Restaurantes Belfort

Dans l'atmosphère élégante d'une maison bourgeoise, on peut donner carte blanche au chef et se laisser piloter de surprises en subtilités. On est à une des meilleures tables de la ville. Distingué en 2016 par Gault et Millau et le Michelin, le restaurant mérite vraiment le détour. Les tables intimes et élégantes, invitent à une dégustation gourmande à partager en famille, entre amis ou dans le cadre d'un repas d'affaires. Une cuisine classique et inventive, toujours délicate et des assiettes généreuses, merci au Chef François Eeckhoutte qui sait faire preuve d'audace avec des associations " Terre-Mer " ou en sublimant des produits du terroir et des produits plus exotiques pour mettre en éveil sens et papilles. Suggestions variées à l'ardoise ou à la carte ambitieuse : filet de féra du lac Léman cuit au plat, chlorophylle de jeunes pousses d'épinard, ravioles farcies d'une Mornay au comté et Savagnin ou bien Tataki de bonite panée aux graines de pavot, vinaigrette Ponzu, guacamole aux épices douces et radis daïkon cuit au soja, quelle poésie ! Même le menu enfant est soigné : oeuf bio cuit à 63 °C comme une carbonara, pavé de merlu grillé, purée de pommes de terre et légumes croquants, dessert au chocolat Grand Cru, chantilly au fromage blanc et vanille de Madagascar. La carte des vins est riche et judicieuse à prix modérés, exemple ce Saint-Peray blanc 2012 de chez François Villard.

Bienvenue à bord ! Ce restaurant associatif, végétarien et biologique, crée en 1979, est situé dans une jolie petite maison, un peu à l'écart du centre-ville (à proximité de l'hôpital). Au Pochon magique, le mot " convivialité " prend tout son sens (l'association qui le gère s'appelle La Conviviale). Avec ses trois salles et sa terrasse, le restaurant accueille dans un cadre animé. Le menu est copieux (entré, plat du jour, fromages, dessert), la cuisine délicieusement rustique, et le rapport qualité/prix excellent. Les assiettes défilent : salades paysannes, houmous, tartes, galettes de céréales, soupes, cakes de légumes, pâté végétal, avec souvent une large part faite aux légumineuses. Lieu alternatif prisé des Belfortains, le restaurant allie simplicité, plaisir et conscience écologique. La convivialité visée par l'association concerne aussi le travail de l'équipe : l'équité y est le fruit de l'autonomie dont chacun jouit, de la polyvalence et de l'égalité des rémunérations.

Derrière la façade ancienne de La table du Lion, dans un décor intime, le chef Christian et sa brigade élaborent une cuisine raffinée et savoureuse qui enchante les papilles. On ne peut pas se tromper en choisissant cette adresse qui est une des meilleures de Belfort. Une succession de plats gourmands qui s'aventurent vers les classiques, belles suggestions sur ardoise, émaillées de produits très frais et régionaux : croûte aux morilles à la crème comtoise, tête de veau à la sauce ravigote, sandre grillé aux fenouils, ballotine de boeuf aux carottes braisées. N'oubliez surtout pas de goûter aux röestis, croquants et fondants à qui nous donnons une mention spéciale. Une sélection de vins en bouteille ou au verre finissent de sublimer les saveurs en bouche. Les assiettes sont généreuses et c'est par gourmandise qu'on ira du côté des desserts, qui restent sur l'excellence : mousse au chocolat (comme chez maman), tarte de saison, biscuit au chocolat sur lit de caramel au beurre salé... Et pour ne rien gâcher, le service de la Table du Lion est sympathique et rapide. Le chef passe aussi à chaque table, discute avec ses clients, une étincelle dans l'oeil, heureux de leur faire plaisir.

