Visitas – Puntos de interés Issoudun

Le musée de l'Hospice Saint-Roch occupe l'emplacement de l'ancien Hôtel-Dieu fondé au XII^e siècle et reconstruit au XV^e siècle. Ce vaste et bel édifice comprend une chapelle érigée à la fin du XV^e siècle (magnifique arbre de Jessé gothique), les salles des malades du XII^e siècle et deux ailes des XVII^e et XVIII^e siècles. Sur plus de 2 000 m², s'articulent autour de quatre thèmes : la sculpture ancienne, la pharmacie, les arts extra-européens, et la création contemporaine. Vous pourrez admirer les sculptures et objets gaulois, gallo-romains et mérovingiens, les salles de peintures du XVI^e au XVIII^e siècle, la salle du Clavecin de Jean Denis avec ses tableaux de maîtres et son mobilier du XVII^e siècle, ou encore la collection d'arts africains et océaniens des missionnaires du Sacré-Coeur. La pharmacie du XIX^e siècle est également admirable avec les collections de botanique, le laboratoire, les pichets en étain, les plats à barbe, et autres mortiers du XV^e siècle. Depuis 1995, une extension abrite les expositions temporaires consacrées à des artistes de notre siècle (Fred Deux et Cécile Reims notamment). Belle collection d'art contemporain. Un musée éclectique très riche.

L'office de tourisme du Pays d'Issoudun est installé dans une belle maison à pans de bois du XV^e siècle. Notez qu'il propose des visites guidées de la vieille ville et de ses principaux monuments sur rendez-vous (beffroi, remparts, basilique du Sacré-Coeur, église Saint-Cyr...). Une visite de la Tour Blanche entre avril et septembre est également au programme. L'office de tourisme a édité un livret qui présente les curiosités de la ville et les activités qu'on peut y pratiquer. L'information concerne aussi les communes voisines du Pays d'Issoudun.

Cette tour fortifiée fut construite de 1195 à 1202 à la demande de Richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine. Après sa mort, et grâce au mariage de Louis de France et de Blanche de Castille, la tour reviendra au royaume de France. Vous découvrirez l'histoire de Blanche de Castille et la salle des gardes, avec une scénographie récente de Giovanna Piraina. Trois niveaux et la terrasse se visitent. Au sommet de la tour, un panorama imprenable - un point de vue unique - sur la ville et ses alentours se dévoile. Une maquette représente la ville au XVII^e siècle. Pour faire suite à la grande fête médiévale organisée chaque année, depuis 1995, et afin de redonner de l'attrait à la Tour Blanche, Yan Defrasne, responsable de l'office de tourisme, a décidé de créer un festival de théâtre de rue. C'est ainsi que depuis 1999, au début du mois de mai, vous pourrez assister aux Fêtes de la Tour Blanche : des concerts, des représentations théâtrales, un pique-nique, et l'inévitable feu d'artifice ! Un programme festif, où les spectacles sont gratuits, qui fait d'Issoudun le principal rendez-vous de théâtre de rue dans le sud de la région Centre.

Le centre culturel Albert Camus a été rénové en 1998. Il propose sur un même site une salle de spectacles, un hall d'expositions et une médiathèque-centre d'archives. Dans le vaste hall, ont lieu des manifestations comme le salon du livre jeunesse en début d'année. La salle de spectacles accueille 750 personnes. On peut y assister à des représentations de théâtre, à des concerts, à des spectacles d'humour ou destinés à un jeune public. La programmation est variée et de qualité, pour des prix très raisonnables. En 2018, on y verra notamment Guillaume Meurice, le Revizor, Kids de Fabrice Melquiot, des derviches tourneurs, Thierry Machuel...

Sa fondation remonte au IX^e siècle, mais elle a été partiellement reconstruite au XV^e siècle, puis remaniée au XVIII^e siècle. Cette église a été restaurée récemment. Il faut admirer la très belle verrière du XV^e siècle en style gothique flamboyant. Les vitraux représentent la vie de saint Cyr et de sainte Julitte. D'autres beaux vitraux datent du XIX^e siècle. Louis XIV a fait don de six grands flambeaux en bois doré et sculpté qui sont toujours sur l'autel. On peut voir également une Vierge du XVII^e siècle et les bâtons des confréries des Jardiniers de Saint-Fiacre et des Vignerons de Saint-Vincent.

L'office de tourisme d'Issoudun a mis en place un parcours intitulé Les clés de la ville qui vous permet de découvrir ou redécouvrir la ville en dix-sept sites emblématiques. La visite commence par la plus vieille maison de la ville, qui n'est autre que l'emplacement de l'office de tourisme- pratique ! Vous traverserez ensuite le quartier du Château, le quartier Saint-Jean en passant par les différents espaces verts de la ville. Pour vous aider, un petit dictionnaire des mots-clés de la ville vous présente les grands noms et spécialités d'Issoudun.

Tarif : gratuit.

Durée : 1h30.

Difficulté : facile.

C'est un très joli pont du XVI^e siècle à deux arches sur le cours de la Théols, la rivière qui traverse la ville et qui a favorisé l'essor des tanneries. Proche de l'hospice Saint-Roch, c'est l'un des seuls vestiges de cette époque dans le quartier. Le site est agréable avec un jardin de ville devant le musée (belles glycines) et le très bucolique jardin François Mitterrand qui s'étend en bord de rivière.

Le beffroi du XII^e siècle était l'une des sept portes de l'enceinte qui protégeait la ville. Elle donnait accès au quartier du château. Démantelé pendant les guerres de religion, le beffroi a été restauré dans un style Renaissance. Des prisons " sûres et saines " y avaient été aménagées, qui ont servi jusqu'à la Première Guerre mondiale. On y a trouvé des graffitis gravés par des prisonniers de 1914-1918. Il ne se visite pas, mais sa vue reste impressionnante.