Atracciones turísticas y monumentos Lyon

Le "Vieux Lyon" ne désigne pas le quartier le plus ancien de la ville. Lugdunum a commencé son histoire sur les hauteurs de Fourvière plutôt que sur les berges de Saône. Le Vieux Lyon désigne le quartier Renaissance de la ville, sauvé d'une destruction promise en devenant le premier secteur sauvegardé de France par André Malraux en 1964, classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Le Vieux Lyon est assez clairement délimité par la colline de Fourvière qui le surplombe, la Saône qui le longe, la montée de Choulans au sud et la rue Saint-Paul au nord. Les quais offrent une agréable promenade avec de nombreux bars festifs qui animent le quartier à la nuit tombée.

Saint-Georges. Depuis Bellecour, empruntez la passerelle Saint-Georges pour vous retrouver au chevet de l'église. Au XIV^e siècle, l'ordre de Malte s'installe à l'hôtel de la Commanderie de Saint-Georges et l'église, dont le vocable rend hommage au martyr Georges de Lydda, devient un sanctuaire. L'église d'origine menaçant de s'écrouler au XIX^e siècle, elle est démolie en 1844 pour être remplacée par l'une des premières oeuvres de Pierre Marie Bossan, futur architecte de la basilique Notre-Dame-de-Fourvière. Rénovée il y a une quinzaine d'années, elle s'intègre parfaitement dans l'ensemble du Vieux Lyon. Dans des rues moins rénovées, il faut découvrir la place de la Trinité, croisement de ruelles typiques du quartier, dont la célèbre montée du Gourguillon en direction de Fourvière. Cette place doit en grande partie sa notoriété à la Maison du Soleil, servant traditionnellement de décor aux castelets de Guignol. D'ailleurs, la Maison de Guignol se trouve de l'autre côté de la place et une rue Mourguet perpétue la mémoire du créateur de la célèbre marionnette. La rue Tramassac fait le lien avec le quartier de Saint-Jean.

Saint-Jean. Saint-Jean commence vraiment quand on arrive devant l'impressionnante primatiale. Regardez aussi derrière vous pour contempler Fourvière d'en bas. En continuant dans le quartier le plus touristique de Lyon, les curiosités s'enchaînent : les traboules, les superbes demeures Renaissance : Maison des Avocats, Maison du Chamarier, Musée Gadagne... Vous allez en prendre plein les yeux, surtout si vous poussez quelques portes ! Et pourtant, ce quartier longtemps le plus malfamé de Lyon a bien failli être détruit dans les années 1960 par le maire Louis Pradel avant d'être protégé par la loi Malraux et rénové pour accueillir les touristes du monde entier qui battent le pavé et s'arrêtent pour manger en terrasse (un conseil, découvrez les meilleures adresses du Vieux Lyon dans votre Petit Futé sous peine de déception...). Avec ses ruelles pavées interdites à la circulation, ses admirables demeures de la Renaissance, ses airs d'Italie et ses édifices remarquable - dont l'incontournable Primatiale des Gaules, le Palais de Justice, la Tour Rose, Gadagne, le temple du Change, la maison Thomassin... -, Saint-Jean offre un saut dans le temps. Pour la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, qui mérite à elle seule une colonne dans notre guide, reportez-vous à l'article qui lui est consacré dans ce Petit Futé. La visite du quartier se fait essentiellement par les deux axes que sont la rue Saint-Jean et la rue du Boeuf qui doit son nom à une statue de boeuf, en fait de taureau, installée dans une niche à l'angle de la place Neuve. Parmi les sites remarquables : la Cour des Loges - magnifique ensemble architectural de 4 bâtisses Renaissance qui abrite aujourd'hui un hôtel luxueux et un restaurant étoilé -, la Maison du Crible qui abrite la fameuse "tour rose", un des emblèmes du Vieux Lyon. A propos, saviez-vous que la rue du Boeuf était la rue abritant le plus de restaurants étoilés de France (trois au total) et un étonnant Food Traboule qui mérite à lui seul une visite gourmande ? La place Neuve Saint-Jean, envahie de terrasses de restaurants d'un autre genre, permet de faire le lien avec la rue Saint-Jean. Après la place du Petit Collège, on se dirige par la rue Gadagne (Musée d'Histoire de Lyon et Musée des Arts de la Marionette) vers la rue du la Loge. Halte sur la place du Change où l'on peut admirer l'une des plus anciennes maisons de Lyon, la Maison Thomassin, les visiteurs repartent vers le sud par la rue Saint-Jean où se succèdent les traboules et les demeures admirables : Maison Laurencin, Maison du Chamarier, Maison de Jean Gay et Maison des Avocats dont les élégantes arcades de style Renaissance italienne sont visibles depuis la rue de la Bombarde. En revenant vers la cathédrale, poussez la porte du n° 54 pour parcourir la plus longue et la plus belle traboule du Vieux Lyon qui permet de traverser 4 maisons pour rejoindre la rue du Boeuf au n° 27.

