Los más bellos edificios religiosos Norte De China

Longmen est l'un des trois ensembles de grottes bouddhiques de Chine avec Yungang (Datong) et Dunhuang. Ces grottes sont le principal attrait de la ville aujourd'hui. Elles sont d'ailleurs - sans surprise - classées au patrimoine mondial de l'Unesco. Prenez le temps de les visiter lors de votre séjour, tant le site est exceptionnel.

Histoire

Leur construction est en fait le résultat d'un changement historique majeur pendant la période des Royaumes du Nord et du Sud. L'empereur Xiaowen des Wei du Nord (386-534) étendit son pouvoir sur les plaines centrales et décida de transférer la capitale de Datong à Luoyang. Il veilla à ce que cet art bouddhique unique, développé à Datong dans les grottes de Yungang, soit perpétué, décrétant le bouddhisme religion d'Etat, suivant la coutume des Han. Ces vastes ensembles de grottes impériales déroulent leur faste le long de la falaise sur plus d'un kilomètre des deux côtés de la rivière Yi. Autrefois nommées Yi Que (les deux tours de garde de la rivière Yi), les grottes furent rebaptisées Longmen (porte du Dragon) sous la dynastie des Sui, puis Porte méridionale de la capitale, et Siège de la cour du dragon (symbole de la cour impériale).

La grotte de Guyang fut la première à être creusée en 488, ouvrant ainsi une ère de construction à grande échelle qui se prolongea jusqu'à la fin des Tang. Le résultat atteint des dimensions impressionnantes : plus de 2 100 grottes et niches, quelque 100 000 images et statues de Bouddha, 400 représentations de pagodes et 3 600 stèles et inscriptions. Toutes ont survécu aux intempéries et autres ravages de l'histoire, et seul le vandalisme outrancier de quelques collectionneurs avertis a emporté des fragments de ces merveilles de l'art rupestre au cours du XIXe et du début du XXe siècle. Ironie de l'histoire (et c'est tant mieux) : les grottes sont restées pratiquement intactes pendant la Révolution culturelle.

La disposition des caves adopte un schéma plus ou moins identique : une effigie de Bouddha au centre entouré de deux disciples et bodhisattvas. La rondeur et l'opulence physique des Tang contrastent avec la maigreur et le statisme des figures des Wei du Nord : Longmen est un véritable panorama de l'histoire de l'art bouddhique, de son arrivée en Chine à la fin des Tang jusqu'au début des persécutions contre les religions étrangères, bouddhisme en tête.

Visite

L'entrée des grottes se trouve sur la rive ouest de la rivière Yi, au nord des collines de l'Ouest le long desquelles se déroulent les principales structures. Traverser ensuite la rivière Yi pour continuer la visite des grottes ainsi que celle du temple de la Colline parfumée. Voici le déroulé de la visite (qui ne peut s'effectuer que dans cet ordre...)

A noter, juste après l'entrée, le temple Qianxi (temple de la Source souterraine) érigé au début des Tang, qui renferme un bouddha de 7,40 m de hauteur, entouré de deux disciples, deux bodhisattvas et deux généraux.

Grottes de Binyang (宾阳洞) : il s'agit en fait de trois grottes (sud, centre et nord) dont la plus importante est celle du centre. Construites sous le règne de l'empereur Xuanwu (500-516), en l'honneur de son père (l'empereur Xiaowen) et de sa mère (l'impératrice douairière Wenzhao), elles furent conçues sur le modèle du temple Lingyan à Yungang (Datong).

L'ensemble demanda plus de 24 années de travaux exécutés par plus de 800 000 ouvriers. A l'entrée de la grotte du centre, deux gardiens du bouddhisme protègent les trois bouddhas : celui du Passé (Mahakasyapa), du Présent (Sakyamuni, au centre) et du Futur (Maitreya). Au milieu du plafond, on peut voir une fleur de lotus autour de laquelle volent 10 apsaras (des danseuses célestes assimilées aux filles de joie).

Les parois de la grotte comportent également quatre bandeaux de bas-reliefs, aujourd'hui largement détériorés. Le troisième, qui représente deux scènes de l'empereur Xiaowen et l'impératrice Wenzhao accomplissant des rituels bouddhiques, se trouve actuellement au Metropolitan Museum de New York et au Kansas Nelson Art Gallery. Encore visibles, le premier bandeau décrit des scènes de la vie de Bouddha, le deuxième des représentations de la philosophie bouddhique et le quatrième 10 divinités bouddhiques sculptées et flanquées de deux disciples et bodhisattvas. Entre la grotte centrale de Binyang et celle du sud, la niche Yique qui contient une stèle de 1,90 m de hauteur commémore la construction des grottes de Binyang.

