Visitas – Puntos de interés Châlons-En-Champagne

Laissez les gondoles à Venise. La Venise pétillante c'est ici ! Larguez les amarres et laissez-vous guider par votre pilote sur les méandres des canaux qui traversent la cité. Au fil des anecdotes qui agrémenteront votre périple, vous découvrirez tous les secrets et les richesses du patrimoine chalonnais. Dans un écrin de verdure, l'architecture de la ville se dévoile : le château du Marché, le couvent Sainte-Marie, l'église Notre-Dame-en-Vaux... sans oublier le clou du spectacle qui vous attend dans la galerie de la rue Lochet.

Le recouvrement du Mau dans le prolongement de la place Godart a permit, en 1882, d'élever cette halle destinée à accueillir le marché aux produits comestibles. Combinant le fer et la fonte, elle est tout à fait caractéristique des constructions métalliques de la fin du XIX^e siècle. Construite sur le modèle des Halles parisiennes (Baltard), elle est classée depuis 1988 monument historique. Objet d'un vaste projet de rénovation dans le respect de l'architecture d'origine, elle a retrouvé depuis 2000 sa vocation de marché couvert, alliant esthétique et modernité des installations. La partie basse des travées est désormais close par des panneaux en verre. La partie supérieure, qui comportait des claires-voies de bois, a été restituée a l'identique avec une doublure de verre. Les mûrs bas de la façade sont en briques rouges et noires et forment un motif géométrique en losanges. (H) allez-y !

Situé au bord du Nau et installé dans une magnifique maison à pans de bois, l'Office vous propose de découvrir Châlons-en-Champagne, dite la Venise pétillante : L'EAU'dyssée, l'incontournable balade en barque commentée sur l'histoire et le patrimoine architectural et naturel de la ville ; Métamorph'eau'ses la nuit avec des spectacles son et lumière sur les monuments que l'on peut admirer de la barque ; L'Ep'Eau'pée, créée en 2021 qui propose une balade tournée vers la nature. Mais aussi : petit train, location de vélos, segways, trottinettes électriques...

Châlons-en-Champagne possède de jolis jardins en centre-ville, que l'on nomme ici "jards". Aux abords de l'avenue du Général-Leclerc, où l'on peut stationner gratuitement, le Grand Jard s'étire jusqu'au canal. Ce jardin, aménagé au XVIII^e siècle, est doté d'un kiosque à musique du XIX^e siècle. Toutes les générations se croisent le long des allées bordées de marronniers, et, dans les bassins, les enfants inventent des jeux tandis que les boulistes et les pêcheurs s'adonnent à leur plaisir, créant des animations de passage. Deux fois par an, la fête foraine installe ses attractions, musique et lampions et à l'occasion, on peut y voir aussi se dresser des chapiteaux, comme lors du Festival Furies, pour des spectacles et des bals. D'une passerelle, on joint le Jard Anglais, entre canal et Marne, pour des promenades calmes sous de vieux marronniers ; on continue la balade le long du chemin de halage jusqu'à l'écluse ou dans l'autre sens jusqu'au pont du canal Louis XII. Et puis il y a le Petit Jard, de l'autre côté de l'avenue du Général-Leclerc, par lequel on rejoint le centre-ville dans un cadre enchanteur, redessiné au XVIII^e siècle. Son arboretum fut créé en 1938.

Sur cette belle place, souvent appelée place Notre-Dame, se dresse fièrement cette majestueuse église qui tire son nom des trois ruisseaux qui la bordaient, formant une vallée, d'où le nom de vaux. Cet édifice aux volumes impressionnants est aujourd'hui classé au Patrimoine mondial de l'Unesco. Véritable emblème de la ville, elle fut construite de 1157 à 1217 dans un style dit de transition, empruntant des éléments romans et gothiques. Par la suite peu remaniée et endommagée, elle fut l'objet, au XIX^e siècle, d'une restauration attentive. Elle fut longtemps une collégiale abritant une communauté de chanoines (son cloître démoli fait l'objet d'un musée) et la plus importante paroisse de la ville. Des flèches recouvertes de plomb surmontent les deux tours et se reflètent dans le Mau, deux autres flanquent le chevet, un vaste porche protège le magnifique portail latéral sud. A l'intérieur, l'harmonie des proportions et la délicatesse de la lumière ravissent le visiteur. Quant au carillon datant du XIX^e siècle, pourvu de 56 cloches, il est l'un des plus grands d'Europe. Si vous souhaitez en apprendre plus sur l'histoire de l'édifice, l'Office de tourisme vous propose une visite audioguidée ou interactive gratuite, en 10 étapes, de la nef au cloître en passant par ses flèches, la chapelle de la Vierge, la relique du Saint Nombril et bien d'autres richesses comme ses vitraux, ses tableaux de Frère Luc, ses dalles funéraires et son célèbre carillon.

Un bel exemple d'architecture classique, construit entre 1772 et 1776 par l'architecte Nicolas Durand, à l'emplacement d'un édifice Renaissance. Ce bâtiment ferme la perspective de la rue de la Marne. Représentative de la période néoclassique de la fin du XVIII^e siècle, la façade est précédée d'un perron agrémenté de quatre lions de pierre qui ravirent Victor Hugo, lors de son passage dans la ville en 1838. Une plaque rappelle que le soldat inconnu américain y fut désigné en 1921. C'est aussi très souvent un lieu d'exposition.

