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Visitas – Puntos de interés Chipre : 367 resultados

PARC ARCHÉOLOGIQUE DE PAPHOS
6 fotos

PARC ARCHÉOLOGIQUE DE PAPHOS

Recomendado
4.4/5 (9 opiniónes)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Yacimiento arqueológico
Kato Paphos - Paphos - Ραφοσ - Chipre

Voici l'un des plus beaux sites historiques de Méditerranée, classé au patrimoine mondial par l'Unesco depuis 1980. Il s'agit du centre de l'antique ville de Nea Paphos fondée à la fin du IVe s. av. J.-C. par le roi Nicoclès. Le lieu est surtout réputé pour ses mosaïques qui comptent parmi les plus belles de l'Antiquité. Elles sont pour l'essentiel datées de la période romaine (IIe-IVe s. de notre ère). Le parc abrite aussi d'importants monuments de la période hellénistique (IVe-IIe s. av. J.-C.) ainsi que des vestiges hérités des Byzantins et des Lusignan. Le site est bien aménagé avec de nombreux panneaux en anglais et en grec pour les principaux monuments. A l'entrée, une carte détaille un itinéraire en 14 points, de la billetterie (1) aux chambres mortuaires de Toumpallos (14).

Entrée

Point n° 1 sur la carte du site. C'est ici que les guides conférenciers donnent rendez-vous si l'on a réservé auprès de l'office de tourisme 24h à l'avance.

Centre des visiteurs

Point n° 2 sur la carte du site, 50 m à l'ouest de l'entrée (escaliers). En haut des marches, à gauche, ce bâtiment moderne abrite un point d'information, une boutique de souvenirs et une petite exposition intéressante sur la biodiversité du site. Cette dernière met en relation les espèces d'oiseaux vivant encore ici et celles représentées dès le XIVe s. av. J.-C. sur les vases, poteries et mosaïques découverts lors des fouilles. Un film sur le travail des archéologues est également projeté.

Villa d'Aiôn

Point n° 3 sur la carte du site, environ 150 m à l'ouest du Centre des visiteurs. Cette villa romaine construite et modifiée entre le IIIe et le Ve s. abrite certaines des plus belles mosaïques de l'Antiquité découvertes en 1983 par l'équipe d'archéologues polonais (universités de Varsovie, Cracovie et Wrocław) qui travaille ici depuis 1965. La plus grande salle (67 m2), où se tenaient les banquets et dont le sol est décoré de mosaïques, est protégée par une structure moderne en pierre. La villa doit son nom à une représentation d'Aiôn (ou Aïon), dieu du Temps dans les mythologies grecque, phénicienne et romaine. Elle est également appelée " villa du Siècle ".

Mosaïque d'Aiôn. Il s'agit d'une mosaïque en 5 tableaux contenant des éléments géométriques et des figures humaines. Aussi appelée " mosaïque de Dionysos ", elle est dans l'ensemble bien préservée, même si certaines parties sont manquantes. Les noms des personnages sont dévoilés par les inscriptions grecques. Dans la partie centrale, le dieu Aiôn apparaît comme le juge départageant un concours de beauté entre les Néréides Thétis, Doris et Galatée (nymphes de la mer) et Cassiopée, reine d'Ethiopie. Elle est découpée en deux scènes, l'une sur mer et l'autre sur terre. Cette dernière fait apparaître Cassiopée en grande gagnante, à moitié nue à la manière de l'Aphrodite Anadyomène sortant des eaux. En haut à gauche, figure Léda (mère d'Hélène de Troie, de Castor et de Pollux) séduite par Zeus ayant pris l'apparence d'un cygne. En haut à droite, le tableau représente la naissance de Dionysos, qui est confié au Silène Trophée (petit et vieux satyre, au centre). La partie en bas à droite figure le triomphe d'Apollon lors du concours de musique avec le satyre Marsyas (avec le bonnet phrygien) qui avait osé le défier. Enfin, en bas à gauche, le tableau représente le cortège solennel du jeune Dionysos allant à travers le monde. Cet ensemble est chargé de symboles mêlant paganisme et christianisme. Il est daté du début du IVe s., période durant laquelle le christianisme s'étendit à Chypre. Cela explique notamment que Dionysos, habillé et auréolé, soit représenté comme l'incarnation de la sagesse et non plus comme le dieu du vin et de la joie.

Villa de Thésée

Point n° 4 sur la carte du site, quelques mètres au sud de la villa d'Aiôn. Édifiée à la fin du IIIe s., c'est la plus grande habitation du site (9 600 m2). Détruite par les tremblements de terre du IVe s., elle fut reconstruite et habitée jusqu'au début du VIIe s. Elle a été le siège du proconsul, gouverneur romain de Chypre. Comme la villa d'Aiôn, elle est sous la responsabilité de la mission archéologique polonaise. Cet ensemble architectural, dont subsiste les fondations et des colonnes restaurées, est organisé en quatre ailes autour d'un atrium avec environ 100 salles, dépendances, ateliers et bains (angle sud-est). Les salles administratives et de réception, décorées de mosaïques, se trouvent dans l'aile sud.

Mosaïques. Environ 1 400 m2 de mosaïques ont été mises à jour, avec 3 oeuvres principales décrivant des scènes de la mythologie grecque. La villa doit ainsi son nom à la représentation sous forme de cercle de Thésée tuant le Minotaure. Située à gauche au début de la passerelle (salle n° 36), elle est datée du IIIe s. et fut restaurée au Ve s. C'est la plus ancienne des mosaïques de la villa. Autour de Thésée, trois personnages : derrière lui, un vieillard figurant le labyrinthe du roi Minos, en Crète ; à sa droite, une femme symbolisant la Crète, à sa gauche, Ariane, fille de Minos, qui aida Thésée à sortir du labyrinthe. La scène est entourée d'un vaste motif géométrique figurant de manière schématique le labyrinthe. Plus loin, vers le nord, le sol de la salle n° 40, où le proconsul donnait ses audiences, est décoré de la mosaïque de la naissance d'Achille (ou " bain d'Achille ") qui date du IVe s. C'est le seul tableau subsistant d'un plus vaste ensemble. La mère d'Achille, Thétis, est allongée au centre, tandis que son père, Pélée, est assis à gauche. Une nourrice tient Achille dans ses bras et se prépare à lui donner son premier bain. Derrière Pélée apparaissent les trois Moires (divinités du Destin) : Clotho, Atropos et Lachésis. Cette oeuvre est largement influencée par le christianisme. Sa composition rappelle la manière dont sont représentés la naissance et le premier bain du Christ dans les églises paléochrétiennes. Une troisième mosaïque figurant Poséidon et son épouse Amphitrite (salle n° 76) est généralement recouverte de sable pour en assurer la préservation.

Villa d'Orphée

Point n° 5 sur la carte du site, quelques mètres à l'ouest après avoir traversé la villa de Thésée. De taille modeste - mais toute de même dotée de bains, cette villa romaine de la fin du IIe s. a subit d'importantes dégradations dues à des pillages. Fouillée par le département des Antiquités de Chypre, elle abrite toutefois trois mosaïques bien préservées : Hercule combattant le lion de Némée (premier des douze travaux d'Hercule), une Amazone à cheval et Orphée apprivoisant au son de sa lyre des bêtes sauvages.

Villa de Dionysos

Point n° 6 sur la carte du site, environ 150 m au nord de la villa de Thésée. C'est la plus spectaculaire villa du site. Cette luxueuse résidence romaine s'étend sur environ 2 000 m2, dont 556 m2 couverts de mosaïques de très grande qualité. Elle été construite à la fin du IIe s. Détruite au cours du premier quart du IVe s. par un tremblement de terre, elle a été reconstruite peu après. Découverte par hasard, elle a été fouillée de 1962 à 1985 par le département des Antiquités de Chypre. Aujourd'hui recouverte d'une structure en bois, la villa est composée de 40 pièces réparties autour d'un patio, avec 16 d'entre-elles (salles de réception) décorées de mosaïques de la fin du IIe s., dont plusieurs représentent des scènes mythologiques en rapport avec le dieu Dionysos.