Gérard et Carine vous accueillent dans le cadre chaleureux de ce bistrot spécialisé dans la viande qu'ils tiennent ensemble depuis mai 2014. Ils ont admirablement conservé l'esprit "bistroquet", le petit bistrot du coin avec de la très bonne viande et du très bon vin. Un rafraîchissent de la décoration s'imposait et c'est plutôt réussi ! Tout en respectant toujours l'esprit "bistroquet". Au choix, affiché sur de grands tableaux accrochés au mur : filet de boeuf cuit à l'unilatéral, pied de porc farcis, abats, hamburger maison... Une cuisine chaude est proposée jusqu'à 21h30 et le vendredi soir jusqu'à 22h30. Vous ne devriez pas être déçu par la carte des vins finement sélectionnés par le patron, un amateur averti, qui propose aussi du rhum. En saison, pendant l'hiver, vous pourrez également y déguster des huîtres. Le bon plan futé : les apéros dînatoires avec planchettes froides et chaudes. Une valeur sûre pour les habitués. Une belle découverte pour les autres. Réservations recommandées le midi.

Les murs sont noirs, mais pas les (bonnes) idées de cet établissement, avec une carte des vins - y compris au verre - (chenin d'Afrique du Sud) qui suscite l'intérêt, des formules sagement tarifées servies par des plats simples (ravioles de cèpes), mais goûteux. La carte " éphémère " décline plusieurs envies classicfood (tartare de charolais au couteau, noix d'entrecôte Ambeergen Angus), foodstreet (Bo Bun de poissons, Lion's burger) et plaisir (baba au rhum Dom papa). La décoration (meubles design et feuilles de journaux emplafonnés) et une entrée style lounge avec sa table basse et son canapé seront du goût des clients branchés. Service efficace.

Alors que ce genre d'établissement s'y faisait rare, voici un nouveau lieu pour manger un (bon) morceau ou boire un verre, du côté de la rue piétonne. Le porche débouchait autrefois sur une galerie d'art. Aujourd'hui, c'est sur la jolie véranda du restaurant que l'on tombe, un peu à l'écart du tumulte du faubourg, comme pour y faire une petite parenthèse. M. Bee, comme son nom l'indique, est le gérant alors que son épouse dirige un autre restaurant agréable : La Poste, sur le Faubourg des Ancêtres. La réputation des pâtisseries de ces établissements n'est plus à faire. La décoration, design et sobre, a été pensée avec goût : on croirait rentrer, sitôt franchis les rideaux noirs, dans un jeu de dames grandeur nature. A l'étage, une cheminée contribue à l'ambiance chaleureuse de cet établissement qui accueille tout au long de la journée : petit déjeuner le matin, puis carte brasserie et salon de thé... La nourriture, classique et très bonne, est servie par une équipe souriante.

Cet établissement est ce que l'on appelle un endroit où il fait bon vivre, et où on va créer d'agréables souvenirs. Vous y allez collégien, sur la superbe mezzanine, en toute intimité avec votre premier amour, lycéen à débattre des cours, étudiant vous descendez au rez-de-chaussée pour refaire le monde. Plus tard c'est en famille, ou avec les copains et les copines, que l'on y retourne pour se dire que la vie est bien faite. En tout cas, peut importe ce que l'on se dit, mais une chose est sûr, c'est qu'il y règne une excellente ambiance et les crêpes sont toujours aussi bonnes.

Le chef cuisinier, Bernard Treil, officie avec une touche personnelle très appréciée dans le cadre chaleureux et contemporain de l'espace restauration de l'établissement. La carte est certes standardisée Novotel mais elle change deux fois dans l'année et propose des plats du jour à choisir dans le " marché du chef ". Pour le reste, outre les grands classiques style brasserie - salade Caesar, tartare de boeuf, omelette, etc. -, les planchas à composer offrent un large choix de viandes ou poissons, garnitures et sauces. Une formule conviviale dont la cuisson préserve les saveurs... À proximité du bar & restaurant, et en libre accès : business corner, XBOX, Kinect, espace BD et retransmission d'événements sportifs.