Grotte aux dix mille Bouddha (万佛洞) : cette structure cubique de 5,90 m de largeur, 6,50 m de profondeur et 5,80 m de hauteur, construite au VIe siècle, compte plus de 15 000 statues bouddhiques. Au centre, la statue principale est un Amitabha de 4 mètres de hauteur trônant sur un piédestal en forme de lotus à huit pétales (Sumeru), derrière lequel se trouve un bas-relief représentant 54 bodhisattvas assis sur des feuilles de lotus. De chaque côté de Bouddha, se tiennent quatre imposants guerriers. Les parois sont couvertes de représentations miniatures du bouddha principal. Le plafond est décoré d'une fleur de lotus autour de laquelle une inscription indique que la grotte aurait été achevée en 680. La grotte aux Dix Mille Bouddhas est la seule structure de Longmen comportant la date de construction, la destination, le nom des bienfaiteurs et des maîtres d'oeuvre. La grotte était autrefois flanquée de deux lions « gardiens » qui ont été volés.

Grotte de la fleur de lotus (莲花洞) : c'est l'une des dernières grottes creusées sous les Wei du Nord, en 527. Le haut-relief de la fleur de lotus s'épanouissant au centre du plafond a finalement donné son nom à la grotte. Sa disposition est similaire aux autres structures de Longmen : Bouddha au centre flanqué de deux disciples et bodhisattvas. Sa particularité réside dans le traitement des disciples qui sont cette fois-ci des bas-reliefs et non des hauts-reliefs. Les parois de la grotte sont recouvertes de représentations de Bouddha, les plus petites de Longmen (2 cm au plus pour certaines).

Temple du culte des ancêtres (奉先寺) : construite sur une plate-forme à mi-hauteur de la colline, c'est la plus grande structure de Longmen, elle représente l'art bouddhique à son apogée. Les structures en bois, dont le toit, n'existent plus aujourd'hui, exposant les statues au vent et à la pluie, même si les autorités ont posé des avant-toits au bord de la falaise. Construit en 672, le temple aurait été commandé par l'impératrice Wu Zetian pour accroître son aura. Elle aurait investi le budget d'une année de produits de beauté pour l'édification de ce lieu. Le bouddha Losana, au centre, avec ses 17,14 m de hauteur, est la plus grande statue de Longmen : sa tête fait 4 m de longueur et ses oreilles 1,90 m. Malgré ses proportions gigantesques, une douceur et une beauté intérieures en émanent, produisant une impression de bienveillance et d'humanité rares dans le style bouddhique. L'artiste aurait réalisé un bouddha aux traits d'une délicatesse féminine en hommage à l'impératrice Wu Zetian. De chaque côté du bouddha Losana, deux disciples, deux bodhisattvas, deux rois célestes, deux guerriers et deux apsaras, cette succession formant en quelque sorte une réplique de la cour impériale des Tang.

Grotte de la préscription médicale (药方洞) : située en surplomb, la grotte date du VIe siècle. Elle est célèbre pour ses 140 formules médicales qui ornent l'entrée de la grotte : un document incomparable pour l'histoire de la médecine chinoise. Plus d'une centaine d'entre elles correspondent à des recettes à base de plantes médicinales et le reste à des méthodes de soin par acupuncture.

Ces remèdes permettaient de soigner tous les types de maladies y compris certains cancers.

Grotte de Guyang (古阳洞) : c'est le plus ancien ensemble de Longmen. Les travaux furent commencés avant le transfert de la capitale de Datong à Luoyang, mais sa mise en valeur, commandée par l'empereur Xiaowen, débute en 494. La beauté de Guyang est le résultat d'un patronage impérial impressionnant : à la suite de l'empereur Xiaowen, sa mère et ses frères ainsi que ses oncles, tantes et cousins et les générations suivantes devinrent d'importants bienfaiteurs de Longmen. Cette grotte naturelle en forme de fer à cheval abrite une statue de Sakyamuni de 4,80 m de hauteur, assis sur une estrade, les jambes croisées et vêtu du traditionnel kasaya (vêtement de moine). Bouddha est entouré de deux bodhisattvas précédés d'une statue de lion dont le corps semble inachevé. De toutes les grottes de Longmen, Guyang est celle qui comporte le plus grand nombre de jatakas (bas-reliefs retraçant la vie de Bouddha). 19 des 20 plus belles calligraphies de Longmen accompagnent les sculptures de la grotte de Guyang.

