Visitas – Puntos de interés Châteauroux

Créé en 1981 au coeur de la ville, le parc de Belle-Isle s'étend sur 21 ha et offre un espace de promenade très agréable notamment autour du lac, en fin d'après-midi. Depuis sa création, les arbres ont pris leur place, et la nature a repris ses droits donnant au lieu un cachet naturel et paisible. Aménagé pour la détente, il permet aussi quelques activités nautiques telles que la baignade (surveillée en été), la planche à voile et la pêche à la ligne. Les Castelroussins prennent plaisir à se retrouver ici, sur les pelouses ou à la buvette de la guinguette les soirs d'été. Un lieu charmant et surtout très convivial (voire même familial) qui a ses habitués, le tout dans une ambiance de vacances décontractée.

La tradition veut que Guillaume I^er de Chauvigny, de retour de croisade, ait décidé de la construction de ce couvent vers 1214. Cette thèse est remise en question et il semble bien que sa fondation soit postérieure. Il n'est pas non plus certain que l'établissement ait été fondé par le moine Filponti dit Bonencontre, compagnon de saint François d'Assise. Toutefois, on peut affirmer que le couvent des Cordeliers est un des couvents de ville parmi les plus anciens de France et un des mieux conservés. Il a le plan type des bâtiments de l'ordre franciscain caractérisé par un extrême dépouillement. L'église de 50 mètres de long par 9,70 mètres de large est une halle à prêcher sous une charpente en bois de 18 mètres de hauteur. Un vaisseau unique sans transept, au chevet plat, sans déambulatoire ni collatéraux, précédé d'un porche XVII^e siècle, puis d'un beau portail XIII^e siècle. Une partie des vitraux déposés en 1876 a été égarée et il ne reste plus à admirer que la Rose du Jugement dernier datée du XIII^e siècle. Sauvé par René Pêcherat, le couvent conserve de belles arcades et un agréable jardin. Le couvent des Cordeliers est devenu lieu d'exposition, il accueille aussi le salon du livre L'Envolée des Livres au mois d'avril.

Le parc Balsan était la propriété d'une famille de riches industriels. La famille Balsan possédait là une manufacture de draps (fabrication d'uniformes pour l'armée) et son château (XIX^e siècle). La ville a racheté l'ensemble et le réhabilite petit à petit. Dans ce quartier neuf près de l'IUT et des logements étudiants, ce grand parc de quarte hectares et demi est un poumon vert bien agréable aux bords de l'Indre. Les arbres ont fait l'objet d'une étude pour abattre les plus mal en point et en replanter de nouveaux en 2014 et 2015. Des allées ont été redessinées pour les piétons et les deux-roues. Le parc comporte des pelouses, des espaces plus champêtres et des lieux de détente. Les voitures y sont interdites, sauf dans un périmètre restreint pour l'accès au château.

De style néoroman, cette église a été édifiée sur les plans de Dauvergne, inspiré par l'église d'Issoire dans le Puy-de-Dôme, et terminée en 1882. Une Vierge dorée de 6 mètres de hauteur est perchée sur la coupole et son clocher s'élève à 50 mètres. A l'intérieur, une série de chapiteaux de Girault-Dupin et les colonnes du choeur de granit veiné. Une Pietà du XVI^e siècle a été réinstallée dans une chapelle.

Au sud-ouest de Châteauroux, la commune de Saint-Maur dispose elle aussi d'un écrin de verdure exceptionnel sur les bords de l'Indre. Cette Coulée verte comprend deux espaces verts aménagés, le parc des Planches et le pré Bonnet, ainsi que deux espaces bleus, le lac des Balastières (dont vous pouvez effectuer le tour à pied ou à vélo) et l'étang des Vilaines. De nombreux sentiers de randonnée sillonnent également le parc, qui est notamment traversé par le GR 46. À voir également : le château des Planches, situé à côté du parc du même nom.

Tarif : gratuit.

Durée : 1h.

Difficulté : facile.

La Coulée verte castelroussine est une vaste étendue de verdure, au coeur même de la commune de Châteauroux. En bordure de l'Indre, elle relie l'hippodrome du Petit Valencay au sud, à l'Écoparc des Chenevières, au nord. La Coulée traverse la prairie Saint-Gildas où vous pourrez visiter le château de Raoul, auquel la ville doit son nom et son identité, ainsi que le parc Balsan qui abrite le château du même nom. Encore un peu plus au nord, vous passerez par le jardin public et le jardin des Cordeliers avant d'atteindre le parc Daniel Bernardet et le lac de Belle-Isle. Toute cette nature vous fera bien vite oublier la proximité de la ville ! Cet itinéraire est d'ailleurs emprunté par le GR 46, qui traverse le département sur 125 km.

Tarif : gratuit.

Durée : 1h.

Difficulté : facile.

De style néoclassique, le palais de justice est une oeuvre de l'architecte Dauvergne de 1865. Sans grande originalité, il présente une façade à colonnes et tympan.

