Productos golosos – Vinos Andalucía

Les marchés se tiennent le matin : petit marché à La Cala, le mercredi et le samedi, à Las Lagunas, le samedi, et dans l'Urbanización Calipso I, le jeudi.

Depuis 1795 (sept générations), l'entreprise patriarcale produit parmi les meilleurs nectars d'olive d'Espagne, sa flor de aceite (nectar des nectars en jolie bouteille cachetée et numérotée) est LA référence de la marque qui exporte jusqu'en Asie, et notamment au Japon, son principal acheteur pour un usage dans les cosmétiques. Cette pionnière Casa de Labranza, avec Almazara, se visite en compagnie de Paco Nuñez de Prado : la cueillette se fait encore minutieusement à la main, les installations de l'huilerie conservent un moulin à huile traditionnel et une forme de stockage à la romaine. En plus de la possibilité d'acheter ses bonnes huiles extra vierges dans une petite boutique, la bonne adresse permet de participer, sur réservation (au minimum 20 personnes), à des dégustations et à de délicieux repas thématiques à base, bien sûr, des productions de la maison.

Attention maison historique, cette Calentaría située à la Puerta de la Carne est un des points de rencontre et de vie du quartier depuis 1860. Pour comprendre cette longévité et cet engouement, il suffit de voir la queue dès le matin qui regroupe clients attitrés et fidèles, mais aussi touristes avertis. Ici, on s'enorgueillit de servir des porras, fabriqués avec de l'huile et non de la margarine, et travaillés à la " seringue ". On peut les emporter, ou les déguster sur l'une des terrasses qui lui sont proches. Avec ou sans chocolat. On le recommande.

Près du marché Atarazanas, pour le petit déjeuner ou le goûter, ce café historique avec terrasse, fondé en 1932, prépare parmi les meilleurs churros con chocolate de la Costa del Sol. Et le chocolat a la consistance parfaite. Tous les vrais Malagueños les ont goûtés au moins une fois !

Considérée comme l'une des meilleures churrería de Grenade, elle ne désemplit quasiment pas. Sa situation sur la place Bib Rambla y est sûrement pour quelque chose, mais pas seulement. Les portions de churros, des porras plus exactement, sont carrément copieuses, mais savoureuses à souhait et accompagnées du chocolat bien épais, tel qu'on l'aime. Total, il faudra jouer des coudes à l'intérieur et faire avec le bruit qui va avec le succès, sinon la grande terrasse vous tend les bras.

De nombreuses douceurs préparées avec la grâce de Dieu : rosquitos à l'anis, pastas de almendras, hojaldrines, nevaditas, montecados, bollitos de mazarpán pour n'en citer que quelques-unes. Egalement des assortiments. Ne vous attendez pas à une boutique. Vous devez sonner à gauche d'une petite ouverture en bois et indiquer que vous voulez acheter des gâteaux, la guérite s'ouvre et vous serez servi. Tentez votre chance aussi au Couvent Santa Catalina de Zafra.

Arrêt gourmand conseillé dans cette boulangerie-pâtisserie créée en 1944 et tenue aujourd'hui par la troisième génération. Particulièrement pour ces gâteaux tout à fait délicieux dont la dernière nouveauté, le gâteau aux trois chocolats, d'une grande légèreté. On y trouvera aussi les traditionnels Piononos ou des millefeuilles à la meringue, au chocolat, au touron et même au Kinder. Évidemment, elle est toujours un peu prise d'assaut, mais on arrive à s'asseoir en attendant un peu.

Capricho andaluz, une huile de la variété hojiblanca aux notes d'herbes, ou Dominio de la Esperanza, de la variété picuda aux notes fruitées intenses, ce sont quelques exemples des huiles proposées par l'association Aceites de Cabra qui réunit cinq producteurs de cette commune où l'olivier occupe près des deux tiers de l'espace. Présentées dans un très joli coffret noir, elles sont idéales pour garnir un panier gourmand ou en faire cadeau à des amis. Après dégustation préalable, vous pourrez vous les procurer à l'office de tourisme.

Un grand espace pour acheter et quelques petites tables pour s'asseoir et déguster, voici la bonne adresse pour découvrir le gâteau star de la ville, le rosco. Réalisé ici de manière artisanale, c'est une sorte de génoise en forme de couronne, recouverte d'une fine couche meringuée blanche. A déguster sans modération et à emporter aussi dans de jolies petites boîtes en fer aux couleurs blanches et bleues.

Fondée en 1963, cette ancienne bodega élabore des vins appartenant à l'appellation contrôlée Montilla-Moriles, selon la tradition. Si vous la visitez vous pourrez suivre tous les processus d'élaboration et de sélection des vins, à chaque étape, et terminer bien sûr par une dégustation. Comme cette maison est un peu une institution dans la ville, elle a aussi monté un petit musée avec des photos et des affiches qui retracent son histoire et celle des vendanges.

