Guía Camerún : Comment partir ?

Partir en voyage organisé
Spécialistes

Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécialisés sur votre destination. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la région sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des généralistes.

Généralistes

Vous trouverez ici quelques tours-opérateurs généralistes qui produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par des agences spécialisées sur telle ou telle destination. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.

Réceptifs
Sites comparateurs

Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservation ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.

Partir seul
En avion

Prix moyen d'un vol Paris-Douala : à partir de 500 € jusqu'à... selon la saison et les vacances scolaires (qui sont à peu près les mêmes qu'en France). À noter que la variation de prix dépend aussi de la compagnie empruntée, et surtout du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il vaut mieux vous y prendre en avance. Mais suivez les promos !

Principales compagnies desservant la destination
Aéroports
Sites comparateurs

Certains sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low-cost. Vous trouverez des vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) au meilleur prix.

En bus
Location de voitures
Se loger

L'infrastructure hôtelière au Cameroun est dans l'ensemble de bonne qualité, à l'exception de certaines zones rurales. Les grandes villes, Yaoundé et Douala en tête, ont en effet fait des efforts considérables depuis une dizaine d'années pour améliorer l'accueil des touristes et le confort des hôtels, si bien qu'aujourd'hui, voyager au Cameroun n'est plus une expédition, et l'aventure est désormais compatible avec un certain bien-être.

Certes, si l'on compare ce pays à d'autres destinations touristiques en Afrique (le Maroc, l'Égypte, le Sénégal, le Kenya, l'Afrique du Sud ou bien encore la Côte-d'Ivoire), des progrès restent à faire, et les tarifs pratiqués par les établissements de haut standing sont encore très élevés (du fait principalement du tourisme d'affaires, qui reste majoritaire). Mais la politique du gouvernement pour promouvoir le tourisme commence à porter ses fruits et mérite d'être saluée.

Si c'est le cas sur un bon nombre de destinations, il est important de noter que les tarifs varient de façon significative entre la basse (de septembre à décembre) et haute saison (le reste de l'année). Ne soyez pas étonnés de voir les prix passer du simple au double selon la saison. Aussi, n'hésitez pas à négocier les tarifs en cas de longs séjours.

Hôtels

Le Cameroun s'est doté de très nombreux hôtels dont la plupart sont de construction récente. A titre d'exemple, la ville de Douala à elle seule compte plus de 400  hôtels, classés et non classés, recensés par le ministère du Tourisme. A ceux-ci il faut ajouter les nombreuses auberges non classées par le Mintour (le ministère du Tourisme), au confort plus sommaire, il est vrai. Il existe un classement des hôtels en 4 catégories (signalées par le nombre d'étoiles de l'établissement), selon la qualité des infrastructures et des prestations offertes. Toutefois, ce classement est un peu aléatoire et pas toujours très fiable, car un hôtel 2-étoiles n'est pas forcément mieux qu'un hôtel 1-étoile ou moins confortable qu'un hôtel 3-étoiles. En effet, certains hôtels qui ne paient pas de mine possèdent tout de même quelques chambres très confortables et bien entretenues, à des tarifs très attractifs. De même, des hôtels bien équipés (restaurant, bar, télévision, climatisation, téléphone, etc.) négligent parfois la qualité du service ou l'entretien des chambres.

Prix et paiement. Les différentes catégories sont donc davantage des points de repère pour le touriste qu'une source d'informations précises sur les hôtels. Seuls ceux de haut standing ne réservent en général aucune surprise, mais les prix en sont conséquents. D'une manière générale, comptez entre 10 000 FCFA et 20 000  FCFA pour une nuit dans un hôtel de moyen standing ; 5 000 FCFA à 10 000 FCFA pour une petite structure de type auberge ; au-delà de 40 000 FCFA s'ouvre doucement la porte du luxe pour une entrée en haut de gamme ; les prix montent et atteignent 100 000 FCFA - 300 000 FCFA à l'hôtel Hilton, le seul hôtel de haut niveau au Cameroun.

