UNIVERSIDAD DE SAINT-MEXME

Visite gratuite frustrante, les parties les plus intéressantes sont inaccessibles.
Il faut pour les voir bénéficier d'une visite organisée payante. Aucune information ou signalétique sur place, je l'ai découvert en cherchant sur internet : sur réservation, 80 € de 1 à 20 personnes et 120 € de 21 à 35 personnes. 80 € pour moi tout seul, c'est un peu cher, et je n'ai pas la possibilité d'organiser une visite en groupe.
La nef est interdite à la visite, c'est une salle de spectacle, cette visite gratuite permet de découvrir quelques pièces, aux rez-de-chaussée et à l'étage. Le narthex dans lequel on entre est remarquable dans sa conservation. La collégiale est un lieu culturel fort peu accueillant situé dans un monument témoin de 15 siècles d'histoire.

Mexme, disciple de saint Martin, aurait fondé ici un monastère au milieu du 5° siècle. Vers l'an mil, des chanoines, religieux non astreints à la vie communautaire, remplacent les moines. L'église devenue collégiale est alors entièrement reconstruite : on conserve de cette époque la nef, exemple du premier art roman en Touraine et, à l'intérieur de l'avant-nef, construite vers 1050, des éléments de la première façade dont une sculpture en très bas relief représentant la crucifixion. La collégiale connaît encore d'importants travaux au 12º, puis au 15° siècle: elle se présente alors comme une grande église de pèlerinage, pourvue d'un vaste chœur à déambulatoire et chapelles rayonnantes, décorée de peintures exécutées du 11º au 15° siècle.
Désaffectée à la Révolution, la collégiale n'est plus entretenue : en 1817, l'effondrement du grand clocher du transept entraîne la ruine des deux tiers de l'édifice. Les parties subsistantes (avant-nef, nef et chapelle au nord) sont transformées en école, utilisée jusqu'en 1982.
Depuis cette date l'édifice, étudié et restauré, devient un centre culturel destiné à recevoir spectacles, visites, expositions. C'est dans ce cadre qu'ont été installés dans l'avant-nef, en 2006, les vitraux abstraits créés à partir de cartons du peintre Olivier Debré.
Pour trouver un commentaire plus détaillé et pertinent, lire l'ouvrage de R. Ranjard, La Touraine Archéologique, Joseph Floch, Imprimeur, Editeur, Mayenne, 1968. Page 304 et suivantes.
On trouve encore ce livre précieux chez les bouquinistes en Touraine et probablement chez l'un d'entre-eux qui se trouve à Chinon.

Endroit de charme et de caractère.

Como suele pasar cuando las iglesias se hacen edificios públicos, estaba cerrado. El exterior es normal, nada especial, pero las horrorosas vidrieras hacen que empeore.

Joli monument
L'illumination payante est intéressante