Mosaïque de Scyllapièce n° 1. C'est la seule mosaïque qui ne se situe pas à son emplacement original. Elle appartenait à un bâtiment plus ancien sur lequel a été édifiée la villa romaine. Elle date de la période hellénistique (fin IVe-début IIIe s. av. J.-C.). On y voit Scylla, monstre marin mythique au buste de femme et dont le reste du corps est composé d'une queue de poisson et de têtes de chien, brandissant un mât de bateau et un trident, et entouré de dauphins et de figures géométriques.

Mosaïque de Narcissepièce n° 2. Représentation de Narcisse admirant son reflet dans l'eau du lac.

Mosaïque des Quatre Saisons - pièce n° 3. Elle comporte 5 panneaux représentant des figures humaines : l'été couronné d'épis tenant à la main une faucille (en h. à g.), le printemps couronné de fleurs tenant à la main une houlette (en h. à d.), l'automne couronné de feuilles (en bas à d.), l'hiver (en bas à g.) et un personnage indéterminé (au centre), sans doute le dieu du Temps, Aiôn.

Mosaïque du Triomphe de Dionysos - pièce n° 4. Elle est composée de 4 panneaux. Tout d'abord, la scène mythologique du retour triomphal de Dionysos après sa campagne militaire en Inde. Le dieu est assis sur un chariot tiré par deux panthères, dont Silène - son père adoptif - tient les rênes. Ils sont suivis d'un cortège formé de Pan (dieu de la Foule), d'un esclave indien ligoté et de deux Bacchantes (prêtresses du culte de Dionysos). De part et d'autre, deux petits panneaux des Dioscures (enfants de Zeus) Castor et Pollux (dieux tutélaires de l'Hospitalité et de la Navigation). Tous deux sont en tenue militaire, portent une lance et tiennent les rênes de leurs chevaux. Enfin, une scène de vendange est représentée dans le panneau central.

Mosaïques géométriquespièces nos 5, 7, 9 et 14. La plus riche est celle de la pièce n° 9 avec des formes d'étoiles et de carrés, décorées de figures en croix, de losanges, de peaux, de noeud de Salomon, de roses, de palmettes.

Mosaïques de chasse - pièces nos 10, 11 et 12. Des chasseurs sont représentés avec des proies aussi diverses que le lion, le tigre, le léopard, le taureau, le mouflon, mais aussi le cochon et l'âne.

Mosaïque de Phèdre et Hippolytepièce n° 6. Hippolyte revient de la chasse accompagné d'un chien. Il semble embarrassé à la lecture de la déclaration d'amour de sa belle-mère, Phèdre. Celle-ci, à droite, est assise sur un trône, inquiète dans l'attente de la réaction du jeune homme. La passion de Phèdre est symbolisée par la flèche que Cupidon dirige vers son coeur. L'histoire finira mal : devant le refus d'Hippolyte, Phèdre l'accusera de viol et se suicidera.

Mosaïque du rapt de Ganymède - pièce n° 8. Réputé le plus beau des mortels, le prince troyen Ganymède est enlevé par Zeus, qui a pris l'apparence d'un aigle, pour en faire son amant.

Mosaïque du Paonpièce n° 15. Magnifique paon à queue bleue faisant la roue.

Mosaïque à quatre panneauxpièce n° 16. Chaque panneau suivant (de g. à d.) représente une scène mythologique sans lien avec les autres.

1er panneau : le suicide de Pyrame et Thisbé, les deux amants légendaires de Babylone. Pyrame, ayant découvert le voile de Thisbé déchiré et taché de sang par le tigre (au centre), l'imagine dévorée par le fauve et se donne la mort. En découvrant le corps sans vie de son amant, Thisbé se suicide à son tour.

2e panneau : Dionysos révèle les propriétés enivrantes de la vigne au cultivateur athénien Icarios. Le dieu recommande de ne pas divulguer le secret, mais Icarios explique à deux bergers comment produire le vin. S'ensuit une malédiction qui cause la mort d'Icarios, de sa fille et des deux bergers. Dionysos et la nymphe Acmé à demi-nue sont représentés sur la partie gauche. Au centre, Icarios tient les rênes d'un char chargé d'outres de vin. A droite, les deux bergers en état d'ébriété avec l'inscription " ΟΙ ΠΡΩΤΟΙ ΟΙΝΟΝ ΠΙΟΝΤΕC " (" Les premiers buveurs de vin ").

3e panneau : Poséidon et Amymone. Le dieu de la Mer révèle à la fille du roi Danaos, dont le royaume est en proie à la sécheresse, l'emplacement d'une source, ici symbolisée par une amphore. Lors de cette rencontre, Poséidon et Amymone ont également une brève aventure, sous les auspices du dieu de l'Amour et de la puissance créatrice, Eros (au centre, au-dessus de l'amphore).

4e panneau : Apollon et la nymphe Daphné transformée en laurier. Pour se venger d'Apollon, qui s'est moqué de lui, Eros (à d.), décoche une flèche sur le dieu (assis, à g.) qui le rend fou amoureux de Daphné, l'autre sur la nymphe, qui inspire à cette dernière le dégoût de l'amour. Alors qu'Apollon la poursuit, épuisée, elle demande à son père, le dieu fleuve Pénée, de lui venir en aide. Ce dernier n'a d'autre choix que de métamorphoser sa fille en laurier.

Acropole

Points n° 8, 9, 10 et 12 sur la carte du site, 150 m au nord de la villa de Dionysos.
L'acropole (" ville haute "), le centre de la cité de Nea Paphos, était constitué d'un ensemble de bâtiments aujourd'hui facilement repérables grâce au petit phare blanc qui domine le site archéologique.

Asclépiéion - point n° 8 sur la carte du site. Il s'agit des vestiges d'un temple du IIe s. dédié à Asclépios, dieu de la Médecine. Il s'étend au sud de l'odéon et au sud-ouest de l'agora. Ce vaste complexe établi autour d'une cour carrée a aussi été utilisé comme centre de guérison. En attestent les " bouillottes thérapeutiques " en forme d'organes humains découvertes sur place en 1968 par le département des Antiquités de Chypre.

Odéon - point n° 9 sur la carte du site, à côté de l'Asclépiéion. L'odéon (IIe s.) était destiné aux représentations musicales et aux concours de poésie et de musique. A l'état de ruines lors des fouilles menées par le département des Antiquités chypriotes dans les années 1970, l'odéon a été complètement reconstruit en 1993.

Agorapoint n° 10 sur la carte du site, en face de l'odéon. L'agora (place du marché) fut le coeur de la cité à partir du IIe s. av. J-.C. Formant un carré de 95 m de côté, elle n'offre aujourd'hui que peu à voir à part quelques colonnes.

Phare - point n° 12 sur la carte du site, 50 m à l'ouest de l'odéon, pas de visite. Construit en 1888 par les Britanniques, c'est un des principaux points de repère pour les navigateurs sur la côte ouest de Paphos. Situé sur une petite colline à 16 m d'altitude et d'une hauteur de 20 m, il émet un faisceau lumineux toutes les 15 secondes à la nuit tombée. Selon les archéologues, c'est à cet emplacement que se trouvait le centre de l'acropole.

Porte nord-ouest

Point n° 11 sur la carte du site, 150 m au nord du phare. Dès sa fondation au IVe s., la ville s'est dotée d'une enceinte de protection. La porte nord-ouest, construite au IIe s. de notre ère, est un des rares éléments du système défensif encore visibles.