Temple de la grotte de pierre (石窟寺) : c'est la dernière structure de la colline de l'ouest.

On traverse ensuite le pont Manshui pour se rendre aux grottes de l'est. Dans l'ordre et en gravissant les marches : la Guanyin aux milles bras et mille yeux, la niche du culte de la terre pure, la grotte du seigneur Gaoping, la grotte de la lecture des sutras et enfin une grande terrasse panoramique pour avoir une vue d'ensemble.

Enfin, le temple Xiangshan et la tombe de Bai Juyi clotûrent la visite.

Literalmente "palacio de la eterna armonía". ¡Es una visita que no hay que perder bajo ningún pretexto! Situado al noreste de la Ciudad Prohibida, es uno de los más grandes, uno de los más bellos y mejor conservados entre los templos de Pekín.

Historia

El emperador Yongzheng, que antiguamente fue concebido para ser el palacio de uno de los hijos del emperador Kangxi (1661-1722), fue reacondicionado bajo el reinado del emperador Qianlong (hijo y sucesor de Yongzheng), que lo transforma en un templo tibetano donde vinieron a instalar más de trescientos lamas cargados de la instrucción de estudiantes chinos y tataros. Todos los días se celebraban ceremonias muy inspiradas en los ritos tibetanos, a veces bárbaros… así, se reproducía con rodeos de una muñeca el ritual del sacrificio humano, algunos libros declaraban incluso que "de los líquidos rojos se incorporaban a la pasta en la que estaba configurada la muñeca, para reproducir la sangre. ". Todo ello acompañado de danzas ejecutadas por hombres enmascarados… Todo esto pertenece a la historia y no tendrá ocasión de asistir a este tipo de ceremonias que ya no se practican y han sido sustituidas por meras reciciones de oración colectivas alrededor de ofrenda de arroz y monedas. Tras la caída de la última dinastía, el templo cayó en ruinas, y esperaba hasta que un decreto la clase «monumento nacional» para que se restaurara… y reabriera sus puertas en los años 1980. Hoy en día, el templo está habitado por una comunidad de monjes, discípulos del Dalai Lama, miembros de la secta reformada de los sombreros amarillos (Gelukpa).

Visita

El templo está compuesto por una sucesión de cinco clases sembradas de salas de culto a la importancia cada vez mayor a medida que avanzamos hacia el norte.

La primera sala, la puerta de la Armonía (Yonghemen), se dedica tradicionalmente a Maitreya, el Buda del Futuro, que acoge a los fieles a la entrada del templo. A cada lado de Maitreya se encuentran los dos pagodas de la Longevidad, incrustados de símbolos budistas de larga vida. Dos parejas de guardianes protegen al Dios de los malos espíritus porque, según el budismo, la Tierra estaría dividida en cuatro mundos protegidos por guardias armados. Detrás de la pantalla, frente al norte, se encuentra una estatua de Wei Tuo, el protector del budismo.

Se entra en el segundo patio, los edificios que lo encuadran están dedicados al estudio de la medicina, de las matemáticas, del esoterismo y de la filosofía budista. Destacan una bonita colección de tankas (rollos de pinturas de inspiración lamaista) y, en el fondo del patio en la sala de la Eterna Armonía (Yonghe Dian), los tres budas del presente, del Pasado y del Futuro.

En el fondo del tercer patio, la sala del Eterna Protection (Yongyou Dian), antiguamente la habitación del emperador Yongzheng, aunque todavía era un príncipe, alberga ahora tres budas de madera de sándalo; el Buda de la Longevidad en el centro, recubierto a la izquierda por el Buda de la Medicina, y a la derecha por el Buda al Rugido del León (quien da miedo a los malos espíritus).

Se entra en el cuarto patio. No olvides pararse unos momentos para admirar algunos ejemplos del arte estatuario lamaico en las galerías laterales, y descubrirás ante ustedes la sala de la Rueda de la Ley (Falun Dian), o se celebran diariamente los servicios religiosos. La arquitectura se ha elaborado siguiendo el plano de una cruz griega y, al levantarse los ojos, verás la complejidad del techo, sin relación con los pabellones anteriores. En el centro de la sala, una inmensa estatua dorada de Tsong Kapa, el fundador de la doctrina reformada de los Gelukpa, que instituyó la abolición del matrimonio y del mandato hereditario para sus miembros. En las paredes laterales del templo, los grandes frescos describen la historia de Tsong Kapa y, en el muro de los Quinientos Arhats, los discípulos habrían escrito por escrito los sustos de Sakyamuni.

