Visitas – Puntos de interés Luanda

Le mémorial du docteur António Agostinho Neto a été érigé en hommage au premier président de la République, né le 17 septembre 1922 et décédé le 10 septembre 1979. Il a été inauguré le 17 septembre 2012, pour le 90^e anniversaire de sa naissance. Parcourir cet édifice permet notamment de voyager au coeur de l'oeuvre poétique d'Agostinho Neto. Ses poèmes recouvrent en effet les murs du mausolée.

C'est la première fortification défensive construite en Angola sous les ordres du premier gouverneur d'Angola, Paulo Dias de Novais. Cette forteresse, au tracé polygonal, a été bâtie à la fin du XVI^e siècle sur le mont São Paulo, rebaptisé aujourd'hui mont de la Forteresse - Morro da Fortaleza - et surplombe la baie et l'île de Luanda.
La forteresse São Miguel, entièrement préservée, reste le principal repère visuel du paysage urbain luandais. Elle abrite aujourd'hui le Museu Nacional de História Militar.

L'origine du Musée National d'Histoire Naturelle remonte à 1858. Les bois, minerais et produits agricoles alors exposés n'avaient pas su à l'époque attirer un intérêt suffisant et ce premier musée avait rapidement fermé ses portes. Elles ont été réouvertes en 1938 sous le nom de Musée d'Angola. Le Musée National d'Histoire Naturelle, aujourd'hui situé en plein centre-ville derrière le Largo do Kinaxixi, a été renommé et remodelé après l'indépendance. Il comporte deux grandes salles d'exposition avec des collections de mammifères, poissons, oiseaux, reptiles et insectes, et un auditorium de 250 places pour les conférences. Il accueille de nombreux établissements scolaires pour des visites guidées avec projection de films et diapositives sur la faune et la flore angolaises. Le musée organise également des expositions temporaires.

Le musée, entièrement rénové, a été inauguré le 4 avril 2013, jour du 11^e anniversaire consacré à la Paix et à la Réconciliation nationale, par le président de la République José Eduardo dos Santos avec la devise " Unis, nous défendons la paix et la démocratie ". Jusqu'à sa fermeture pour rénovation, ce musée s'appelait Musée des Forces Armées.

Parmi les collections les plus impressionnantes, on peut citer les véhicules militaires (des deux camps) et la Renault rose du docteur Agostinho Neto, premier président angolais, pendant son exil au Congo-Brazzaville. La situation du musée au sein d'un monument à vocation militaire comme la forteresse S. Miguel lui offre un caractère d'exception. Les statues massives de figures historiques portugaises, comme Diogo Cão, Paulo Dias de Novais, Salvador Correia de Sá, Pedro Alexandrino da Cunha et Henrique de Carvalho, sont également exposées dans la cour.

Au-delà des collections militaires, la visite à la forteresse offre des vues spectaculaires sur la baie, sur la ville et sur l'île de Luanda. Un " must " !

L'église de Nossa Senhora do Cabo aurait été bâtie sur le site même d'une stèle dédiée à la Vierge Marie qui existait avant l'arrivée, en 1575, du premier envoyé du roi du Portugal au Royaume de Kongo. Sa construction a été achevée en 1669. L'église connaîtra plusieurs restaurations au cours des trois siècles suivants, les deux plus récentes datant de 1961 et 2003. Cette chapelle primitive dédiée à la Vierge Marie sur la Ilha do Cabo est sans nul doute l'une des premières constructions catholiques en Angola et en Afrique.

Le lycée français accueille près de 900 élèves, scolarisés de la petite section à la terminale. Il fait partie du réseau des établissements de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, l'AEFE. 

Visiter ce musée est un " voyage culturel " d'une petite heure dans divers domaines : ethnographie, élevage, agriculture, chasse, métallurgie traditionnelle, pêche, poterie, céramique, vannerie, tissage, religion et magie.

Le musée a été aménagé dans une très belle demeure du XVIII^e siècle, la " Casa Nobre ", classée patrimoine Historique et Culturel en 1981. C'est un très beau témoignage de l'architecture coloniale de cette époque. Son propriétaire était alors marchand d'esclaves, les esclaves étaient parqués puis embarqués depuis la " Casa Nobre ". Autre témoignage, douloureux, de cette époque.