Toumpallos

Point n° 14 sur la carte du site, à l'extrême nord-est du site, 300 m au nord-est de l'agora. Cet ensemble de cavités creusées sous le sol offre un peu d'ombre. On a longtemps pensé qu'il s'agissait d'une garnison de Ptolémée, héritier d'Alexandre le Grand en Egypte. Mais grâce aux recherches réalisées par une mission archéologique italienne, on sait depuis 2014 qu'il s'agissait d'un lieu de culte païen en hypogée, c'est-à-dire souterrain. Il s'agit même du plus grand de ce genre dans le bassin méditerranéen. Avec son vaste réseau de tunnels et de salles creusées dans la roche, dont certaines décorées de mosaïques, ce sanctuaire a été utilisé à partir du IVe s. av. J.-C., puis transformé en lieu de culte chrétien avec la construction d'une chapelle 8 siècles plus tard.

Château de Saranta Kolones

Point n° 13 sur la carte du site, 150 m au nord de l'entrée. Le château médiéval des " Quarante colonnes " (Σαράντα Κολώνες/Saranta Kolones) doit son nom au grand nombre de colonnes en granite découvertes ici. Le lieu a été fortifié à la fin du VIIe s. par les Byzantins pour défendre le port face aux raids arabes. Pour ce faire, de nombreux matériaux ont été prélevés sur le site de l'agora, les colonnes notamment. Les Lusignan ont modifié l'endroit, le transformant en château fort. Autour d'une cour intérieure carrée de 35 m de côté ont été creusées des douves et érigés des murs de 3 m d'épaisseur. L'ensemble était renforcé par 4 puissantes tours d'angle, quatre tours intermédiaires sur chaque mur et une porte côté est. Détruit par un tremblement de terre en 1222, le château a alors été abandonné. Il en reste d'imposantes ruines au milieu desquelles se détachent les frêles voûtes d'une ancienne basilique.

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ABBAYE DE BELLAPAÏS
3 fotos

ABBAYE DE BELLAPAÏS

Recomendado
3.8/5 (5 opiniónes)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Abadía – Monasterio – Convento
Şht. Kom. Ütgm. Sonnur Cd - Bellapaïs - Chipre

L'abbaye de Bellapaïs (Bellapais Manastırı) est sans doute le monument le plus romantique de Chypre. Surplombant Kyrenia à 220 m d'altitude, les magnifiques ruines de ce monastère gothique du XIIIe siècle offrent un panorama grandiose sur la mer et les verdoyants villages des alentours.

Moines-soldats et chanoines blancs. Au VIIe siècle, le site pourrait avoir servi de refuge aux évêques byzantins fuyant les raids arabes. Mais les premiers à s'y installer durablement furent les chevaliers catholiques de l'Ordre du Saint-Sépulcre après la prise de Jérusalem par Saladin en 1187. C'est pour ces augustins (moines suivant la règle de saint Augustin) que le roi de Chypre Amaury II de Lusignan fonde l'abbaye vers 1198-1205 sous le nom de Notre-Dame de la Montagne. Mais, dès 1206, les moines-soldats confient le lieu à l'ordre des prémontés, des chanoines vêtus de blanc venus de Laon (Picardie) et suivant comme eux la règle de saint Augustin. Ainsi, le monastère restera longtemps connu sous le nom d' " abbaye blanche ".

Prestige de la Vraie Croix. Ce qui va assurer la renommée de l'abbaye, c'est la donation du chevalier Roger Normand de 1246 : un trésor provenant du pillage de Constantinople par les croisés en 1204. Ce seigneur normand de Sicile offre à l'abbaye blanche 600 besants (pièces d'or byzantines) et, surtout, une relique supposée de la Vraie Croix, celle sur laquelle fut mis à mort le Christ. Les pèlerins accourent. Pour profiter de cette manne et du prestige de l'abbaye, les Lusignan se font nommer abbés de la communauté des prémontés. Les bâtiments que l'on peut voir aujourd'hui datent de cette période : entre 1267 et 1284, Hugues III de Chypre fait construire l'église et le dortoir, puis Hugues IV, le cloître, le réfectoire ainsi que ses propres appartements (1324-1359).

Décadence et polygamie. En 1373, l'abbaye est pillée par les Génois. Ceux-ci s'emparent de tous les biens de valeur, notamment la relique de la Vraie Croix. Commence alors un long déclin. Le complexe est délaissé par les Lusignan. Après la prise de l'île par les Vénitiens, en 1489, subsiste une petite communauté moines aux moeurs de plus en plus relâchées : les femmes y sont tolérées, puis s'y installent ; des témoins évoquent la polygamie et des novices uniquement choisis parmi les garçons nés de ces unions. Le monastère est rebaptisé " abbaye la pais " qui donnera plus tard le nom de Bellapaïs. Après la conquête ottomane (1571), le monastère est confié à l'Église orthodoxe de Chypre. Mais celle-ci s'en désintéresse. L'abbatiale sert d'église paroissiale et les bâtiments annexes sont utilisés comme carrière. Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour que les premières mesures de conservation soient prises durant l'ère britannique. Lors des premiers jours de l'invasion de 1974, c'est ici que sera transféré l'hôpital de Kyrenia. Un an plus tard, le dernier prêtre orthodoxe est chassé de Bellapaïs.

Visite

L'abbaye conserve 5 bâtiments : église (sud), cloître (centre), réfectoire (nord), dortoir et salle capitulaire (est). À l'emplacement des entrepôts (ouest) se trouve aujourd'hui le restaurant Kybele.

L'église a subi peu de modifications depuis sa consécration vers 1280. Son nom actuel conserve aussi le souvenir de l'abbaye blanche des prémontés : Panagia Asproforousa, " Vierge à la robe blanche ". Longue de 27 m et haute de 11 m, l'abbatiale est dominée par un clocher-mur percé de quatre baies où ne subsiste qu'une cloche.

À l'intérieur de l'église, de belles voûtes d'ogive évoquent certaines églises françaises du XIIe siècle. Par sa simplicité, l'architecture révèle en effet une influence de l'ordre de Cîteaux : un narthex, une nef à deux travées avec un transept non saillant qui se prolonge par une abside. Les ornementations sont rares et postérieures : une chaire finement sculptée (XIVe siècle), des fresques italiennes sous le porche (XVe siècle). Parmi les éléments orthodoxes subsiste l'iconostase en bois sculpté (1884). Mais les icônes les plus précieuses (XVIIe siècle) se trouvent au Musée byzantin, à Nicosie.

Le cloître, plus tardif (mi-XIIIe siècle), témoigne du style " gothique rayonnant " avec ses arches aux rampages d'une grande finesse. Notez ce sarcophage romain en marbre sculpté (IIIe siècle) qui servait de lavabo aux moines. Les 18 arches ont été préservées, mais la galerie ouest a été démolie en même temps que le cellarium (entrepôt) au XVIIe siècle.

Le réfectoire, vaste bâtiment (30 x 10 m), est le mieux conservé avec sa chaire en saillie et sa rosace finement ouvragées, ses 6 voûtes intactes auxquelles répondent 6 fenêtres offrant une vue complètement dégagée sur la côte. Au-dessus de la porte, se trouvent 3 blasons sculptés : le lion des Lusignan, la croix des rois de Jérusalem et les deux éléments précédents combinés pour former les armes du royaume de Chypre.

Le dortoir affiche de moindres dimensions que le réfectoire (20 x 8,5 m). Autrefois recouvertes d'enduits, les pierres laissent apparaître les marques de fabrique des ouvriers qui les ont taillées : certaines en forme de N, d'autres proches d'un K, d'autres encore évoquant la croix des chevaliers de Jérusalem, puis des combinaisons aux graphies plus élaborées.