C'est le groupe monumental le plus connu et le plus photographié. Il est assez remarquable pour les visages et les attitudes des deux femmes : la mère et l'épouse du soldat mort à la guerre 1914-1918. Mais on peut également jeter un coup d'oeil sur les deux paysannes qui nourrissent un agneau au fronton de l'ancien immeuble de l'association des Eleveurs, rue de la Poste au n° 8, et sur le Retour du soldat mutilé, monument de la guerre 1914-1918 sur la place Lafayette. Il est l'oeuvre d'Ernest Nivet, sculpteur berrichon connu pour ses monuments pacifistes.

Souvenir de son enfance paysanne, la version en plâtre d'Ernest Nivet date de 1912. Il est parfois un peu trop assailli par l'herbe folle.

Consacrée en 1876, cette église de style néogothique a été construite sur des plans de l'architecte Henri Dauvergne. Ses deux flèches de 60 m de haut la font remarquer de loin. Son triple portail est abondamment sculpté et comporte la curieuse mention " République française ". Le mobilier est riche : des fonts baptismaux en marbre noir, un beau maître-autel, un lustre en fer forgé et deux tableaux du XVIII^e siècle : Le Mariage de la Vierge et La Fuite en Egypte. Ces tableaux furent offerts par le général Bertrand.

C'est un des rares vestiges du vieux Châteauroux. Enjambant une ruelle pavée qui a gardé son charme ancien, la porte Saint-Martin mérite le détour par son spect romantique. A regarder de préférence du côté de la rue Descente-de-Ville. Elle représente vraisemblablement les armoiries de la ville avec son arcade en plein cintre et sa tour. Restaurée au XVI^e siècle, cette porte a servi de prison jusqu'en 1742.

Au XII^e siècle, c'est une des places fortes les plus importantes d'Aquitaine, avec un donjon et deux ailes de bâtiments qui se rejoignent en équerre. En 1778, Claude Dupin, le grand-père de George Sand qui fut collecteur d'impôts, est installé au château Raoul. Le château Raoul, devenu hôtel de la préfecture sous le Consulat, sert de demeure aux préfets jusqu'en 1826. A partir de 1821, on commence la construction d'un nouvel hôtel de préfecture à côté du vieux château. En 1880 débute la restauration du château Raoul sous la direction de l'architecte Dauvergne. Il est aujourd'hui la propriété du Conseil général, mais sa proximité avec l'hôtel de la préfecture empêche les visites. Il n'est ouvert qu'occasionnellement pour des expositions et pour les journées du patrimoine, au mois de septembre. Abordez-le par la rue de l'Indre, il domine la rivière de manière impressionnante.

Cette église est la plus ancienne de la ville. Elle est attestée au XII^e siècle. Elle a été une annexe du prieuré de Saint-Denis. Cette minuscule église posée sur les pavés de la rue Grande est constituée d'une nef d'origine romane. Le clocher-porche, plus récent, date du XV^e siècle. Il est très décoré, de colonnettes et de sculptures grotesques, dans le style gothique flamboyant. A l'intérieur, on peut admirer les statues de Saint Jean, de la Vierge et de saint Denis.

Cette association est reconnue pour ses actions en faveur de l'environnement. Elle agit sur tous les fronts : inventaire, étude, protection, préservation de la faune et de la flore. En plus de ses missions d'information, l'association propose un calendrier bien fourni d'animations que les passionnés de nature suivent avec intérêt. Sorties découverte et à thèmes, on peut ainsi découvrir les plantes, les reptiles, les oiseaux ou les batraciens sur l'ensemble des régions naturelles du département - Brenne, Boischaut et Champagne. Des chantiers nature sont organisés (remise en état d'une tourbière, débroussaillage...). On retrouve l'association lors des salons et forums liés à la nature, comme Chapitre Nature au Blanc, le week-end de l'Ascension.

Visible lors des Journées du Patrimoine.

L'architecte Dauvergne a été chargé par Pierre Balsan, industriel audacieux, de reconstruire la vieille usine à draps du parc pour lui donner une importance considérable. Couvrant 8 hectares de bâtiments, le chantier de la manufacture de draps débute en 1862 et s'achève en 1869. Il faut voir la cathédrale qu'est le bâtiment principal, classé Patrimoine industriel, avec son pignon triomphant, ses portes à arcs en plein cintre, un lanterneau, sa cloche et sa pendule. En 1873, Dauvergne construit le château Balsan pour les maîtres de la manufacture. Réhabilité en 2016, c'est un beau monument. Le parc avec ses grands arbres est une agréable promenade, bien mise en valeur par des aménagements récents. Le musée des Arts et Traditions populaires se trouve dans le parc. Aujourd'hui les bâtiments de la fabrique Balsan sont en cours de réhabilitation par la Ville. Projet en cours : réalisation d'un bel espace aquatique, Balsan'éo, pour 2019.

La manufacture est un important témoignage du patrimoine industriel de Châteauroux. D'une superficie de 3 hectares, elle a été construite entre 1858 et 1862. Le plan adopté ici par F. Rolland et Dauvergne servira de modèle aux autres constructions de manufactures pendant plus d'un demi-siècle. Après avoir fabriqué cigares, poudre à priser, scaferlati, sa fermeture survient en 1998. Sa restauration a été magnifiquement menée et elle accueille depuis 2005 plusieurs entreprises et administrations. Un hôtel-restaurant de prestige y a pris place depuis peu. N'hésitez pas à admirer le bâtiment à la nuit tombée, car il bénéficie d'un bel éclairage.