Saint-Paul. Comme les autres quartiers du Vieux Lyon, Saint-Paul s'organise autour de son église, une des plus anciennes de Lyon, dès le XII^e siècle, mais aussi, et c'est plus original, autour de sa gare. Au Moyen Age, le quartier devient le refuge des familles juives expulsées au XIV^e siècle. La rue Juiverie rappelle encore cette période de l'histoire et compte parmi les mieux préservées, les plus authentiques du Vieux Lyon. De riches banquiers et les familles consulaires de la ville s'installent dans de riches demeures avec la fameuse Maison des Têtes de Lions jadis habitée par les Médicis et au n° 8 la splendide galerie réalisée par Philibert Delorme, un ensemble donnant des airs d'opulence à ce quartier autrefois bien desservi par le port Saint-Paul et aujourd'hui par une gare TER.

Tout le monde en connaît le nom. Célèbre pour sa basilique, elle l'est aussi pour ses théâtres romains. Du haut de ses 300 m, elle domine la confluence Rhône-Saône. Une situation stratégique donc qui explique que, sur ordre du sénat romain, Munatius Plancus y ait établi une colonie. Palais et bâtiments divers sont construits autour du forum, Lugdunum est né ; les empereurs y séjournent souvent et le christianisme s'y implante.

La chute de l'Empire romain entraîne des modifications dans l'occupation de l'espace, les habitants s'installent dans la vallée, le long de la Saône pendant que les coteaux se couvrent de vigne et d'activités agricoles. Une basilique est construite sur la colline de Saint-Just et les congrégations religieuses s'installent. Fourvière devient "la colline où l'on prie". Pour accéder à la colline, plusieurs possibilités : monter dans "la ficelle" (le funiculaire) à la station de métro "Vieux Lyon" ou arpenter les diverses montées : la montée des Epies la plus au sud, part de l'église Saint-Georges, rejoint la montée Gourguillon qui fut la seule entrée de Lyon à l'est et finit quartier Saint-Just ; la montée du Chemin-Neuf, celle de Chazeaux, celle du Change. On peut également s'engouffrer dans la montée Saint-Barthélemy qui est l'une des plus anciennes voies reliant la ville à la colline ; les plus courageux préféreront gravir les 244 marches de la montée Garillan.

Ce parc est bien plus étendu qu'on ne pourrait le croire quand nombre de touristes empruntent le Jardin du Rosaire pour descendre (ou monter si l'on est courageux) de Fourvière dans le Vieux Lyon. Promenade magnifique, pentue mais naturellement ombragée avec des esplanades pour se reposer. En passant par la "Tour Eiffel" locale, le cimetière de Loyasse, il faut découvrir une autre partie de ce Parc des Hauteurs, notamment la Passerelle des Quatre Vents offrant une vue différente sur la basilique. Les plus téméraires dévaleront à VTT la piste de la Sarra. Des endroits charmants pour une balade dominicale avec les enfants ou avec son amoureux pour faire une pause romantique sur un banc.

Rue piétonne et pavée du 5^e arrondissement, la rue Saint-Jean date du III^e siècle, lorsque Lyon s'appelait encore Lugdunum. Aujourd'hui, elle est l'axe principal de circulation piétonne du Vieux-Lyon, quartier classé au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est l'une des rues les plus fréquentées de la cité lyonnaise. Maisons remarquables, hôtels particuliers et musées y sont légion, comme les touristes qui arpentent ses pavés.