C'est dans la salle capitulaire (8,5 x 8,5 m), située dans le prolongement sud du dortoir, qu'étaient prises les décisions concernant la communauté. Un passage permettait d'accéder aux ateliers de la crypte et à la sacristie de l'église. Au centre, se dresse une colonne byzantine en marbre qui soutenait 8 arches.

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MOSQUÉE SELIMIYE
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MOSQUÉE SELIMIYE

Recomendado
4/5 (3 opiniónes)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Mezquita
Selimiye Sk - Nicosie-Sud - Nicosia – Lefkosa – Λευκωσια - Chipre

A 400 m au nord-est du passage de la rue Ledra via la rue commerçante Arasta ou à 450 m au sud-est de la place Atatürk par la rue Mecidiye, elle est facile à trouver, repérable à son minaret, visible des deux côtés. Il ne faut pas la manquer : la mosquée Selimiye (Selimiye Camii), installée dans les murs de l'ancienne cathédrale catholique Sainte-Sophie, reste en effet un véritable chef-d'oeuvre de l'art gothique érigé à partir de 1209. Long de 82,50 m, c'est le monument le plus prestigieux de Nicosie. Et néanmoins, comme souvent dans cette ville déroutante, c'est aussi, depuis quelques années maintenant, un symbole de division. Entre ses deux minarets s'élevant à 50 m de hauteur sont suspendus deux grands drapeaux, clairement visibles depuis de nombreuses rues de Nicosie-Sud : l'un turc, l'autre aux couleurs de l'autoproclamée " République turque de Chypre Nord ".

Visite de l'extérieur

À l'exception des deux minarets, le bâtiment possède l'apparence générale de la cathédrale gothique d'origine. Çà et là demeurent même des motifs végétaux sculptés de la période latine qui ne furent pas jugés impies par les Ottomans. Mais - presque - tous les symboles ostensiblement chrétiens, a fortiori les représentations humaines, ont été détruits ou martelés : vitraux figurant des scènes de l'Ancien Testament, gargouilles, croix sculptées, etc.

Éléments islamiques. Dès 1570-71, deux minarets jumeaux de 26 m de hauteur sont érigés de part et d'autre de la façade qui s'élève elle-même déjà à 24 m. Construits avec soin, en utilisant la même pierre calcaire que le reste du bâtiment, ils sont installés sur des supports qui devaient accueillir des clochetons ou des flèches. Dans la cour fermée, face à l'entrée principale, se trouve la fontaine destinée à l'ablution rituelle précédant la prière (wudu). Datant elle aussi de la fin du XVIe siècle, elle est ornée de ramages de style gothiques en forme de trèfle. En revanche, la plupart des bâtiments annexes construits plus tard, dont une madrassa (école), ont disparu.

Façade et porche. La façade de 1326 est percée par une grande baie en rosace où le vitrail a été remplacé par des tessons de couleur laissant pénétrer la lumière à l'intérieur. Sur le modèle de Notre-Dame de Paris, la façade est précédée d'un remarquable porche achevé quelques années plus tard. Celui-ci est surmonté, à gauche, d'une tour d'où étaient sonnées les cloches. Une autre tour était prévue à droite, mais elle ne fut jamais construite. Le porche s'ouvre sur trois portails réalisés en marbre à partir de matériaux antiques provenant du site de Salamine de Chypre (près de Famagouste). Toutes les niches des trois portails ont perdu les statues de saints qui les ornaient.

Portail central. Il conserve les seules représentations humaines de l'édifice. Celles-ci sont sculptées au niveau des voussures du tympan et sur une petite partie du tympan lui-même. Enduites de plâtre lors de la prise de la ville, ces oeuvres n'ont été redécouvertes qu'en 1949. Les voussures sont décorées de guirlandes de feuillages, de bouquets d'églantier et, surtout, de 88 statuettes intactes : 28 rois, 30 saints et 30 évêques. En bas de la partie centrale du tympan, trois autres personnages sont visibles : deux à terre et un autre renversé en arrière. Ils appartenaient à une représentation de la Transfiguration, épisode durant lequel le Christ change d'apparence pour révéler sa nature divine à ses disciples. Ce thème est rarement traité dans les églises latines, mais fréquemment observé dans les églises byzantines. Enfin, au niveau du seuil de l'entrée, remarquez les plaques de marbre gravées de noms, monogrammes et symboles. Il s'agit de graffitis de pèlerins chrétiens des XIVe et XVe siècles.

Conseils pour la visite de l'intérieur

Lieu de culte. Depuis quatre siècles et demi, la mosquée Selimiye est le centre de la communauté musulmane de Chypre. Par exemple, aujourd'hui, c'est d'ici que sont émis les appels à la prière pour la zone Nord, via un réseau de communications reliant toutes les mosquées. Toujours ouverte au culte, elle est surtout devenue un lieu destiné à être visité. Elle n'accueille les fidèles que lors de grandes fêtes religieuses comme la fin du Ramadan.

Visite de l'intérieur

La première impression en entrant dans l'édifice est une perte de repères, un " choc des perspectives ". Cela est dû la conversion de la cathédrale en mosquée. Dans le bâtiment initial du XIIIe siècle tout était conçu pour orienter le regard vers l'est, en direction de Jérusalem. La transformation en mosquée a entraîné un changement de perspective vers le sud-est, en direction de La Mecque. Alors, forcément, ça complique un peu la compréhension du lieu. À moins de " lire " l'intérieur de cette mosquée-cathédrale en deux temps.

Le temps de la cathédrale. Bien entendu, aucune fresque chrétienne, ni l'autel et les attributs classiques d'une église ne subsistent. Mais on reconnaît bien le plan typique des cathédrales françaises du XIIIe siècle : nef, choeur sans transept et abside. Après le porche, on pénètre dans la nef qui date de la deuxième partie du XIIIe siècle. Celle-ci est composée de la nef centrale avec deux bas-côtés (axe ouest-est) et de 4 travées (axe nord-sud) délimitées par deux rangées de 5 larges et hautes colonnes. Les colonnes sont soutenues chacune par des contreforts extérieurs dont les colonnes fasciculées sont encastrées sur les murs des bas-côtés. Grâce à un élégant système de voûtes en arc brisé, cette disposition a permis d'élever le plafond de la nef centrale à 24 m de hauteur, mais aussi d'ouvrir de hautes fenêtres sur les bas-côtés (en partie obstruées depuis 1570, elles accueillaient les vitraux). La symétrie générale de la nef a été rompue par l'ajout d'une chapelle sur le bas-côté sud au XVe siècle. Celle-ci devait servir de base à une flèche ou un clocher qui ne fut jamais construit. Après la nef, le choeur constitue la partie centrale et la plus ancienne de l'édifice qui date du début XIIIe siècle. S'il n'est pas ouvert sur les côtés par un transept, deux chapelles latérales évoquent tout de même les bras du Christ en croix. Les deux chapelles sont reliées à l'abside (elle aussi érigée à partir de 1209) par un déambulatoire en arc-de-cercle. Ce dernier prend appui sur 8 contreforts extérieurs et 8 colonnes intérieures. Ces dernières sont soit identiques à celles de la nef, soit composées de remplois divers : fûts de colonnes romaines provenant de Salamine de Chypre, chapiteaux byzantins, etc. Notez qu'un des chapiteaux a été étrangement utilisé comme base de colonne. Cela témoigne sans doute d'une reconstruction hâtive suite à un tremblement de terre.

