Atracciones turísticas y monumentos París

Ce n'est pas le plus connu des cimetières parisiens, mais il vaut le coup d'oeil. Moins fréquenté que ses homologues de Montparnasse ou de Lachaise, il propose une belle balade pour découvrir ce qu'il reste des belles années de la Butte à travers l'histoire des nombreuses personnalités qui y résident pour l'éternité. Ouvert au début du XIX^e siècle à l'emplacement d'une ancienne carrière de plâtre, ce cimetière s'étend sur près de 11 ha. À l'ombre de marronniers, érables, tilleuls et thuyas reposent : Stendhal, Théophile Gautier, Alfred de Vigny, Berlioz, Offenbach, Georges Feydeau, Edgar Degas, La Goulue, Nijinski, Joseph Kosma, Sacha Guitry, Michel Berger, Dalida, François Truffaut, Henri-Georges Clouzot... Curiosité : la tombe d'Émile Zola. Elle est toujours entretenue, mais le corps du romancier a été transféré au Panthéon en 1908. Particularité unique à Paris : la rue Caulaincourt enjambe le cimetière sur un pont, ce qui permet d'observer les tombes de haut, point de vue qui ne se présente pas souvent.

On connaît tous les cadenas du pont des Arts dans le 5^e arrondissement, mais on connaît moins " Le mur des Je t'aime ". Et pourtant il célèbre lui aussi Paris, ville des amoureux. En 1992, Frédéric Baron, un artiste photographe, rêve d'un tour du monde consacré aux amoureux. Il demande d'abord à son frère puis à des voisins étrangers d'écrire ces mots d'amour dans leur langue. Il recueille mille " je t'aime " écrits dans plus de trois cents langues et dialectes du monde entier. Avec le concours de la calligraphe Claire Kitto, il assemble toutes ces écritures et imagine de les reproduire sur un mur. " Le mur des Je t'aime " est construit sur 40 mètres carrés à partir de 511 carreaux en lave émaillée, sur lesquels des éclats de couleur représentent les morceaux d'un coeur brisé.

A l'occasion d'une prochaine virée à Paris, Anne-Sophie Guerrier, guide et chanteuse, vous embarque pour un voyage tout en chansons au coeur d'un des quartiers les plus " typiques " de la capitale, Montmartre. Entre découverte et chansons, revenez sur les pas d'Edith Piaf ; retrouvez Charles Aznavour et Jacques Brel à leurs débuts sur l'escalier de la Butte ; suivez Dalida dans sa vie montmartroise et bien d'autres artistes encore ! L'occasion d'apprendre quelques anecdotes sur ces chanteurs et de (re)découvrir les classiques de la Chanson Française.

Si vous voulez monter à Montmartre et n'avez pas envie d'escalader les 222 marches de l'escalier de la rue Foyatier et si vous voulez jouir du paysage en vous élevant lentement dans une cabine entièrement vitrée, alors prenez le funiculaire pour arriver au pied du Sacré-Coeur frais comme un gardon. Mis en service en 1900 (et rénové en 1935 puis en 1991), il gravit 36 m de dénivelé sur une longueur de 108 m en moins de 1,30 min et transporte chaque année plus de 3 millions de voyageurs.

Les nombreuses carrières de pierre de Paris étaient des carrières de calcaire, mis à part celles situées dans le sous-sol de la Butte Montmartre où l'on extrayait du plâtre. La place Blanche doit son nom aux charrettes qui transportaient celui-ci vers les chantiers de Paris. Jour après jour, elles poudraient de blanc la chaussée et les maisons. La grande attraction de ce lieu est le Moulin-Rouge - et non blanc ! -, célébrissime cabaret et bal fondé en 1889 où les danseuses de cancan rendaient fou le public. Le peintre Toulouse-Lautrec y a trouvé l'inspiration pour plusieurs de ses plus fameuses oeuvres. Notez que le moulin a été conçu d'après des dessins d'Adolphe Willette. On donne toujours des revues dans ce haut lieu du Paris by night. D'autres cabarets se situent à proximité, mais méfiez-vous, ce ne sont en général que de vulgaires attrape-touristes ! Fuyez tous les rabatteurs que vous croiserez dans ce quartier.

Mentionné pour la première fois en 1622 sous le nom de " Moulin du Palais ", cet édifice dévolu à la production de farine fut transformé en guinguette en 1870. Il était à l'origine constitué de deux moulins à vent (le Blute-fin et le Radet) entre lesquels se tenait un bal public nommé " moulin de la Galette ", nom conservé aujourd'hui. Fréquenté par de nombreux artistes, il fut peint, notamment par Renoir (" Le Bal du Moulin de la Galette "). Abritant un restaurant et ne se visitant, on peut néanmoins l'admirer depuis les rues Lepic et Girardon.

