Guía Azerbaiyán : Comment partir ?

Prix moyen d'un vol Paris-Bakou : 600 € (700 € en haute saison/ 500 € en basse saison). A noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. La compagnie la moins chère est évidemment la compagnie nationale Azal, qui assure trois rotations hebdomadaires minimum avec Paris. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ !

L'Azerbaïdjan développe plusieurs réseaux d'hôtellerie de différentes gammes. D'une part, le parc hôtelier légué par les Soviétiques est peu à peu rénové, ce qui permet de loger pour un budget moyen dans presque toutes les villes de province. D'autre part, sur la péninsule d'Absheron et le long du littoral caspien se développent les resorts de luxe pour ceux qui visent le farniente au bord de la mer.

A Bakou, la situation hôtelière est très différente de celle du reste du pays. La plupart des établissements récents de la ville ont été construits pour accueillir les entrepreneurs pétroliers. Et une grande vague de construction a également vu l'inauguration de très nombreux établissements haut de gamme lors de l'Eurovision en 2012 puis lors des grandes compétitions sportives qui ont suivi. Néanmoins, tout récemment, la vieille ville, désormais entièrement rénovée, a vu émerger une nouvelle vague d'hôtels privés à petit et moyen budget. Le confort y est parfois excellent, parfois sommaire car rien n'est harmonisé, mais en tous cas les solutions d'hébergement à moindre coût existent aussi désormais dans la capitale. Réserver via une agence locale vous permettra certainement de profiter de tarifs négociés.

La formule commence à se répandre dans le pays : pour profiter de la manne financière représentée par le tourisme naissant, les Azéris pratiquent le système de bed & breakfast. Dans certaines petites villes ou dans les villages, le logement chez l'habitant est la seule solution : les maisons sont en général grandes, bien entretenues et très agréables, avec une chambre ou plus réservée pour les invités. Le logement chez l'habitant revient en général moins cher qu'une nuit à l'hôtel, et favorise en outre de belles rencontres ainsi que le partage de moments de vie familiale.

Le camping n'est pas vraiment répandu en Azerbaïdjan, puisqu'on trouve des bungalows pour touristes dans la plupart des endroits propices à la randonnée et donc au camping. Il n'existe cependant aucune règlementation interdisant cette pratique, et l'on peut facilement planter sa tente dans les montagnes dépeuplées du nord-est du pays. Il faut cependant faire attention à ne pas trop s'approcher des zones sensibles : Daghestan au nord-est et zone d'occupation arménienne à l'ouest. Les touristes sont déjà légèrement suspects dans ces régions, alors un touriste partant seul dans la montagne pendant plusieurs jours !

Le réseau de bus local est très performant, et l'on est souvent surpris de tomber nez à nez avec un bus de ligne sur une toute petite route de montagne. Ils permettent de se rendre à peu près partout dans le pays et sont en général plus rapides que les trains pour les mêmes destinations.

Le réseau ferroviaire azéri est relativement bien développé en terme de kilométrage de lignes. Mais les trains sont très lents, souvent bien moins efficaces que les bus pour le même trajet. Si l'on a le temps et que l'on veut admirer un paysage défilant à 30 ou 50 km à l'heure, le train est cependant un bon moyen pour découvrir l'Azerbaïdjan !

Les lignes intérieures fonctionnent de la même manière et sont rarement pleines (le bus est souvent plus rapide que le train en Azerbaïdjan). Il est ainsi possible d'acheter son billet 1 heure avant le départ, sans trop de risque.

Le taxi est un mode de déplacement très prisé sur les courtes comme sur les longues distances. Plus cher que les minibus locaux mais plus rapides, ils partent une fois fait le plein de 4 passagers et le coût de la course est divisé entre les occupants. Bien sûr, si vous êtes pressés, rien ne vous empêche de payer pour l'ensemble du véhicule, c'est d'ailleurs certainement ce tarif que l'on vous annoncera dès le départ, à vous de négocier ensuite...

Vélo et motos ne sont pas des modes de locomotion encore très développés en Azerbaïdjan. On voit bien quelques motos à Bakou et des vélos en province, mais rien à espérer côté location. Pour les vélos, tentez votre chance auprès de voyagistes spécialisés en escapades sportives, ils seront à même de vous trouver du matériel digne de ce nom.

L'auto-stop n'est pas une pratique très répandue dans le pays. Vous pouvez tenter votre chance et tomber sur un curieux, mais la plupart du temps il vous faudra négocier le tarif. Faites-le avant d'embarquer ! Pour stopper les véhicules, inutile de faire des figures avec votre pouce levé, abaissez plutôt votre bras au passage de la voiture que vous souhaitez arrêter.