Le temps de la mosquée. Ce sont d'abord deux éléments secondaires qui s'imposent : la blancheur du lieu et l'épaisse moquette striée de bandes parallèles. Si les murs, les colonnes et les voûtes ont été passés à la chaux dès 1570, c'est pour faire disparaître les symboles chrétiens. Mais on remarque toutefois les chapiteaux des colonnes soulignés de vert et de doré. Sans doute l'intérieur de la mosquée comporta un temps davantage de couleurs. Quant à la moquette, elle est un élément moderne qui assure un minimum de confort durant les prières collectives qui s'effectuent en partie à genoux. Elle a aussi un aspect pratique, puisque ses bandes parallèles délimitent chacune un rang sur lequel viennent se placer les fidèles sans avoir à tenir compte du découpage de l'espace imposé par les colonnes. Lors de la prière, tous les fidèles se tournent ainsi vers le sud-est, en direction de la qibla, l'emplacement de la Kaaba de La Mecque. La qibla est signalée par le mihrab. Cette niche sculptée constitue l'élément central des mosquées. Elle est ici installée dans l'ancienne chapelle du bas-côté sud. Créé dès 1570, ce magnifique mihrab est orné de faïences et peintures aux couleurs éclatantes. En face du mihrab, la grande estrade à balustrade est le dakka, espace réservé au muezzin et aux personnalités importantes. Et, à la droite du mihrab, se trouve le minbar, second élément le plus important d'une mosquée. C'est du haut de cette chair que l'imam dirige la prière et fait son sermon (khutba) lors des grandes prières collectives. Le minbar est lui aussi richement décoré.

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PLAGES DE CORAL BAY

Recomendado
3.3/5 (3 opiniónes)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Enclave natural (con horarios y/o de pago)
Coral Bay Avenue - Coral Bay - Chipre

Longue de 400 m et couverte de sable, Coral Bay est considérée comme l'une des plus belles de Chypre. Elle ne doit pas son nom au corail, qui n'a jamais existé ici, juste à l'office de tourisme qui trouvait cela plus vendeur. De plus en plus fréquentée et désormais cernée par les constructions de toutes sortes, elle reste encore agréable... le matin, de bonne heure. A côté, il y a Laourou. Aussi appelée plage municipale de Pegia, elle se trouve dans la baie voisine de Coral Bay, à 100 m à l'ouest. Elle s'étend sur 300 m (sable) et est protégée par un brise-lames.

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ÉGLISE PROFITIS ELIAS

Recomendado
Visitas – Puntos de interés Chipre: Edificio religioso
Akefalou - Protaras - Chipre

L'église du prophète Elias est construite sur une falaise abrupte dans la région de Protaras et est visible à des kilomètres de distance. Récemment reconstruite à l'emplacement d'une église byzantine, on y accède depuis la route par un escalier de 300 marches. Elle vaut surtout le coup d'oeil pour la panorama. De là, on a alors une magnifique vue à 360° sur les environs. C'est aussi depuis cette église que part l'un des plus beaux sentiers de randonnée de l'île, le Konnos Nature Trail, qui descend jusqu'à la plage de Konnos, près du cap Greko (8,5 km, 3h).

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PARKO PALIATSO

Recomendado
Visitas – Puntos de interés Chipre: Parques de atracciones
Nissi Avenue - Agia Cubrió - Chipre

Avec ses 25 attractions (manèges, grande roue et autres délices bien plus effrayants), un espace couvert, des cafés, restaurants et un parking de 250 places, le Parko Paliasto (appelé aussi Luna Park ou Fun Park) est le plus grand parc à thème de Chypre, s'étendant sur 25 000 m2. L'attraction la plus populaire est " The Single Shot " : un siège éjectable qui vous propulse à l'aide de deux gros élastiques à 80 m de haut en 2 secondes. Vos réactions sont filmées et feront bien rire ceux qui sont en bas. Mieux vaut avoir déjà bien digéré sa formule mezzé avant de monter dans l'engin.

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AQUEDUC D'AGIA NAPA

Recomendado
Visitas – Puntos de interés Chipre: Obra de fábrica (viaducto, puente, tunel, digue…)
Kryou Nerou - Agia Cubrió - Chipre

C'est l'un des rares monuments préservés d'Agia Napa : l'édifice s'étire des abords du monastère et jusqu'à la côte, à l'ouest, au niveau de la chapelle Agia Thekla. Il permettait d'alimenter en eau le monastère et la région. La partie la plus visible se trouve à l'ouest du monastère, près de de la chapelle. Ses origines remontent à l'époque romaine, mais l'ouvrage est le résultat de profondes modifications apportées pendant la période franque. Récemment restauré, il s'étend du cap Pyla au cap Greko. En longeant l'édifice, on profite d'une agréable promenade.

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TOMBES DE MAKRONISSOS

Recomendado
Visitas – Puntos de interés Chipre: Cementerio, monumento…
Makronissos - Agia Cubrió - Chipre

Il s'agit d'une vingtaine de tombes, creusées à même la roche à la manière des Tombeaux des rois de Paphos. Découvertes en 1989, elles ont cependant beaucoup été endommagées, parce que le site servit sans doute de carrière fournissant des pierres de construction. On y accède par de beaux escaliers sculptés. Dans les cavités rectangulaires, les habitants de la région, durant les périodes romaine et hellénistique, déposaient les sarcophages. Le site est magnifique et la plage toute proche est l'une des plus agréables de la région.

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MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE DE LARNAKA

Recomendado
Visitas – Puntos de interés Chipre: Historia natural – Ciencias
Grigori Afxentiou - Larnaka – Λαρνακα - Chipre

Ce musée municipal (Δημοτικό Μουσείο Φυσικής Ιστορίας Λάρνακας/Dimotiko Mousio Fysikis Istorias Larnakas) est installé dans un petit bâtiment blanc d'un seul niveau au sein du parc municipal qui abrite aussi le théâtre et la bibliothèque de la ville ainsi que des aires de jeux pour enfants. Il propose une exposition permanente sur la faune et la flore de la région : fossiles, insectes, coquillages, oiseaux et mammifères " taxidermisés " (dont le mouflon de Chypre), etc.

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SITE ARCHÉOLOGIQUE DES TOMBEAUX DES ROIS

Recomendado
4.7/5 (7 opiniónes)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Edificio religioso
Kato Paphos - Paphos - Ραφοσ - Chipre

Le site archéologique des Tombeaux des rois (Τάφοι των Βασιλέων/Tafi ton Vasileon, Tombs of the Kings) fait partie des trois sites de la zone de Paphos classée au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1980. Il s'agit d'une nécropole antique unique en son genre, composée de huit tombeaux monumentaux et d'un grand tumulus. Elle s'étend sur 32 ha dans un bel environnement le long du rivage. Malgré leur nom actuel et aussi majestueux soient-ils, les tombeaux de Nea Paphos n'ont pas été conçus pour accueillir les dépouilles des rois de Paphos. Ils datent du IIIe s. av. J.-C. et la pratique des grands tombeaux destinés aux souverains a été abandonnée en 312 av. J.-C. Seul le tombeau n° 8 pourrait avoir servi pour un roi de la dynastie des Ptolémées. Toutefois, le mode de construction s'inspire bien des grands tombeaux royaux et des rituels mortuaires de Macédoine. Les 8 tombeaux sont presque tous élaborés selon le même schéma qui s'apparente à celui d'une maison. On y accède par un dromos, terme qui désigne littéralement un " chemin ", mais qui consiste en fait en un escalier permettant de descendre dans la partie souterraine. On trouve ensuite un atrium, pièce centrale à l'origine recouverte d'une toiture aujourd'hui disparue. La galerie de l'atrium est constituée de piliers ou colonnes, le plus souvent doriques (chapiteau sans décor, fût à cannelure, absence de base). Généralement, près de l'entrée, se trouve une fontaine ou un puits servant à la préparation des corps et aux cérémonies rituelles. La galerie dessert une ou plusieurs chambres funéraires destinées aux personnages importants. Dans les chambres funéraires elles-mêmes, la galerie et/ou le dromos, on trouve également trois autres types de sépultures creusées dans la roche : des tombes en forme de caisson prévues pour des personnes de second rang, des loculi (niches funéraires, loculus au singulier) conçues pour des enfants ou des personnes de moindre rang et, enfin, des ossuaires. Comme ces tombeaux étaient destinés à servir de nombreuses fois, les corps plus anciens étaient retirés des plus grandes sépultures, de nouveau préparés et les os logés dans les ossuaires. Les tombeaux ont ainsi été utilisés pendant des siècles, de la période hellénistique à la période romaine, y compris par les premiers chrétiens. Ils ont été abandonnés suite à des tremblements de terre au IVe s. La plupart ont été endommagés, servant de carrière de pierre pour la construction de nouveaux bâtiments et/ou vidés de leurs objets précieux par des pilleurs de tombes jusqu'au Moyen Âge. Ils ont été redécouverts à la fin du XIXe s. et ont fait l'objet de " fouilles " par Luigi Palma di Cesnola. Ce dernier, consul des États-Unis à Chypre de 1865 à 1877, sous couvert de recherches historiques, a organisé un véritable pillage, volant les objets pour les revendre dans les salles des ventes et endommageant sans scrupule les vestiges qu'il jugeait sans intérêt. À partir de 1915, les archéologues chypriotes ont entamé les premières véritables fouilles scientifiques. Et c'est dans les années 1970-1980 que des fouilles systématiques ont été entreprises par le département des Antiquités de Chypre.