Quelques tables qui font le trottoir et une terrasse agréable, joliment décorée de fleurs et d'arbustes. Admirez au fronton boisé style brasserie les vaches rousses, blanches et noires sur lesquelles veillent les montagnes du peintre terrifortain Daniel Boulanger. Le service rapide et attentionné ; la bouteille de vin blanc qu'on vous présente spontanément en seau à glace. Un plat du jour de qualité ; émincé de lotte sauce curry ou quelques suggestions sur l'ardoise ; petit sauté de pétoncles au yuzu et champignons de Paris, filet de dorade aux asperges à l'ail des ours, brochette de magret de canard en douceur d'abricot, tête de veau sauce rémoulade. Pour ceux qui n'auraient pas encore l'eau à la bouche, une belle carte de salades ou le menu régional comme la fondue, à fondre de plaisir. La clientèle d'habitués témoigne du top de la maison et, outre la cuisine du chef Vincent Favre, goûte les banquettes confortables de la spacieuse mezzanine à laquelle mène un escalier en chêne. On peut y prendre de la hauteur tout en profitant d'une ambiance souvent animée au déjeuner.

Très bon accueil de Hassan qui gère l'établissement tout près du Carré d'As, en plein centre de Belfort. Il se met en quatre pour vous satisfaire avec sincérité et gentillesse. C'est sans doute pour faire contre-poids à ses déboires : dégât des eaux dans la salle de restaurant, problèmes d'assurance avec sa propriétaire... On s'installe donc dehors, sous les arcades et par tous les temps. On pourra déguster sur place ou emporter les mezzes libanais d'une carte classique, à des prix très abordables, sans doute parce que la cuisine n'est pas toute maison. Les feuilles de vigne, le hummus, le chawarma semblent tout droit sortis d'une boîte industrielle... Seuls les falafels étaient frais et délicieux. Dommage !

Cet établissement reste en tête du classement des belles tables du Territoire de Belfort pour notamment son fameux pot-au-feu Dodin Bouffant mais pas que. Le Pot-au-Feu, c'est aussi de belles spécialités régionales mitonnées par madame la chef qui ne déçoit jamais. Son baeckeoffe au foie gras de canard et son coq au vin jaune sont, au même titre que le pot-au-feu, des incontournables de la maison auxquels viennent s'ajouter quotidiennement des plats du moment qu'elle cuisine en fonction du marché et des saisons. La carte des vins est un hommage à la région et aux régions voisines mais elle sait aussi nous amener vers des crus très éloignés de Belfort. Chaque mois, ce restaurant vous mitonne un menu thématique ou autour d'un produit star. De quoi revenir régulièrement... 

Chez Lulu de Cavagnac, à la fois bar à vins, restaurant et épicerie fine, bien situé entre la vieille ville et le centre, retrouvez toutes les saveurs et la chaleur du Sud-Ouest, accent compris ! Rien n'a été laissé au hasard dans la décoration de ce petit lieu tendance, entièrement vitré sur rue. Les brico-éclairages - lustres en verres à pied, en bouteilles ou en boîtes de conserve - participent à l'ambiance joviale du bistrot, tout comme la cave joliment mise en valeur derrière une vitre XXL. Duo ou grandes tablées peuvent être accueillis dans la salle de restaurant conviviale, pour découvrir plus d'une cinquantaine de crus dont plusieurs dizaines proposés au verre. Lulu propose, bien entendu un large éventail de bordeaux mais pas uniquement puisque la carte offre une fine sélection de vins de toute la France. Et pour accompagner le précieux nectar, plusieurs planchettes à déguster : charcuterie - fraîchement découpée devant vous -, foie gras (Lafitte), caviar (Sturia), ou fromage - tomette de brebis aux piments d'Espelette, coeur d'Alvignac, bouyguette du Tarn, fondant de Fedou... À la carte figurent également pâté de canard et rillettes de poisson, mais aussi champagne, apéritifs et digestifs ou cafés et thés. En semaine, le chef sert pour déjeuner un menu du jour, composé d'un plat, généralement viande ou poisson au choix, et d'un dessert. Amoureux du Sud-Ouest, Ludovic Cachot propose une cuisine authentique, élaborée à partir de produits régionaux frais. Côté épicerie, les paniers gourmands, à offrir ou à consommer, et la riche sélection de produits du Pays basque feront entrer le soleil dans votre cuisine !