Sachez aussi que de nombreux hôtels proposent des tarifs dégressifs selon la durée du séjour ou des prix spéciaux pour le week-end (à Limbé et à Kribi notamment) ; n'hésitez donc pas à négocier à votre arrivée.
Les prix affichés sont la plupart du temps TTC, le petit déjeuner est rarement inclus dans le prix de la chambre, mais des formules demi-pension ou pension complète sont souvent proposées par les établissements qui disposent d'un restaurant. Les cartes de crédit sont acceptées dans les grands hôtels de Yaoundé et de Douala, et dans quelques établissements de bon standing dans les autres villes camerounaises. Elle commencent à être acceptées, mais très timidement, ailleurs, alors préparez du cash... Les hôtels réclament en général une nuit de caution (ou deposit) à votre arrivée.
Prévoyez donc suffisamment d'argent liquide, notamment dans l'Ouest et le Nord, où vous ne trouverez pas de distributeurs de billets et où il n'y a pas beaucoup de bureaux de change (c'est en fait le cas dans la majeure partie du pays, sauf, comme toujours, à Yaoundé, Douala et dans quelques autres grandes villes du pays).

Se déplacer

Se déplacer à l'intérieur du Cameroun, surtout si l'on voyage seul et par ses propres moyens, reste la principale difficulté du voyage, même si cela fait bien sûr partie de l'aventure et du folklore local. D'une manière générale, quand vous empruntez un moyen de transport camerounais (mais c'est aussi le cas dans la plupart des pays africains), gardez à l'esprit que prudence (de votre part en tout cas) et patience sont mères de toutes les vertus et n'ayez pas peur des imprévus...
Le secteur des transports, malgré quelques réformes récentes (réorganisation des ministères des Travaux publics et des Transports, mise en place de la Camrail, libéralisation et privatisation), porte en effet les séquelles des dysfonctionnements passés (mode de gestion inadapté, investissements et entretien des infrastructures aléatoires) et constitue une sérieuse entrave au développement du commerce et du tourisme dans le pays.

Les transports au Cameroun en quelques chiffres

Lignes de chemin de fer  : environ 1 100 km.

Routes  : plus de 50 000 km, dont seulement 30 % sont bitumées, le reste correspondant au réseau secondaire de routes non bitumées et aux pistes.

Un vaste programme de restauration a été lancé ces dernières années, mais la tâche est immense et les moyens manquent cruellement.
En outre, le réseau de routes bitumées existant demande beaucoup d'entretien. Fréquentées par les poids lourds, celles-ci subissent de plein fouet les pluies diluviennes qui s'abattent chaque année sur le sud et le centre du pays.

Ports  : les quatre grands ports du Cameroun sont le port fluvial de Douala sur le Wouri - bientôt dépassé en tonnage par le port maritime de Kribi - ainsi que le port maritimes de Limbé, et celui, fluvial (sur le Logone), de Garoua, qui ne fonctionne véritablement qu'à la saison des pluies.

Aéroports  : le Cameroun compte 11 aéroports. 9 ont des pistes bitumées et 3 sont de classe internationale (Yaoundé, Douala et Garoua).

Avion
Bateau

Au Cameroun, les voyages en bateau sont très rares. Les anciennes lignes maritimes qui reliaient le port de Douala au reste de l'Europe n'existent plus. Les rivières intérieures sont très capricieuses, et le seul moyen de se déplacer sur les eaux reste sur des distances relativement courtes.
Pour cela, vous pourrez utiliser les pirogues, un moyen de transport traditionnel très agréable, que l'on retrouve dans de nombreuses régions du Cameroun.
Près de Kribi, il est ainsi possible de remonter le cours de la Lobé jusqu'au coeur de la forêt, à bord de cette embarcation typique. Vous découvrirez alors des paysages magnifiques, dans un silence très reposant.
Si vous appréciez ce moyen de transport, vous pourrez renouveler l'expérience dans la mangrove qui borde Douala ou encore à Mbalmayo, où vous pourrez redescendre le Nyong jusqu'au petit village d'Ebogo, situé à environ 30 km.