Visite

La visite du site est bien conçue avec un plan général à l'entrée, un parcours en 9 points, des panneaux explicatifs en anglais et en grec. On recommande de porter de bonnes chaussures.

Tombeau n° 1 - 20 m à gauche de l'entrée. Il s'agit d'un énorme rocher dépassant de plusieurs mètres le niveau du sol. L'accès est aménagé par un escalier de 11 marches. Autour de l'atrium se trouvent 5 loculi, dont 3 destinés à des enfants et une salle conçue pour la préparation des corps. Sur certains loculi, on aperçoit les traces de plâtre coloré qui servait à la fois de décoration et d'isolant pour protéger la pierre.

Tombeau n° 2 - 100 m à l'ouest du tombeau n° 1, en direction de la mer, en quittant le chemin principal, assez mal indiqué. Le dromos est constitué de 13 marches. À droite de l'entrée se trouve le puits pour les rituels funéraires. L'atrium est décoré de colonnes doriques. En face du dromos, la chambre mortuaire compte 4 loculi et 3 tombes en forme de caisson. À l'époque romaine furent ajoutés une seconde entrée côté sud et 2 autels sculptés au nord.

Tumulus - près du tombeau n° 2, accessible seulement en partie. Le site compte plusieurs tumuli (éminences artificielles recouvrant une ou plusieurs sépultures). Celui-ci est le plus vaste. Datant également de la période hellénistique, il est conçu sur le même modèle que les tombeaux macédoniens. Il abrite 3 tombeaux creusés dans le sol et qui furent ensuite recouverts de terre. Du sommet, on profite d'un beau panorama à 360°.

Tombeau n° 3 - 100 m au nord du tombeau n° 2, le long du chemin principal. C'est l'un des plus beaux tombeaux du site. Le dromos (12 marches) donne accès à un élégant atrium composé de 12 colonnes doriques restaurées. À gauche de l'entrée se trouve le puits profond pour les rituels funéraires, et, au nord et au sud, les chambres mortuaires avec des ossuaires, des tombes et des loculi dont certains portent des traces de plâtre coloré. Dans le coin nord-ouest, on remarque une ouverture faite par des pilleurs de tombe.

Tombeau n° 4 - à côté du tombeau n° 3. Le dromos (13 marches en mauvais état) mène à un atrium composé de 4 piliers rudimentaires rectangulaires et de 6 colonnes doriques (2 sont manquantes). La chambre mortuaire (à l'est) compte plusieurs types de sépultures dont des loculi très simples. On trouve en outre 7 tombes en forme de caisson creusées dans la roche au nord et au sud sous le portique de l'atrium.

Tombeau n° 5 - 40 m au nord des tombeaux nos 3 et 4 en tournant à gauche côté mer et en suivant un sentier qui longe la côte. C'est le plus grand des tombeaux, couvrant une superficie de 390 m2, à 5 m de profondeur. Le dromos est mal préservé. L'atrium est composé de 11 piliers rectangulaires composés de gros blocs de calcaire (un est manquant, 2 autres ont été grossièrement restaurés). Sous la galerie, à gauche de l'entrée, se trouve un loculus et un ossuaire. Un autre loculus est situé à droite. En face de l'entrée (au sud), une chambre mortuaire fut utilisée durant les périodes hellénistique et romaine. Remarquez la pierre qui, par endroits, est complètement rongée par l'érosion et le vent.

Tombeau n° 6 - à l'extrémité nord du site, 150 m au nord du tombeau n° 5. Moins spectaculaire, il est presque entièrement découvert et à l'air libre. Le long dromos de 20 m de longueur (14 marches), en partie recouvert d'arcades, abrite lui-même des loculi et un ossuaire. Durant la période romaine, le dromos fut fermé et un autel fut ajouté pour les cérémonies rituelles. De l'atrium ne subsiste que la base de 10 piliers, taillés dans la roche et rongés par l'érosion, et 2 fines colonnes. La galerie de l'atrium abrite plusieurs tombes en forme de caisson et une niche grillagée protégeant des fragments de fresques. À l'ouest de l'atrium se trouve la chambre mortuaire avec des loculi et une tombe en forme de caisson.

Tombeau n° 7 - 50 m au sud du tombeau n° 6, sur la gauche du chemin principal, mal indiqué. Bien préservé, il compte un atrium de colonnes doriques et un dromos où se trouvent une tombe et des ossuaires. Le tombeau a été transformé en chapelle chrétienne vers le Ve s. et est surnommé " Παλιό Εκκλησία/Palio Ekklisia ", ce qui signifie " vieille église ".

Tombeau n° 8 - 120 m au sud du tombeau n° 7, sur la droite du chemin principal. Sa structure diffère des autres tombeaux. On y accède par un dromos monumental de 13 marches et une entrée voûtée. À la place de l'atrium se dresse une chambre mortuaire rectangulaire taillée dans la roche. Autour, un couloir dessert d'autres chambres mortuaires (au sud et à l'est) ainsi que des loculi, des ossuaires et des tombes creusées dans la roche en forme de caisson. Les archéologues y ont trouvé des statuettes en argile représentant probablement l'aigle des Ptolémées, dynastie fondée par un général d'Alexandre le Grand en Égypte et qui a régné sur l'île durant la période hellénistique. Du fait de cette découverte et de l'aménagement original, on imagine que ce tombeau aurait pu abriter la dépouille d'un roi de la dynastie Ptolémée.

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ÉGLISE AGIOS LAZAROS

Recomendado
4.6/5 (7 opiniónes)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Iglesia – Catedral – Basílica chapelle
Plateia Agiou Lazarou - Larnaka – Λαρνακα - Chipre

Cette église orthodoxe grecque (Ιερός Ναός Αγίου Λαζάρου/Ieros Naos Agiou Lazarou, St Lazarus Church) est le plus beau monument de la ville. Elle fut construite à partir de 890 à l'emplacement d'une basilique qui abritait le tombeau supposé de saint Lazare de Béthanie, personnage célèbre pour avoir été ressuscité par le Christ. Plusieurs fois remaniée, elle a perdu ses fresques et a subi un grave incendie en 1970. C'est aujourd'hui un lieu de pèlerinage attirant des chrétiens du monde entier.