La quinta y última corte desvela el pabellón de los Diez Mil Bonheurs (Wan Fu Ge), un pabellón de tres plantas, conectado a dos pabellones laterales por dos galerías suspendidas. También se llama la torre del Gran Buda, ya que contiene una estatua gigante de Maitreya. Esta estatua de 26 m de altura (18 m sobre el suelo y 8 m por debajo), esculpida en un único tronco de madera del Tibet, es un regalo hecho al emperador Qianlong por el séptimo Dalai Lama.

Situado a unos 7 kilómetros al sudoeste de la ciudad de Pingyao se alza un magnífico, pero a menudo olvidado, pequeño templo budista. Este templo dice de ambos bosques (traducción literal de su nombre) data de la dinastía de los Wei del Norte (más precisamente del siglo VI º), pero los edificios actuales fueron construidos bajo los Ming y los Qing. Fuera de esta arquitectura bastante común a la región, se vendrá sobre todo por el interior del templo. De hecho, presenta cerca de 2.000 estatuas de arcilla de diferente tamaño, teñidas de colores vivos, que datan de los Song, Yuan, Ming y Qing (es decir, un período comprendido entre los siglos XII ^{º y XIX} s): ¡fabuloso!

Construido bajo la dinastía de las Song del Norte (960-1127), el templo del dios de la ciudad fue restaurado y ampliado bajo los Ming y los Qing. Hoy se compone de cuatro cursos cuya arquitectura y los adornos ilustran la mezcla de influencias taoista, budista y confuciana. El primer gran edificio sirve de teatro en la fiesta del templo, que se celebra todos los años a finales de mayo. Las seis grandes urnas dispuestas en la escena sirven de hecho de caja de resonancia para ampliar los votos de los actores: un sistema acústico simple pero eficaz, probablemente uno de los más antiguos. A ambos lados del escenario, la torre de la Campana y la torre del Tambor dan acceso al segundo patio, dominado por la principal sala de oración. 16 pinturas murales incluyen eventos míticos o históricos.

El pabellón del último patio alberga una estatua de glaise que representa al Dios de la ciudad, así como 48 estatuas con caras y expresiones personalizadas, encarnando a los oficiales locales al servicio del Dios.

Este templo, fundado en el siglo XIV, se encuentra a unos diez minutos a pie al oeste de la torre de Tambour, al lado del hotel Xijing. Se entra por un porquito de madera tallada, coronado con caracteres chinos en rojo. Hay que cruzar dos cursos antes de acceder al santuario. El templo original fue construido en 1376 y totalmente renovado en 1852. Es uno de los edificios Ming y Qing los mejor conservados de la provincia.

Un poco más lejos que la flor de loto, construida en una plataforma a mitad de altura de la colina, es la estructura de Longmen, que representa el arte budista en su apogeo. Las estructuras de madera, incluido el techo, ya no existen, exponiendo las estatuas al viento y a la lluvia, aunque las autoridades hayan colocado antetechos a orillas del acantilado. Construido en 672, el templo habría sido pedido por la emperatriz Wu Zetian para aumentar su aura. Habría invertido el presupuesto en un año de productos de belleza para la construcción de este lugar. El Buda Losana, en el centro, con sus 17,14 m de altura, es la estatua más grande de Longmen: su cabeza mide 4 m de eslora y sus orejas 1,90 m. A pesar de sus dimensiones gigantescas, la dulzura y la belleza interior emanan de ella, creando una sensación de benevolencia y de humanidad raras en el estilo budista. El artista habría hecho un buda a las características de una delicadeza femenina en homenaje a la emperatriz Wu Zetian. A cada lado del Buda Losana, dos discípulos, dos bodhisattvas, dos reyes celestiales, dos guerreros y dos apsaras, esta sucesión que constituye una réplica de la corte imperial de los Tang.

En la otra orilla, escondida a lo largo de las laderas de la colina del Este, se encuentran algunas estructuras interesantes: el templo de la lectura de los libros budistas (Kanjing), que data de finales del VII y principios del siglo VIII, la gran cueva a los Quince Mil Budas (Dawanwu Dong), construida en la misma época que el templo de la Adoración de los antepasados.

Un bonito monasterio fundado en el siglo XVII por monjes taoistas.