Visitas – Puntos de interés Castres

Avec presque 150 m de voies, le réseau peut accueillir 14 petits trains électriques. Toutefois, par souci de réalisme, les animateurs limitent à une demi-douzaine le nombre de convois en circulation lors des périodes de présentation au public. Les reproductions de scènes sont amusantes, tout en faisant preuve de rigueur et de réalisme de certains sites, tels que le moulin de Lautrec ou le lavoir de Gourjade. Quant au musée du Chemin de fer, il témoigne de l'histoire de l'activité ferroviaire de la région et rend hommage aux cheminots.

La cathédrale Saint-Benoît a célébré son 300^e anniversaire en 2018. Elle abrite une collection de peintures de l'école toulousaine du XVIII^e siècle, ainsi qu'un ensemble baroque de première élégance : retable, maître-autel et baldaquin. La vieille dame conserve son clocher roman, de l'autre côté de la rue. Cette tour romane est le seul vestige de l'ancien monastère construit par les moines de Saint-Victor de Marseille. Elle fait l'objet depuis 1988 d'une opération de sauvetage.

Accessible depuis la rue de la Libération ou par la rue Alquier-Bouffard, en empruntant le passage Saint-Vincent, cet espace se trouvait à l'intérieur de l'ancien monastère Saint-Benoît. Avant la Révolution, elle s'appelait place des Ormeaux et accueillait le marché au bois et au charbon. Aujourd'hui, vous pourrez vous désaltérer, ou manger dans l'un des restaurants de la place.

Si le centre de Castres possède un charme certain, ce sont ses quais qui remportent la palme de la balade la plus agréable. Au fil des maisons de l'Agout et des monuments qui forment le patrimoine de la ville, le cours d'eau scinde la cité en deux et offre un cadre très apaisant. Le quai des Jacobins et le quai Tourcaudière fournissent un point de vue idéal sur les anciennes habitations des tanneurs et teinturiers et sur les anciens lieux de production des draperies et cotonnades. La traversée du pont de Metz offre une vue en enfilade sur les quais de l'Agout.

Ce quadrilatère, situé en face du jardin du Mail, abrita longtemps des régiments de cavalerie et d'artillerie. L'homme à qui il doit son nom reçu, de Napoléon lui-même, plusieurs commandements importants à la tête de l'artillerie. Une partie des anciens bâtiments, réhabilités et rénovés, héberge maintenant des services administratifs et municipaux, ainsi que des lieux de divertissement. L'ancien manège est par exemple devenu la salle Gérard-Philipe et le quartier est également la résidence du Centre culturel musical multimédia Lo Bolegason.

Cette place caractérise bien la réhabilitation du centre-ville de Castres. Les pavés de porphyre ont remplacé le goudron et le stationnement automobile a cédé la place aux arbres et aux jardinières fleuries. L'austérité de la façade néoclassique de l'hôtel Pereire contraste avec l'architecture contemporaine du Centre national et du musée Jean Jaurès. Un petit détour par la rue des Capitouls et celle du Consulat permet d'admirer la façade gothique de l'ancien évêché de Castres.

Tout au bout de la rue Tolosane, au niveau du boulevard des Lices, subsiste l'une des dix anciennes portes d'enceinte de la ville : la porte Tolosane. Les remparts de la cité furent abattus en 1629, sur ordre de Louis XIII, le roi craignait que Castres devienne un bastion protestant. De part et d'autre de la porte se trouvent deux folies, des pavillons d'ornement et de prestige construits au XIX^e siècle dans les jardins de riches demeures. Le boulevard des Lices résulte du comblement des fossés de la ville.

Cette place est l'une des dernières-nées des aménagements publics de la ville. Un petit édifice néoclassique, construit par des apprentis tailleurs de pierre, a remplacé un ancien garage. La rue des Boursiers, qui prolonge la place, a marqué jusqu'au XIV^e siècle la limite de Castres. Les soubassements des anciens remparts en pierre ou en terrasse subsistent partiellement dans les caves de certaines maisons.

Castres abrite trois hôtels particuliers classés Monuments historiques :

L'hôtel de Poncet : on apprécie les piliers ornés de Cariatides et d'Atlantes qui soutiennent la loggia Renaissance, ourlée d'une balustrade et de colonnes ioniques.

L'hôtel de Viviès : de style Renaissance, il fut bâti par monseigneur de Rozel, magistrat de la Chambre de l'Edit, au XVI^e siècle.

L'hôtel Jean Houlès, dit de Nayrac : construit en 1620 par un riche drapier, il est typique de l'architecture toulousaine. Tours d'angle et lucarnes ouvragées attestent du goût du propriétaire.