Visitas – Puntos de interés Montbéliard

Ce centre tente de vulgariser le monde de la science et de la technique à des non-initiés. Pari réussi, petits et grands sont avides de faire de nouvelles découvertes. Vous ne serez en aucun cas déçu par ce parc qui permet de rendre la science accessible à tous par le biais d'expositions temporaires, ainsi que différentes animations. Les enfants parcoureront joyeusement l'île de la découverte pour une approche ludique de leurs sens, ainsi que la forêt mystérieuse, une vraie merveille présentant les différents milieux naturels comtois. Des expositions temporaires sont réservées aux plus grands et sont autant de découvertes grâce à un parcours interactif.

Tout comme le château, les halles imposent par leur architecture. Construites fin du XVI^e et début du XVII^e sur les bases de précédentes halles en bois plus primitives, elles expriment la régularité et la symétrie caractéristiques de la Renaissance germanique. Parmi ses fonctions occupées, on retiendra le Conseil de régence et le Tribunal civil sous la Révolution pour aujourd'hui retrouver ses fonctions administratives. Une halte au coeur du centre à faire en se promenant ou en faisant du shopping dans les boutiques qui occupent désormais le rez-de-chaussée.

Montbéliard, deuxième ville du département, pèse lourd pour l'activité économique régionale, avec les usines PSA basées à Sochaux. Elle s'est néanmoins adaptée aux nouvelles attentes des habitants. Ville plaisante et très animée, le centre presque entièrement piétonnier demeure concentré autour de quelques rues principales. La rue des Febvres, piétonne et commerçante, mène place Saint-Martin et au musée Beurnier-Rossel (1772-1774). La rue de Belfort, très pittoresque, concentre de beaux édifices, d'élégantes façades anciennes, de nombreuses boutiques et des petits restaurants engageants. Les ruines au bout de la rue du Château ont été réhabilitées au début du siècle. C'est dans cette rue que naît Jean Daignaux, colonel d'aviation (1891-1940), héros de la Seconde Guerre mondiale. On se rendra évidemment place Saint-Martin, pour le temple protestant et le musée. À voir également sur la place, la maison Forstner (XVI^e siècle), au décor italianisant, colonnes et chapiteaux des ordres classiques et une belle porte datant de 1751. Place d'Orient se tient le marché. On prend les gâteaux (en petit comme en grand format) et les chocolats Chez Didier, faubourg de Besançon, Chez Zusatz, dans le carré piéton ou à la Chocolatière, 15, rue de Belfort (spécialité de galets au chocolat parfumés au kirsch). On peut également visiter la ville en suivant le parcours et les oeuvres de Schickhardt. Débutons par le temple luthérien Saint-Martin (le plus ancien de France) construit de 1601 à 1604. Il a bénéficié depuis d'une large restauration entreprise en 1991. Continuons avec le Conservatoire de musique, anciennement le Logis des Gentilshommes et le bâtiment des Halles (1536 à 1628). À voir également deux édifices du XVIII^e siècle, l'Hôtel de Ville, de style néo-classique dessiné par Philippe de la Guêpière et le Centre d'Art et de Plaisanterie, datant de 1719. La période de Noël est particulièrement intéressante pour flâner dans ces rues car le marché de Noël et les lumières de Noël donnent un aspect féerique à cette balade. À faire absolument dans la région !

Contrairement au reste de la Franche-Comté, le Pays de Montbéliard fut très réceptif au protestantisme luthérien (et par conséquent, plutôt hostile au catholicisme). Cela peut s'expliquer en partie par le fait que Montbéliard était alors sous domination allemande et gouvernée par la famille Wurtemberg pendant plus de quatre siècles. Construit par Heinrich Schickhardt en 1604, le temple Saint-Martin, le plus ancien édifice français du culte luthérien, fut le couronnement de la politique religieuse menée par le prince Frédéric, duc de Wurtemberg, et permit d'asseoir le protestantisme comme religion du pays. Vous pourrez donc admirer la beauté de son architecture ainsi que son plafond à caisson, son orgue et son escalier à vis.

Plus grand bâtiment de France en ossature bois et isolation de paille, La Damassine se veut pédagogique avec la sensibilisation du grand public à l'éco-construction et les économies d'énergies. Elle a également pour objectif de promouvoir le patrimoine rural, notamment par le biais des vergers et de multiples animations autour de la culture des arbres fruitiers, de la faune et de la flore. La mise à disposition d'aménagements tel qu'un pressoir, une miellerie et des cuisines professionnelles permet à chacun de bénéficier de conseils avisés pour l'entretien des vergers, et venir presser ses fruits pour réaliser ses jus. Un lieu unique et exceptionnel à visiter absolument. 

À deux pas des halles, cet hôtel particulier du XVI^e siècle est remarquable à bien des égards. Son architecture attribuée par défaut (pas d'archive) à Abraham Morlot, frère du fondateur des forges de Chaget, se distingue notamment par sa façade principale en pierres de taille teintée de jaune de grande qualité. Une beauté architecturale aux accents antiques (pour les uns) ou versaillais (pour d'autres) qui fait se côtoyer frises, modillons, oculi et de nombreux motifs sculptés. Charme de la pierre et élégance du style pour la " maison des Princes " classée Monument historique depuis 1921. La façade est visible depuis la rue. Pour en visiter l'intérieur, vous pouvez séjourner à la maison d'hôtes " Les balcons du prince " ou attendre les journées du patrimoine.

Cet édifice imposant, de la seconde moitié du XIX^e siècle (bâti de 1850 à 1875), rue Saint-Maimboeuf, du nom de son patron (un moine irlandais), consacre le retour de la ville dans le giron de la sainte église catholique, après avoir été plusieurs siècles durant un foyer réformé. Un abondant décor de style néo-renaissance orne les façades. À l'intérieur, un retable en bois polychrome fait face à un orgue de bois de mêmes proportions (10 m de haut).

Ce circuit pédestre de 3 km permet de découvrir le centre historique de Montbéliard sur les traces de Heinrich Schickhardt, architecte du XVI^e siècle, dont l'oeuvre a été préservée sur la ville, notamment l'église Saint-Martin ou encore le logis des gentilhommes qui fait partie du château des ducs de Wurtemberg. Vous voici donc parcourant les ruelles pavées, admirant l'architecture et l'ingéniosité de notre homme. Des panneaux installées tout au long du parcours vous content l'histoire de chaque site.