Ancien cirque municipal, l'immeuble fut achevé en 1899 et héberge depuis 1985 le Centre National des Arts du Cirque. Avec son architecture typique de la fin du XIX^e siècle, il fait partie des rares établissements de ce type encore existants en France ; il est d'ailleurs inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1984. Cet édifice élégant abrite aussi un centre de ressources ainsi qu'un centre de formation professionnelle. Toutes les disciplines du cirque, et particulièrement du nouveau cirque, sont enseignées ici à de jeunes gens venus non seulement de France et d'Europe, mais du monde entier. Le cirque s'ouvre aussi pour accueillir d'autres manifestations, comme le festival Furies.

Ce musée se situe dans l'ancien Vidamé de Châlons, une habitation pleine de charme, dotée d'un portail de 1625. C'est la demeure des Garinet qui est réinstallée ici, à l'identique. Au siècle dernier, la veuve de Jules Garinet lègue à la ville les collections d'objets d'art et de curiosités de son mari ainsi que leur mobilier. On y admire aussi de nombreuses peintures du XIV^e siècle au XIX^e siècle, ainsi que 99 maquettes d'églises et cathédrales de France, oeuvres du docteur Mohen. A savoir : prévoir d'arriver tôt en hiver, car la salle du premier étage ne dispose pas de système d'éclairage...

C'est ici, sur la place des Buttes que Lucien et Huguette Cordier exposent toute une collection de machines à coudre anciennes. Une exposition qui retrace l'histoire de cet outil qui à traverser le temps. Plus de deux-cent modèles à découvrir datant de 1850 à 1980, de toutes les marques. Un musée surprenant, qui nous fait remonter des souvenirs et qui nous fait découvrir l'histoire de la machine à coudre et de la ménagère qui l'a utilisée.

Les cours d'eau qui sillonnent la cité constituent un des charmes de la ville. Le Nau agrémente le Petit Jard et le château du Marché, qui se mire dans ses eaux. Il se cache ensuite sous la rue Lochet pour réapparaître quai des Arts, puis conflue avec le Mau, en face du palais de justice. Le Mau, lui, pénètre dans la ville par le pont Mauvillain, connu pour son arche en coquille. Il rafraîchit les jardins de la préfecture puis reflète les pans de bois et les belles pierres châlonnaises jusqu'au pont de Putte-Savatte (rue Croix-des-Teinturiers). Ensuite, le cours d'eau disparaît sous la place du marché et revient au grand jour à côté de Notre-Dame-en-Vaux et récupère un peu plus loin les eaux du Nau. C'est à cette confluence que fut installé le port de la ville en 1377. La rivière poursuit vers le pont Saint-Antoine ou pont de Mariniers pour retrouver les eaux du canal Saint-Martin. Le canal qui relie celui de Louis-XII au canal Saint-Martin et traversant la ville laisse un méandre tranquille dans le Jard, le long duquel les pêcheurs s'installent. L'écluse devient spectacle quand une péniche passe. Des promenades à faire, des ponts à traverser...

Villégiature ! Inauguré le 13 septembre 2012, l'Espace Châlons Ville d'art et d'histoire s'offre comme la première étape pour visiter la ville. Ici, à deux pas du centre, au deuxième étage de la Maison du patrimoine et de l'architecture, se trouve une exposition permanente, utilisant les moyens les plus modernes, pour faire découvrir l'histoire de Châlons jusqu'à aujourd'hui. Dans le premier espace, le visiteur déclenche le film en s'approchant de l'écran : en dix minutes, il se fait une idée claire et générale de l'histoire de la ville... Une borne géographique situe les éléments que l'on choisit sur un plan et permet de tracer soi-même son itinéraire de visite. Pour les enfants, une " matériauthèque " présente différents matériaux de construction (craie, torchis) et une table interactive propose des jeux (puzzle, memory) autour des éléments du patrimoine.

Pas question de rester cloîtrés ! Derrière Notre-Dame-en-Vaux, ce musée réunit les vestiges du cloître médiéval construit en 1170 par les chanoines de la collégiale. L'endroit fut démoli en 1759 et 1766, laissant ainsi place à d'autres constructions, qui réutilisèrent d'ailleurs des pierres taillées dans leurs fondations. Lors de récentes démolitions, des découvertes fortuites appelèrent à des fouilles plus méthodiques. Ainsi le cloître fut partiellement remonté à la surface et recollé. C'est en 1978 que fut inauguré le musée qui l'abrite. Une portion d'arcature reconstituée permet d'admirer les statues-colonnes et la qualité des sculptures. On peut ainsi imaginer la splendeur de cette oeuvre d'art. Pour le visiter, pas de billet unique mais un pass donnant accès à trois musées.

Cette très belle église châlonnaise, encastrée dans un pâté de maisons en plein centre-ville, existait déjà au IX^e siècle. Elle fut reconstruite vers 1170, prenant alors les atours d'un art gothique encore très empreint de style roman, avant d'être considérablement remaniée au XIII^e siècle, sans pour autant que l'on ne touche à son élévation. Au XVI^e siècle, elle est dotée d'un nouveau choeur polygonal. Les chapelles qui l'entourent présentent un ensemble remarquable de vitraux. Les verrières de la Passion, du Jugement Dernier et de la vie de la Vierge ou de Saint Alpin face à Attila sont magnifiques.

Dans l'onglet Brochures/Informations du site (page d'accueil), vous pouvez télécharger (ou consulter) la brochure Champagne-Ardenne Tourisme et handicap. Par ailleurs le site dispose d'un système de grossissement des caractères et est en train de construire un lien spécifique pour les malvoyants. Une bonne initiative.