Un petit restaurant agréable, bien placé dans la vieille ville et servant des spécialités alsaciennes. Doté d'un bon rapport qualité/prix, il est idéal pour une soirée entre amis. Le décor est simple et l'accueil chaleureux. Les spécialités sont nombreuses : tartes flambées, choucroute, boîtes chaudes, jambon aux morilles, salades... Les flammekueches (tartes flambées) sont à la hauteur de leur réputation et bien garnies. Cependant, le baeckeoffe (plat traditionnel à base de pommes de terre, viandes et de légumes) laisse un peu à désirer. Attention aussi à la petitesse de la salle, et prévoir une soirée en petit comité.

En vieille ville, à hauteur de la galerie d'art du vieux Belfort, se trouve là un restaurant particulièrement bien installé sous les arcades naissantes de la place de l'Étuve, et qui, de loin, donne vraiment l'impression d'être " au pied du lion ". Ce restaurant traditionnel propose, entre autres, une cuisine du terroir et des grillades au feu de bois qui sont les vedettes de la carte. Viandes et poissons côtoient les plats de saison dans un large choix de menus pour toutes les bourses !

Les pieds sur le tapis d'herbe, entouré d'un mobilier aux couleurs bariolées et les yeux rivés au-delà de la véranda (aux parois coulissantes) située au premier étage d'un bâtiment toisant la Seine belfortaine, vous pourrez goûter des plats simples et parfois recherchés par les amateurs (grenouilles, andouillettes 5A). Le menu du jour (ex : salade de concombres tomates ananas, coq au vin-spätzels, tartelette aux pommes) est réalisé à partir de produits faits maison ou avec les artisans locaux. C'est aussi un bar où déguster une coupe de crémant d'Alsace ou un verre de bon rhum.

Franchise implantée à l'international depuis 1993, Cigköftem est une chaîne de restauration rapide turque et vegandary. Directement inspirés d'une recette de cuisine traditionnelle végétarienne turque, les çigköftem se mangent froids. Ces sortes de boulettes, à base de boulghour et auxquelles on ajoute 18 sortes d'épices, vous sont proposées en boîtes de différentes tailles, accompagnées de sauce aigre-douce, d'aromates frais, de citron et de salade. Une version non piquante est aussi servie à l'attention des plus petits. On décline aussi les çigkötem en sandwich yufka ou burger. Ceux qui préfèrent manger chaud choisiront les Içli köfte, boulettes oblongues farcies à la pomme de terre ou au fromage. Attention à la digestion qui n'est pas toujours facile pour les estomacs délicats ou non initiés. Même si l'accueil est sympathique et la localisation hyper centrale face à la gare, on n'est pas fans de ce concept de restauration rapide, selon nous, moyennement réussi. 

Il y a quasiment toujours du monde au restaurant de l'hôtel Saint-Christophe ! Certes l'établissement est idéalement situé, sur la place d'Armes avec une belle terrasse aux beaux jours mais ce ne sont pas les seuls atouts de la maison. Attablés, vous y découvrirez une cuisine fine, fraiche et goûteuse. En hiver et en été les cartes sont différentes. En hiver, une carte resserrée qui change très régulièrement vous proposera de bons plats traditionnels. En été, les stars de la carte sont les poissons et les copieuses salades-repas à 14 € au poisson, au camembert, végétarienne, fermière, la spéciale Saint-Christophe etc. Le menu du jour à 18 € est un vrai menu soigné et d'un très bon rapport qualité/prix. Petite astuce futé, si vous n'avez plus très faim pour le dessert et que vous êtes gourmands, n'hésitez pas à réclamer le café gourmand ! En plus d'être très bon, vous pourrez dicter votre choix en choisissant vous-mêmes vos douceurs !