Histoire

Larnax de Larnaka. Le bâtiment actuel fut érigé après la découverte sur place, en 890, d'un larnax, un coffre funéraire qui donna le nom de Laranka. Il contenait des restes humains et portait l'inscription " Lazare, mort quatre jours, ami du Christ ". La présence de Lazare de Béthanie sur l'île n'est pas attestée, mais plausible. Celui-ci aurait fui son village de Béthanie, en Judée, pour trouver refuge à Chypre vers l'an 33. Ce que les sources disent, c'est qu'un certain Lazare fut nommé évêque de Kition (Larnaka) par saint Barnabé, le fondateur de l'Église chypriote, et qu'il mourut vers 63. Il fut inhumé ici et une basilique (de même taille que le bâtiment actuel) fut érigée au VIe siècle pour accueillir ses reliques. Mais celle-ci fut démolie lors d'un raid arabe en 649. Deux siècles et demi plus tard, la redécouverte du larnax suscita l'enthousiasme des Byzantins qui le transportèrent à Constantinople. En échange, l'empereur Léon VI le Sage fit ériger l'église actuelle dédiée à saint Lazare à partir de 890.

Reliques ressuscitées. Durant les périodes franque et vénitienne (XIIe-XVIe siècles), le bâtiment fut transformé en monastère bénédictin, puis en église arménienne, avant de devenir un lieu de culte partagé entre catholiques et orthodoxes. Brièvement convertie en mosquée en 1571, l'église fut revendue au clergé orthodoxe en 1589. Quant au larnax de saint Lazare, il fut volé lors du pillage de Constantinople par les croisés en 1204 et emporté à Marseille où il fut perdu. Toutefois, une petite partie des reliques qu'il contenait pourraient avoir été conservées à Larnaka. En 1972, lors des travaux entrepris après l'incendie qui ravagea l'intérieur de l'église, des restes humains furent découverts dans une châsse de marbre sous l'autel. Selon le clergé orthodoxe, il s'agirait d'ossements de saint Lazare que Léon VI aurait laissés ici en 890. C'est ainsi que Larnaka redevint un important lieu de pèlerinage, le seul au monde possédant des reliques supposées de saint Lazare.

Visite

Basilique à triple nef. Dotée de murs de blocs de calcaire d'un mètre d'épaisseur, l'église forme un rectangle de 31,5 m de longueur pour 14,5 m de largeur. Elle possède des éléments de différentes périodes, dont le plus récent est l'élégant clocher néogothique de 25 m de hauteur ajouté en 1857. Le bâtiment suit le plan d'une basilique à trois nefs. Celles-ci sont délimitées par des arches et de volumineux piliers doubles, puis s'achèvent par une abside et deux absidioles. Dans la nef centrale, les piliers supportent le poids de trois dômes dont la partie haute manque. Au nombre de cinq à l'origine, ils furent endommagés lors d'un tremblement de terre en 1718. Les allées nord et sud portent une toiture semi-cylindrique entrecoupée de voûtes croisées. Celle du sud est longée par un portique qui date de 1857 et qui abrite des inscriptions en grec, en latin et en vieux français. Il fait face à une portion de l'ancien cloître bénédictin où se trouve le musée byzantin.

Grandiose iconostase. C'est par le côté sud, sous le portique, que l'on pénètre dans l'église en descendant des marches. À l'intérieur, la pureté des murs bruts contraste avec la richesse du mobilier. Les chapiteaux corinthiens de certaines colonnes proviennent de bâtiments romains. Les arches sont quant à elles byzantines, sauf dans l'aile sud où leur style gothique trahit une intervention des Francs au XVe siècle. Sous chacun des quatre piliers du dôme central se trouve une icône, dont celle de saint Georges, peinte en 1717 par le Grec Iakovos Moschos qui oeuvra au monastère Sainte-Catherine du mont Sinaï (Égypte). Mais la partie la plus impressionnante est l'iconostase en bois couverte d'or, l'une des plus précieuses de Chypre. Endommagée par le feu en 1970, puis restaurée, elle comporte pas moins de 120 images sacrées. Elle fut sculptée vers 1773-1782 par Hadjisavvas Taliadoros. Remarquez ces scènes gravées de l'Ancien Testament : Adam et Ève chassés du paradis, le sacrifice d'Abraham... Certaines des icônes, dont celle de la Mère de Dieu et de saint Jean-Baptiste entourant le Christ crucifié, datent des années 1790 et furent exécutées par Michail Proskynitis (" Michel le Pèlerin ") qui peignit à travers l'île jusqu'à sa mort en 1832, à l'âge de 98 ans.

Crypte, reliques et icône de saint Lazare. Sous l'autel, il est possible d'entrer dans la minuscule crypte où furent découverts les ossements en 1972. Ceux-ci sont présentés dans un larnax en argent dans l'aile nord. C'est aussi là que se trouve l'icône la plus vénérée de Larnaka, celle de saint Lazare (XVIe siècle). Elle représente la scène de la résurrection décrite par saint Jean (" Lève-toi et marche "). La sainte image est sortie dans la ville lors du Samedi de Lazare, huit jours avant la Pâque orthodoxe. Ce jour-là, la tradition veut aussi que l'on mange les lazarakia (" petits Lazare "), petits pains représentant un personnage enveloppé d'un linceul avec des clous de girofle à la place des yeux.

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MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DE KYRENIA

Recomendado
5/5 (1 opinión)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Arqueología
Kyrenia - Chipre

Créé en 2006, le musée archéologique de Kyrenia (Arkeoloji Müzeleri) présentes découvertes faites dans les trois principaux sites néolithiques de la région.

Village de Vrysi - rez-de-chaussée - salle n° 1. Ce site du rivage de la commune d'Agios Epiktitos (Çatalköy), à l'est de Kyrenia, fut occupé entre 4400 et 3700 avant J.-C. Installé sur une falaise surplombant la mer, il fut fouillé avant 1974 par une équipe britannique. Un vaste diorama reconstitue les scènes de vie supposées de ses habitants pratiquant l'agriculture et la chasse.

Tombes de Kirni - rez-de-chaussée - salle n° 2. Elles furent utilisées pendant plus de trois siècles entre 2075 et 1725 avant J.-C. Le site a été mis au jour - illégalement - par des archéologues turcs en 1982 dans l'actuel village de Krini (Pınarbaşı), près du château de Saint-Hilarion. Deux squelettes et pas moins de 81 objets (principalement des poteries) découverts sur place sont exposés dans des vitrines et dans la reconstitution d'une des tombes.

Sanctuaire d'Agia Irini - 1er étage. Creusé entre 1200 et 1050 avant J.-C. à l'ouest du village d'Agia Irini (Akdeniz), près du cap Kormakitis, ce temenos fut découvert en 1929 par une mission chyprio-suédoise. Le site est célèbre pour ses quelque 2000 statuettes votives (VIIe-VIe siècle avant J.-C.) aujourd'hui conservées au Musée national de Chypre, à Nicosie, et au Medelhavsmuseet de Stockholm (Suède). La cavité fut utilisée comme tombeau jusqu'au premier siècle de notre ère. 

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ÉGLISE NESTORIENNE

Recomendado
5/5 (1 opinión)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Iglesia – Catedral – Basílica chapelle
Necip Tözün Sokak - Famagusta - Chipre

L'église nestorienne (Nasturi Kilisesi) est l'une des églises médiévales les mieux préservées de Famagouste. Elle fut érigée en 1360 par deux riches marchands syriens pour la communauté chrétienne nestorienne (mouvement considéré comme hérétique car séparant la nature humaine du Christ de sa nature divine). Dédiée à sainte Marie (Mart Maryam en assyrien), l'église fut transformée en étable après la prise de la ville par les Ottomans. En 1905, elle fut confiée par les autorités britanniques à la communauté orthodoxe et dédiée à saint Georges l'Exorciste.

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ASSOCIATION DES GUIDES TOURISTIQUES CHYPRIOTES TURCS

Recomendado
5/5 (1 opinión)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Oficina de turismo
9, Kirlizade Sk - Lefkosia - Chipre

L'Association des guides touristiques chypriotes turcs (Kıbrıs Türk Rehberler Birliği) propose les services de ses membres à travers toute la zone Nord. Mais elle ne compte que 3 guides francophones : Gülter Kuran ( +90 54 28 52 79 30) et Mehmet Ali Hacışevki ( +90 53 38 62 61 94), qui sont basés à Kyrenia, et Korhan Beyaz ( +90 54 88 37 23 41), à Nicosie.

