Visitas – Puntos de interés Châteaubriant

Le père du Grand Condé l'aurait édifiée vers 1635 afin d'en faire un lieu de promenade. Cette butte artificielle fut rasée vers 1750. Et c'est sur cette place que se tint la foire jusqu'en 1963. La tour du Four Banal, l'un des vestiges de l'enceinte fortifiée est encore visible sur cette place.

À 3 km de Châteaubriant, sur la route de Laval, se trouve le site de la Sablière. Haut lieu de la mémoire liée à la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy y a organisé plusieurs camps d'internement pour opposants politiques, résistants et minorités. Le plus grand d'entre eux se situe sur le champ de course de Choisel. Le 22 octobre 1941, 27 otages dont Guy Môquet furent fusillés par l 'armée allemande, sur ordre du Führer, en représailles de la mort du Feldkommandant de Nantes, Karl Hotz, tué par de jeunes résistants français.

De la porte Saint-Michel à la porte de Couéré, qui était la voie reliant le château à Béré, on peut admirer la façade de l'Hôtel de la Houssaye, commandé en 1769 par François Hochedé de la Pinsonnais. Cette façade caractéristique du XVIII^e siècle, avec son porche d'entrée, ses balcons en fer forgé, ses fenêtres à impostes ; rappelle les hôtels particuliers conçus par les architectes Ceineray et Crucy. Les remparts de la ville close apparaissent entre la fin du XII^e siècle et le milieu du XV^e siècle. Ils sont pourvus de quatre portes : porte de Couéré vers Béré et Rennes, porte Saint-Michel-des-Monts vers Angers, porte de la Torche vers Soudan et Paris, porte Saint-Nicolas vers Nantes. La ville close avec ses faubourgs à chacune des quatre portes et le bourg de Béré forment la ville jusqu'au XIX^e siècle.

Un sol riche en minerai de fer, un territoire couvert de forêts et d'eau favorisèrent la naissance de la métallurgie dans le pays de Châteaubriant au XVII^e siècle. Les forges de la Hunaudière, le site de la Forge Neuve... les belles maisons des maîtres sont les vestiges nostalgiques d'une industrie qui connaît son apogée au XVIIe et XVIII^e siècles. Mais l'invention de la forge dite à l'anglaise concurrence la métallurgie au bois. L'usage du coke dans les hauts fourneaux et l'apparition de l'acier sonnent son glas. C'est en 1884 que le dernier fourneau, celui de la Hunaudière, cesse son activité.

Anciennement rue de la Poterne, on y voit encore des hôtels de l'Ancien Régime, surtout celui de la Bothelière. La grandeur de la rue du Pélican et les remparts délimitaient le quartier aristocratique de la ville au XVIIIe siècle.

Les anciennes halles en bois du XIIIe siècle se situaient là. Jugées dangereuses vers 1840, la construction de nouvelles halles, hors des remparts, nécessite de percer ceux-ci en 1784. Les conseils municipaux eurent lieu au premier étage du nouveau bâtiment.

Elle fut l'une des quatre portes encadrées de tours. Les ponts-levis furent remplacés par des planches, puis par des ponts de pierre vers 1690. Depuis 1838, il n'en reste que le montant droit.

Elle était aussi appelée rue Basse. Entre la porte du même nom et les halles se trouvent des maisons à colombages, en encorbellement, sur soubassement de pierres, comme la maison de l'Ange, construite au XVe siècle, qui porte un médaillon de schiste en souvenir de Sophie Trébuchet, mère de Victor Hugo, qui habita dans une maison voisine. La porte protégée par saint Jean n'a gardé, depuis 1824, que sa partie gauche.

Appelée jusqu'au début du XIXe siècle la rue de la Planche-Marguerite, elle mène à la porte de la Torche, à laquelle arrivait la rue de Rigale, une des premières de la ville au Moyen Age.

Elle accueillait, jusqu'en 1763, une magnifique chapelle transférée hors des murs pour cause de marché aux bestiaux. L'église Saint-Nicolas de style néogothique date du XIX^e siècle. On peut visiter la nef, la crypte et admirer la croix qui domine la nef, à droite. Un document de visite est disponible sur place ou à l'office de tourisme.

Partie intégrante de la Bretagne historique et du Pays de la Mée, la ville s'est constituée à partir d'un site, Béré, où s'était établie une motte primitive au Moyen Age et une foire, toujours actuelle, aujourd'hui millénaire. Elle se développe autour de son château, maintes fois remanié, sur fond d'affrontements entre la Bretagne et la France, liés à sa situation sur les Marches de Bretagne. La ville médiévale se constitue entre le XIII^e siècle et le XV^e siècle, entourée de fortifications. Ce sont ses vestiges que l'on admire dans le centre historique, autour de l'église Saint Nicolas. La ville, centre important de la métallurgie au cours des révolutions industrielles, a été profondément modifiée à l'époque moderne. Attendez-vous à découvrir à chaque coin de rue maisons à colombages, venelles, tours escalières et autres détails architecturaux qui mettent ainsi en relief la richesse du patrimoine local. Le coeur de ville médiéval est délimité par les anciens remparts, qui ont entouré la ville jusqu'en 1860. La Maison de l'Ange, l'hôtel de la Houssaye, la Porte Neuve, le passage Sophie Trébuchet, la Tour du Four Banal sont quelques-unes des curiosités de la ville.