Visitas – Puntos de interés Tarascón

Il serait dommage de passer par Tarascon sans visiter cette collégiale dont les flèches sont ornées d'inquiétantes gargouilles. Classée monument historique depuis 1840, elle est dédiée à sainte Marthe, dont les reliques sont conservées dans la crypte. A l'intérieur de l'église, on peut découvrir une impressionnante collection de tableaux, ainsi qu'un orgue monumental classé. Enfin, tournez aussi le regard vers les magnifiques vitraux qui ornent le choeur.

Cette très belle chapelle romane située au pied des Alpilles est l'occasion d'une belle balade. Une charte de Charles le Chauve atteste de la présence de cette chapelle dès 858. Elle faisait partie d'un site antique placée au carrefour des voies aggripienne et domitienne : Ernaginum, aujourd'hui disparu. Sa façade richement décorée et superbement conservée en fait l'une des plus belles de la région. L'intérieur très sobre comporte une nef à trois travées voûtées ouvrant sur une abside en cul-de-four. Dans l'une des travées, un cippe (petite stèle funéraire en forme de colonne, ornée d'une inscription) énumère les titres acquis par Marcus Frontonius Euporus, esclave grec affranchi. La chapelle classée Monument historique se visite, renseignements à l'office de tourisme.

Construit en 1648 dans le style de Louis XIII, sa façade donnant sur la place du Marché présente un balcon de pierre en encorbellement ainsi qu'une niche abritant une statue de sainte Marthe, la patronne de la ville. Dans la salle du premier étage, les sièges des Consuls, en boiseries murales et le plafond à la française sont d'époque. Des toiles de Bouguereau, représentant Napoléon III visitant les Tarasconnais lors des inondations sont également à découvrir dans cet ensemble fort bien restauré.

Sur les boulevards extérieurs, les anciennes portes de la ville. La porte Condamine (1379) est classée Monument historique. Une restauration récente lui a rendu en partie, son aspect d'autrefois. Un portail et une herse en bois rappellent sa destination de défense à l'époque où la ville était entourée de remparts. La porte Condamine a su conserver son aspect médiéval d'origine grâce aux deux tours rondes et crénelées qui l'entourent, même si les ravelins et le pont-levis ont aujourd'hui disparu. Elle ouvre sur le chemin menant à la ville d'Avignon et c'est par là que François Ier fit son entrée solennelle à Tarascon, le 3 février 1516, à son retour victorieux de Marignan.

On peut découper cette église en trois parties intéressantes. La première est la crypte, située à 3 mètres au-dessous du sol, elle est antérieure à l'ère chrétienne : un mur préromain a été mis à jour au cours de fouilles en 1979. Maintes fois remaniée, plus particulièrement au XVe siècle, elle renferme un sarcophage du IIIe siècle très ouvragé. Ce sarcophage contenant les reliques de sainte Marthe est de l'école arlésienne. Deuxième partie avec l'église supérieure. C'est l'un des plus beaux sanctuaires de Provence de style gothique. Construit sur l'emplacement d'un ancien édifice roman du XIIe siècle, il a conservé son remarquable portail coté sud, malheureusement fort mutilé à la Révolution. A noter les belles galeries de tableaux de Parrocel, Vien, Van Loo, Mignard, comme la copie en cuivre doré de la chasse reliquaire en or massif offerte par Louis XI. Enfin, troisième partie avec les orgues. Daté de la fin du XVe siècle, cet instrument fut doté en 1712 d'un splendide buffet polychrome inchangé depuis, et placé au fond de la nef centrale sur une tribune spécialement conçue pour le recevoir. Classé par les Monuments historiques depuis 1840.

Bâtie au XVIIIe siècle par l'architecte avignonnais Jean-Baptiste Franque, elle est de style baroque finissant. Les orgues du XVIIe siècle ont appartenu au couvent des Ursulines. Saint Nicolas est représenté sur le buffet. La statue exposée dans la travée de droite, appelée Vierge des Trinitaires, Notre-Dame-de-Lorette est d'une grande rareté. En marbre de Carrare, elle est coiffée d'une tiare à trois couronnes et porte un triple collier. Un dais monumental en bois doré du XVIIIe siècle est suspendu au-dessus de l'autel. Il est classé par les Monuments historiques.