Visites gratuites. En été, l'association propose quand elle le peut des visites gratuites (dons bienvenus) en anglais de 7 sites majeurs : la partie Nord du vieux Nicosie, les châteaux de Kyrenia et Saint-Hilarion, l'abbaye de Bellapaïs, le monastère Apostolos Varnavas, les sites archéologiques de Salamine de Chypre et de Soli. Se renseigner pour les modalités.

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ÉGLISE AGIOS NIKOLAOS TIS STEGIS

Recomendado
5/5 (1 opinión)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Iglesia – Catedral – Basílica chapelle
Kakopetria - Chipre

L'église Saint-Nicolas-du-Toit, avec ses faux airs de bergerie, est un petit bijou. Vestige d'un monastère actif du XIe au XIXe s., elle doit son nom à son double toit. Le premier, en bois et en forme de dôme, a été recouvert d'un second, de tuiles, pour protéger l'édifice des chutes de neige. À l'intérieur, six siècles de peintures murales éclatent de mille couleurs malgré l'obscurité. Les plus anciennes, datant du XIe s., constituent à Chypre le plus important témoignage de cette période. Mais c'est à partir du XIIe s., avec l'échec de la deuxième croisade (1147-1149) que le monastère va se développer. Chassés de Terre sainte, les chevaliers catholiques s'attirent les bonnes grâces de leurs sujets orthodoxes par le moyen de donations. Chypre occupe alors une place singulière dans l'épanouissement d'une peinture d'icônes dite " des croisades " ou maniera cypria qui opère une synthèse entre traditions grecques et latines tout autour de la Méditerranée orientale. Saint-Nicolas-du-Toit profite pleinement des largesses du clan Ravendel, une puissante famille française établie en Terre sainte depuis la première croisade. Meilliour de Ravendel, seigneur de Maraclée, et son épouse figurent ainsi en bonne place sur la magistrale icône de saint Nicolas. L'oeuvre aux dorures soignées et aux bleus vifs mêle intimement caractères latins et byzantins. C'est sans doute la plus belle illustration de cette maniera cypria, désormais visible au musée byzantin de Nicosie (Fondation Makarios).

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OFFICE DE TOURISME DE FAMAGOUSTE

Recomendado
5/5 (1 opinión)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Oficina de turismo
İstiklal Cd - Famagusta - Chipre

L'Office de tourisme (Turizm Ofisi) est installé dans le bastion Rivettina. Personnel anglophone de bon conseil pour les visites culturelles dans la région. Brochures et cartes gratuites en différentes langues, rarement en français. Attention, le règlement des Offices de tourisme de la zone Nord interdit toute aide pour les réservations d'hébergement ou pour les locations de voiture.

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LADY'S MILE BEACH

Recomendado
5/5 (1 opinión)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Enclave natural (con horarios y/o de pago)
Tserkezoi - Akrotiri - Chipre

Dans la baie d'Akrotiri, cette plage de 7 km de longueur porte le nom du cheval d'un ancien gouverneur de la base militaire britannique. Elle part du terminal du port de commerce, au nord, pour se terminer le long des barbelés de la base aérienne d'Akrotiri, au sud. Constituée de sable blanc et gris et sans aucune végétation du fait de la proximité du lac salé de Limassol (1 km à l'ouest), cette plage est appréciée des ornithologues et des habitants de Limassol. L'endroit est généralement calme, sauf quand des avions de chasse décollent à 500 m de la partie sud.

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MOSQUÉE BAYRAKTAR

Recomendado
5/5 (1 opinión)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Fortificaciones – Murallas
Konstantinou Paleologou - Nicosie-Sud - Nicosia – Lefkosa – Λευκωσια - Chipre

Cette petite mosquée (Τέμενος Μπαϊρακτάρη/Temenos Baïraktari) se trouve sur le bastion Constanza des fortifications vénitiennes. C'est par ici que les Ottomans pénétrèrent le 9 septembre 1570. Et c'est en l'honneur du porte-drapeau (bayraktarı en turc) du sultan, tué pendant l'assaut, que fut érigée la mosquée, reconstruite en 1820. Le bastion accueille aussi un parking qui s'anime trois fois par semaine avec un marché, dit " marché du Non " (laïki agora Ochi) en souvenir du " Non " adressé par la Grèce à Mussolini le 28 octobre 1940 (fête nationale à Chypre).

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MOSQUÉE AGHA CAFER PACHA

Recomendado
5/5 (1 opinión)
Visitas – Puntos de interés Chipre: Mezquita
Ağa Cafer Paşa Sk - Kyrenia - Chipre

Facile à repérer grâce à son minaret, la mosquée Agha Cafer Pacha (Ağa Cafer Paşa Camii) date des années 1580. Toujours utilisée, elle a été érigée peu après la conquête ottomane sur la base d'un ancien entrepôt de la période des Lusignan dont elle conserve la forme rectangulaire. Ce bel édifice en pierre de taille divisé en trois salles de prière doit son nom à son donateur, un amiral de la flotte ottomane et gouverneur de Chypre. À gauche de la mosquée se trouve la fontaine Hasan Kavizade Huseyn Efendi, construite en 1841 par le gouverneur du même nom.

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MOSQUÉE ARABLAR

Recomendado
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Visitas – Puntos de interés Chipre: Mezquita
45, Lefkonos - Nicosie-Sud - Nicosia – Lefkosa – Λευκωσια - Chipre

Cette minuscule " mosquée des Arabes " (Araplar Camii en turc, Τζαμί Αραπλάρ/Tzami Arablar en grec) a été fondée au XVIIIe siècle sur la base de l'église catholique arménienne de la Vraie-Croix (XIVe siècle). Elle fut utilisée par des esclaves arabes jusqu'à la fin du XIXe siècle. En grec, elle est plus souvent appelée " Croix de Missirikou " (Stavros tou Missirikou), sans doute une déformation du mot arabe Misr qui désigne l'Égypte, d'où venaient de nombreux esclaves de l'Empire ottoman. Le long du mur ouest se trouve l'agréable terrasse du restaurant Mattheos.

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Información práctica : Qué ver / Qué hacer Chipre

HorariosHorarios

Los principales sitios están abiertos de 8 a 20 horas durante la temporada alta. Todos los museos y sitios arqueológicos están cerrados el día de Navidad, Año Nuevo y Pascua Ortodoxa. Los principales sitios arqueológicos permanecen abiertos al público en otros días festivos.

A reservarA reservar

Aunque algunos sitios son muy populares, nunca tendrá que hacer cola como en el Louvre. Aparte de algunas visitas guiadas, no es necesario reservar las entradas con antelación.

Baratos / ChollosBaratos / Chollos

El acceso a los principales museos y sitios arqueológicos es gratuito el 18 de abril, Día Internacional de los Monumentos y Sitios. De lo contrario, los boletos suelen costar la mitad de precio en temporada baja.

EventosEventos

La Pascua (en abril o mayo, según el año) es sin duda la fiesta popular griega más llamativa y cálida. También hace que los precios se inflen y hace que el país funcione a cámara lenta, los museos estarán cerrados.

Visitas guiadasVisitas guiadas

Mientras que los sitios más grandes ofrecen visitas guiadas (a menudo en inglés), la mayoría de los sitios ofrecen guías de audio gratuitas y estupendas en francés para descargar en Visitcyprus.com.

FumadoresFumadores

No se puede fumar en los museos. Y menos aún al aire libre, en sitios arqueológicos, a veces boscosos y con vegetación muy seca en verano. ¡Cuidado con el peligro!

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