Plus ou moins ouvertes au public, elles se visitent en faisant une balade du Vieux Lyon à la Croix-Rousse. Le terme vient de deux mots latins : trans et ambulare signifiant "passer à travers". Ces passages couverts entre deux cours d'immeuble permettent de passer d'une rue à l'autre. Dans le Vieux Lyon, les traboules Renaissance forment un réseau dense offrant de nombreux passages aux personnes et aux marchandises. À la Croix-Rousse, les traboules du XIX^e siècle permettaient de transporter les tissus de soie sans les mouiller. Balade à faire avec ou sans guide.

Pauline-Marie Jaricot naît dans une famille nombreuse, royaliste catholique. Très affectée par la mort de sa mère en 1814, Pauline-Marie Jaricot décide de vouer sa vie au Christ. Son frère Philéas, devenu prêtre, lui apprend que les Missions étrangères de Paris ont des soucis financiers. Elle décide alors, avec son groupe des Réparatrices du coeur de Jésus méconnu et méprisé, de monter un système de collecte de fonds en forme de chaîne infinie (chaque personne récolte un sou et trouve dix personnes pour récolter un sou, chacune de ses personnes devant trouver à son tour dix autres personnes...). La récolte de fonds est importante. L'idée est reprise par une congrégation masculine et, en 1822, est fondée l'oeuvre de propagation de la foi, jouant un rôle déterminant dans le financement des missions catholiques aux XIX^e et XX^e siècles. Pauline, éloignée de son oeuvre, fonde en 1826 le Rosaire vivant, mouvement destiné à récolter des fonds pour aider les pauvres, et la congrégation des Filles de Marie, installée dans sa maison de Lorette. Cette laïque chrétienne, proche des ouvriers et des canuts, termine sa vie dans la misère après s'être fait escroqué sa fortune. Son corps repose dans l'église Saint-Nizier. Jean XXIII la déclare vénérable en 1963, mais elle reste en attente de béatification et de canonisation. Sa maison, montée du Chemin Neuf, est inscrite aux monuments historiques.

Sur deux étages, le plus célèbre des Gones vous livre tous ses secrets, de sa fabrication dans un morceau de bois de tilleul à sa manipulation par de véritables artistes. Créé par une famille d'authentiques passionnés de Guignol, ce musée permet aux visiteurs de découvrir la grande "famille" de Guignol, personnage impertinent inventé par Laurent Mourguet. Des extraits vidéo de " pestacles " pour une visite aussi amusante qu'instructive à faire en famille. Belle boutique.

Primatiale des Gaules, foyer de l'église de France, la cathédrale Saint-Jean-Baptiste-Saint-Etienne est située sur les bords de Saône, face à la colline de Fourvière, dans le quartier auquel elle a donné son nom : Saint-Jean. Les premiers chrétiens, réunis au II^e siècle autour de saint Pothin et saint Irénée, avaient édifié, dès le V^e siècle, une église dans le même périmètre. C'est à la fin du XI^e siècle que commence la construction de la Manécanterie, l'un des plus anciens bâtiments de Lyon. La construction de la cathédrale se fait par étapes entre 1165 et 1481. Entre temps, la cathédrale accueille deux conciles (1245 et 1274) et le couronnement du pape Jean XXII (1316). Avec son choeur roman et ses nefs gothiques, la cathédrale montre combien Lyon se trouve à la croisée des chemins, au centre de toutes les influences. Si l'intérieur est remarquable, la façade l'est aussi, ornée d'une série de 300 médaillons inspirés de l'Ancien et du Nouveau Testament ou du bestiaire médiéval. En 1379, est installée dans la cathédrale une horloge astronomique, l'une des plus anciennes d'Europe. Au début du XVI^e siècle, l'aménagement de la chapelle des Bourbons se fait dans le style gothique flamboyant. Le 13 décembre 1600, la cathédrale reçoit le mariage d'Henri IV et de Marie de Médicis. La façade a été ravalée en 1982 et 2011, alors que d'importants travaux de restauration du choeur ont été mis en oeuvre, afin de redonner tout son éclat à ce joyau lyonnais.

