Visitas – Puntos de interés La Espina

Un village miniature au thème de l'habitat régional, où de mini maisons d'hier et d'aujourd'hui sont reproduites à l'échelle 1/8^e. Les maquettes sont exécutées à partir de plans, photos, documentations et matériaux relevés dans chaque région. Une quarantaine de maisons typiques de dix-neuf régions : Landes, Provence, Haute-Savoie, Alsace, Pays basque, Bretagne... et la Vendée bien sûr. À l'intérieur, une expo des principaux métiers du bâtiment avec une carte de France façon puzzle, permet de réviser sa géographie en situant les régions de France.

Vente des produits du marais : sel, fleur de sel, salicornes.

Point culminant de l'île, le Bois des Éloux, peuplé de pins maritimes, arbousiers, arbustes, rosiers et églantiers sauvages, est un site classé. Avant ce bois, il y avait le village des Éloux, entièrement enseveli sous les sables au début du XII^e siècle. Sous la Révolution, la chasse au moindre combustible pour se chauffer contraignit les habitants à glaner la moindre brindille. Sous l'effet du vent, en quelques années, les sables recouvrirent les restes du village abandonné. Pour stopper la marche dunaire, on y a installé des épis. Beaux panoramas sur l'océan.

Très nombreux sur l'île, visitez les marais salants, de l'été au début de l'automne, observez les gestes ancestraux des sauniers ou arrêtez-vous aux abords des cabanes à sel bordant les routes pour acheter votre sel. Voici l'histoire des marais salants de l'île... Au V^e siècle, les moines bénédictins transforment les marais humides en marais salants. Au XVIII^e siècle, le commerce du sel est florissant, un tiers de l'île est consacré à l'exploitation des marais. Aujourd'hui les sauniers sont une centaine, sur un potentiel d'environ 3 000 oeillets. On récolte environ 1 500 tonnes de sel marin dans une année moyenne. Cet or blanc est récolté artisanalement, dans le respect de 1 600 ans de tradition. L'eau de mer circule dans un réseau de canaux et de bassins minutieusement entretenus, jusqu'à l'oeillet (petit bassin d'eau de mer crée par le saunier, à fond argileux, où se dépose le sel). Grâce à l'évaporation, la concentration en sel s'intensifie tout au long d'un lent parcours de 48h, passant de 35 g/litre à 300 g/l. Sous l'action du soleil et du vent, l'eau arrive à saturation. Le sel se cristallise et tapisse le fond argileux de l'oeillet. D'un geste régulier, le saunier le tire alors doucement vers le bord de l'oeillet, à l'aide d'une ételle. Les petits tas formés sont appelés mulons. Cueillie délicatement avec la lousse (sorte d'écumoire), c'est la fleur de sel. Elle est ensuite déposée dans des paniers pour sécher au soleil. Cristallisée à la surface de l'eau, elle est d'une blancheur et saveur unique.