Construite sous le second Empire - le baron Haussmann en a posé la première pierre en 1859 -, cette église néoromane est due à l'architecte Paul-Eugène Lequeux. Les vitraux du choeur datent des années 1970 et sont dus au maître verrier Lechevallier. C'est en 1892 qu'a été bâtie la mairie du 18e arrondissement qui lui fait face. Ensemble, ces deux constructions contribuent à donner un charme particulier à la place Jules-Joffrin.

Proche du Sacré-Coeur, au sommet de Montmartre, ce cimetière modeste repose dans le calme, loin des hordes de touristes parcourant celui du Père-Lachaise ou de Montparnasse. En levant la tête, au-dessus des chapelles familiales et des croix sur les tombes, on entrevoit le dôme de la basilique. Ses allées étroites et ses pierres tombales décorées dans un style très parisien n'ont rien à envier aux plus célèbres tombes de Paris. Confidentiel et préservé, il est un lieu de recueillement plus que de promenade. Cependant, sa position proche du Sacré-Coeur attire quelques curieux tandis que les plus férus de culture française pourront découvrir au hasard de leurs pérégrinations les tombes du peintre Maurice Utrillo, de Marcel Aymé ou de Marcel Carné.

Au départ dela station de métro Filles du Calvaire, à l'extrémité nord-est du troisième arrondissement, ce parcours vous emmène à la découverte de luxueux trésors de la capitale : ses hôtels particuliers, datant pour la grande majorité du XVIIe siècle. Descendez la rue des Filles-du-Calvaire, puis abandonnez-la pour rejoindre la rue de Turenne. Au croisement avec l'église Saint-Denys-du-Sacrement, engouffrez-vous dans la petite rue à droite : vous atteignez la rue de Thorigny. Prenez alors à gauche ; vous trouverez bientôt ce que vous étiez venus chercher...

Le premier à se présenter à vous est l'hôtel Salé, abritant aujourd'hui le musée Picasso. L'hôtel Libéral Bruant se tient juste après, à l'angle entre la rue de la Perle et la rue du Parc-Royal, sur laquelle vous phôtel Châtillon, l'hôtel de Marle et l'hôtel de Donon, devenu en 1986 le musée Cognac-Jay. Au croisement avec la rue des Francs-Bourgeois, prenez à gauche et dirigez-vous vers la place des Vosges ; notez au passage le musée Canavalet. L'hôtel de Béthune-Sully constitue votre dernière étape.

Tarif : gratuit.

Durée : 1h.

Difficulté : facile.

Ce musée présente une collection unique en France du génie créatif de Salvador Dalí (1904-1989), l'un des plus fameux représentants du courant surréaliste. Vous déambulerez dans son monde et aurez l'occasion de voir un peu plus de trois cents oeuvres, dont un surprenant " Éléphant Spatial " ou la montre molle du " Profil du Temps ". Pour les curieux, vous découvrirez également les techniques du bronze et de l'estampe : un véritable savoir-faire, que seuls de vrais artistes peuvent maîtriser comme le grand homme !

La Halle Saint-Pierre est un ancien marché, construit par un architecte élève de Baltard.

Au programme : de l'art populaire contemporain, de l'art brut, de l'art naïf, de l'art singulier et de l'art "outsider" ! La collection de Max Fourny, éditeur, grand collectionneur et promoteur de l'Art naïf, s'élève à plus de six cents oeuvres dont plus de cinq cents peintures, des oeuvres sur papier, de la marqueterie, des oeuvres textiles et d'autres fixées sous verre. Si vous ne savez pas comment occuper vos enfants, des animations ou des visites contées sont proposées pour vos chers bambins.

Ce petit train vous permet de découvrir les points d'intérêt de la butte Montmartre de façon amusante. Vous voyez défiler sous vos yeux le Moulin Rouge, le cimetière, la basilique du Sacré-Coeur, la place du Tertre, les vignes, le cabaret du Lapin Agile, le marché Saint-Pierre... Le départ se fait de la place Blanche ou de la place du Tertre. On peut s'arrêter pour flâner à pied dans les rues pavées ou faire une pause dans un restaurant et faire le retour plus tard.

D'une superficie de 1 480 m², ce jardin situé sur la butte Montmartre abrite une multitude de plantes, d'arbres et d'arbustes, ainsi qu'une mare... Resté longtemps en friche, il recèle une flore et une faune sauvages qu'il est passionnant de découvrir en pleine ville. A proximité se trouvent un petit vignoble et le modeste cimetière Saint-Vincent, lequel mérite une visite (tombes du peintre Maurice Utrillo, de l'écrivain Marcel Aymé, du cinéaste Marcel Carné...).