Philippe Dechèvre n'est pas un guide comme les autres. Découvrir la ville au fil des rues et des histoires insolites qui l'ont construites au fil des siècles, c'est ce que cet "animateur" nous propose à travers différentes visites. Ce "conteur de rue" nous propose des balades commentées, ponctuées d'anecdotes croustillantes. En sa charmante compagnie érudite, les visiteurs prennent le temps de flâner, de musarder le nez en l'air pour mieux s'apercevoir que Lyon est une ville plus mystérieuse qu'il n'y paraît. A pied, à vélo électrique, en Segway, en montant 3 000 marches, Lyon offre un autre visage.

Les aqueducs romains de Lyon et de la région lyonnaise constituent un patrimoine étonnant et trop souvent oublié (mais soutenu par le Loto du Patrimoine...). Construits au I^er siècle de notre ère, ils sont au nombre de quatre qui alimentaient la ville antique en eau depuis les hauteurs de Fourvière. L'aqueduc de l'Yzeron, d'une longueur de 27 km fut probablement le premier des aqueducs lyonnais. Il reste quelques vestiges intéressants de l'aqueduc de la Brevenne et de l'aqueduc du Gier avec 136 constructions encore visibles. Des sites de balades balisées permettent, notamment à Chaponost ou Sainte-Foy-lès-Lyon, de découvrir ce patrimoine tout en se promenant.

Parce que très peu de Lyonnais connaissent la véritable histoire de cette tour, incontournable dans le paysage, Futé est fier de la présenter dans son guide comme une curiosité. Cette Tour Eiffel lyonnaise, qui fait bien rire les Parisiens de passage, a été ouverte au public le 3 mai 1894. Sa construction a été décidée par un groupe d'artisans soutenus par la ville, face à Fourvière, pour... faire une ombre républicaine à la basilique ! En effet, depuis sa construction, Fourvière n'est plus le point culminant de Lyon et c'est bien cette tour républicaine qui domine la ville à 372 m d'altitude. Autrefois, elle abritait un restaurant et un campanile d'où l'on pouvait admirer la vue. La tour, pour ne pas être démolie, est vendue en 1953 à l'ORTF. Devenue inaccessible au public, elle supporte aujourd'hui des émetteurs et continue de narguer Fourvière.

Sur 2 ou 4 roues, l'électrique fait partie des modes doux de déplacement urbain à privilégier. Et c'est aussi valable pour votre prochaine visite de Lyon faite à un rythme différent avec un mode de transport original : le gyropode Segway ou le VAE. Plusieurs balades d'une à trois heures en direction de Fourvière, Croix-Rousse, Confluence, Tête d'Or... ComhiC propose également des solutions pour les entreprises et les collectivités, pour les EVJF et les EVG, et, toujours plus original, des drones avec caméra embarquée pour découvrir la Terre vue du ciel.

Vous pensez ne pas avoir la condition physique pour visiter la ville aux deux collines à vélo ? Avec Lyon Bike Tour, l'entreprise 100 % locale, découvre Lyon à vélo électrique sans faire trop d'efforts. Accompagné d'un guide passionné, partez sur un VAE dernière génération pour 2 heures (tour des Gones), 3 heures (tour des Canuts) ou 4 heures (tour des Lyonnais) ou la journée complète en combinant les tours. Sans oublier de faire quelques pauses gourmandes. Une vraie expérience lyonnaise. Également locations de vélos électriques 7j/7.

Parce qu'elle est la plus visible, la plus simple d'accès pour les visiteurs et l'une des plus belles demeures Renaissance du secteur sauvegardé classé au Patrimoine mondial de l'Humanité. La Maison des Avocats est une bâtisse du XV^e siècle située dans le Vieux Lyon, au 60 de l'historique et très passante rue Saint-Jean. Elle se compose de trois corps de bâtiments, d'une splendide galerie sur cour de type toscan (visible depuis la rue de la Bombarde) et a été le siège de l'Ordre des Avocats jusqu'en 1990, d'où son nom. Elle accueille aujourd'hui le musée Miniature et Cinéma, une autre merveille qui permet aussi d'admirer la Maison sous toutes ses coutures.