Visitas – Puntos de interés Auch

Institué sous la Terreur dans l'ancien couvent des Jacobins, le musée d'Auch est l'un des plus anciens de France. Réparti sur trois niveaux, il conserve plus de 20 000 objets. Le musée des Amériques est le second plus grand fonds d'art précolombien après celui musée du Quai Branly - Jacques Chirac à Paris. Cette collection démarre grâce à l'intérêt d'un certain Guillaume Pujols, un Auscitain exilé en Amérique du Sud passionné d'archéologie. Il ramène de ses voyages une centaine de pièces. Lorsqu'il devient conservateur du musée d'Auch en 1911, il décide de les exposer au public. Il lègue au musée ses magnifiques collections préhispaniques provenant du Pérou et du Mexique et d'art sacré latino-américain. Ne manquez pas la Messe de Saint-Grégoire, un tableau réalisé avec des plumes à Mexico en 1539. La deuxième collection du musée rassemble des oeuvres qui couvrent une période qui s'étend de l'Antiquité au Moyen Âge. Les oeuvres de l'Egypte antique proviennent d'un legs de Charles Palanque. À noter également une statue monumentale de l'empereur Trajan ou un superbe olifant en ivoire sculpté du XI^e siècle. Le musée n'oublie pas l'histoire locale avec les arts et traditions populaires de Gascogne, ni les beaux-arts. Le fonds constitutif du musée provient de la collecte d'oeuvres effectuée dans les édifices de l'État et les maisons des émigrés du Gers. Mais les toiles les plus séduisantes sont peut-être celles du peintre italien Mario Cavaglieri, qui a su saisir l'âme et la lumière de la région.

Au bas des marches claires, vous comprenez très vite qu'il porte bien son nom : monumental, cet escalier l'est assurément. Il se déploie avec emphase, magistral avec ses 374 marches comprenant des doubles volées. Achevé en 1863, il reliait la ville historique à la nouvelle sur 35 m de dénivellation, autant dire que son ascension est incontournable ! Inscrit aux monuments historiques et rénové en 2008, c'est indubitablement l'une des plus belles réalisations architecturales auscitaines, avec trois paliers successifs où de belles rencontres vous attendent. Au premier, les toits se succèdent déjà sous vos yeux et une magnifique statue du plus illustre des gascons, le célèbre d'Artagnan, né Charles de Batz de Castelmore. Altier et vêtu de cape et d'épée, il est l'oeuvre de Michelet. Lors de cette ascension, ne manquez pas de regarder vers la droite car la chaîne des Pyrénées n'est jamais vraiment cachée par beau temps. Elle se déploie derrière la ligne des collines tandis qu'à gauche la ville, ses rues, la cathédrale et la tour d'Armagnac se distinguent au coeur de la verdure. Une fontaine dans le creux du mur vous attend bien plus haut et devant elle, l'intrigant Observatoire du temps tapisse le sol. Le texte biblique du déluge y est gravé, le temps de le traduire, vous pouvez reprendre votre souffle qui, n'en doutez pas, sera coupé au sommet. La vue y est indescriptible, de là vous imaginez sans effort ce qu'était la ville au temps des Romains, et cet instant de magie récompense ceux que vous avez fait pour gravir cet escalier.

La pousterle auscitaine désigne une ruelle escarpée parfois aménagée d'escaliers. Ces ruelles médiévales pittoresques permettaient aux habitants de la ville fortifiée de s'approvisionner en eau sur les berges du Gers. Construites au XIV^e siècle lors de l'aménagement du centre-ville, elles sont l'occasion d'une belle et vertigineuse balade. La ville compte cinq pousterles qui relient ville haute et basse : la Pousterle du Nord, la Pousterle de Las Oumettos (les petits ormes), la Pousterle des Couloumats (les pigeons), la Pousterle de l'Est et la Vieille Pousterle.

Cette vaste esplanade construite en 1863 débouche sur le palais de justice. On y accède depuis la place de la Libération par un escalier de pierre au milieu duquel trône la statue d'Antoine Mégret d'Étigny, intendant de la généralité de Gascogne. Il est entouré de deux lions en pierre sculptés par Pierre de Vigan en 1803 et récemment restaurés. En contrebas, sur la droite, vous trouverez l'ancien couvent des Cordeliers et la maison de Gascogne, ancienne halle aux grains. Les allées offrent un vaste parking gratuit bien pratique pour stationner en centre-ville.

Perché au sommet de sa colline, dominant les vallées de l'Arçon et du Gers, Montaut-lès-Crénaux est un ancien village fortifié dont il subsiste aujourd'hui quelques témoignages. Avant de vous lancer dans les 7 kilomètres de cette promenade, nous vous invitons à les découvrir. La visite commence par les remparts : après avoir longé le chemin de ronde, vous franchissez la tour-porte ouest, récemment restaurée. Puis laissez-vous guider par vos envies en arpentant les rues et ruelles du bourg médiéval. L'église Saint-Michel et le château sont des incontournables, bien sûr, mais les maisons à colombages méritent elles aussi une attention particulière.

Tarif : gratuit.

Distance : 7 km.

Difficulté : facile.

Pour cette promenade, nous vous emmenons au vert - et au bleu ! Au départ de Castelnau-Barbarens, découvrez en quelques 8 kilomètres les sources et bains des environs du village. Utilisés pour des cures entre le XIXe et le XXe siècle (vous croiserez à la Quèque et à Embernelli plusieurs témoignages de cette époque), ils constituent aujourd'hui de plaisants itinéraires de randonnée. Entre sentiers boisés et chemins champêtres, se dégagent ça et là de beaux points de vue sur les Pyrénées et sur le bourg. Profitez-en aussi pour prendre un bon bol d'air frais !

Distance : 8 km.

Difficulté : facile.