C'est la référence d'Osuna en matière de pâtisserie, notamment en ce qui concerne l'aldeana, ce délicieux beignet truffé d'une pâte de patates douces. Située dans l'une des rues passantes de la ville, vous ne pourrez pas y échapper. Si vous êtes à Osuna au moment de la Semaine Sainte, ne manquez pas ses torrijas (du pain frit, du vin, du lait et du miel).

C'est LE marché de Séville où il faut aller faire ses courses, mais aussi flâner pour admirer les nombreux étals et se sustenter dans l'un des nombreux points prévus à cet effet. Ouvert depuis 2001 et installé sur les vestiges du Castillo San Jorge, siège du tribunal de l'Inquisition, il est à juste titre réputé pour la qualité de ses produits (fruits, légumes, viande, poisson, fruits secs, épices, vins, etc.), car c'est l'un des mieux achalandés de la ville. Et c'est ici que tout le monde vient, trianeros et Sévillans, pour s'y approvisionner.

Au nord de l'Alameda Principal, le marché central (ouvert en 1879) conserve une porte en marbre de l'époque nazarie, quand le lieu était atelier naval, d'où la provenance de son nom atarazanas signifiant " arsenal ". Complètement rénové (en 2008-2010), il est redevenu une petite merveille d'animation en matinée. Du côté de la calle Atazarana, des petits bars, comme le Cartuchito permettent de manger des poissons frits. On ne s'en prive pas.

A deux pas de la plaza Cristo de Burgos, ce couvent toujours habité par des clarisses, est réputé pour ses brioches (bollitos) dont la recette a été léguée par la fondatrice du couvent, ainsi que pour ses beignets (pestiños), ses gâteaux à base d'oeufs, de sucre, de farine et de citron ou d'anis (cortadillos) et ses galettes (tortas). On pourra aussi visiter son église, de style gothique-mudéjar pour y découvrir son retable principal, de style baroque (XVII^e siècle) ainsi qu'un retable néoclassique dédié à saint Bas et réalisé par Juan de Mesa, en 1617.

Pour goûter aux saveurs et arômes de l'un des meilleurs artisans glaciers de la ville.

Dans ce monastère, les clarisses confectionnent de délicieux yemas (sorte de flan à base d'oeufs et de sucre) et des tortas de aceite(galette à base de farine de blé, d'huile d'olive et de sésame). On trouve leurs gâteaux dans plusieurs magasins en ville, mais ils sont moins chers au couvent... Ce sera aussi l'occasion de visiter ce couvent dont on appréciera notamment le magnifique retable principal, situé dans son église, une oeuvre baroque datée du XVIII^e siècle, réalisée par Duque Cornejo et Felipe Fernández del Castillo.

En entrant dans ce grand espace vous aurez l'embarras du choix pour vous concocter un panier gourmand : jambons (jamón ibérico), charcuteries (caña de lomo de Bellota, chorizos, lomito ibérico de Bellota, morcilla ibérica, saucissons), vins espagnols et manzanilla, filet de morue (lomo de bacalao), fromages (queso de Oveja), douceurs (tourtes aux amandes ou à la cannelle) ou encore multiples conserves (anchois, filets de maquereaux, thon, langoustines à l'ail, moules en marinade...), etc. Possibilité de se restaurer sur place.

Près de l'Ecole d'art équestre, on appréciera l'architecture de ses caves d'élevage et les explications sur l'histoire, la fabrication, les cépages, quelques photos people de visiteurs (Antonio Banderas et autres)... et, bien sûr, la dégustation finale avant le passage en boutique (fino, moscatel, amontillado, Pedro Ximénez, brandys et divers accessoires). Les visites des bodegas peuvent s'effectuer en français (en semaine à 14h15) par une jeune Andalouse à l'accent délicieux. La marque créée par un Ecossais en 1790 est authentifiée par le fameux " don ". Homme à cape noire, c'est une sorte de Zorro du Xérès, portant cape portugaise et chapeau andalou, bon compromis entre les deux activités à Porto et Jerez de Sandeman.

Installé en face de la plaza de la Encarnación, en lieu et place où se situait l'ancien marché datant de 1842 (le plus ancien de Séville), ce nouveau marché couvert a vu le jour en 2010 et a été installé en parallèle à la construction des Setas de Séville. Aujourd'hui ce marché de près de 2 200 m² propose tout ce qu'un marché peut offrir : poissons frais et fruits de mer, fruits et légumes, fromages, charcuteries... Les prix sont aussi attractifs que ceux qui sont pratiqués dans la halle de Triana, voire un peu meilleur marché.