Bus

Les transports urbains sont peu utilisés par les Camerounais. Depuis que la Société des transports urbains du Cameroun (SOTUC), créée en 1972 par les pouvoirs publics, a cessé d'exister, les autobus sont gérés par des sociétés privées dans les grandes villes de Yaoundé et de Douala.

Pour les trajets interurbains, sur de plus longues distances, la meilleure solution reste sans aucun doute le car ou le traditionnel taxi-brousse qui se présente sous la forme de minibus. C'est un moyen de transport très typique qui vous laissera des souvenirs impérissables... mais qui vous fera aussi certainement de belles frayeurs.

Les compagnies de bus gèrent leurs activités chacune de leur côté, ou presque. Sur certaines lignes, les bus ne partent qu'une fois pleins, c'est-à-dire surchargés. Les bagages sont entassés sur le toit, parfois sur un mètre de hauteur, sous une bâche les protégeant tant bien que mal de la pluie. Ils sont attachés à la galerie avec des tendeurs, des cordes et des ceintures de caoutchouc, pendant que les passagers s'entassent à l'intérieur, à raison de 4 ou 5 personnes par rangée (parfois même 6, les chauffeurs inscrivant en fait à la peinture, sur les bus, la capacité recommandée). Ces préparatifs, qui défient toutes les règles de sécurité, prennent bien sûr du temps. Aussi n'est-il pas rare d'attendre 1 ou 2 heures dans le bus avant qu'il ne parte.

Le voyage est toujours une aventure  : le volume sonore de la musique est souvent au maximum, les discussions sont animées, les arrêts dans les villages l'occasion de charger encore un peu plus le bus en faisant monter de nouveaux passagers, quitte à ce qu'ils voyagent debout sur le pas de la porte ou assis parfois entre le chauffeur et un autre passager. Les arrêts offrent l'opportunité d'acheter aux vendeurs ambulants (le plus souvent des enfants) toutes sortes de fruits et légumes qui viendront " parfumer " un peu plus l'intérieur du bus. Un bâton de manioc peut vous gâcher un voyage... La conduite est saccadée. Tantôt très rapide (dans les descentes), tantôt très lente (dans les montées). Le bus, pas toujours très jeune, tangue de tous les côtés...

On comprend mieux pourquoi les chauffeurs peignent à l'arrière de leur véhicule des messages comme "  Dieu nous protège  ", "  Jesus for ever  ", "  Soyez prudents  " ou "  Attention à mes fesses  ". Bref, vous l'aurez compris, prendre un taxi-brousse est une expérience unique, parfois traumatisante. Mais cela reste un moyen très économique de circuler au Cameroun, surtout si vous voyagez par vos propres moyens. A titre indicatif, voici quelques tarifs de trajets en bus (les prix peuvent toutefois varier d'une compagnie à l'autre, et selon l'affluence des passagers)   :

Douala/Yaoundé  : 6 000 à 8 000 FCFA.

Douala/Limbé  : 2 000 FCFA.

Douala/Kribi  : 2 000 FCFA.

Douala/Bamenda  : 5 000 FCFA.

Yaoundé/Bafoussam  : 3 000 FCFA.

Yaoundé/Bamenda  : 4 000 FCFA.

Ngaoundéré/Maroua  : 6 000 FCFA.

Garoua/Maroua  : 2 500 FCFA.

Maroua/Kousseri : 3 000 FCFA.

Train

Le réseau de la Camrail compte 1 168 km de voies ferrées. Les 2 principales lignes sont Transcam I (265 km), qui relie Douala à Yaoundé en 3h40, et Transcam II (662 km), qui relie Yaoundé à Ngaoundéré en 12 heures.
Les touristes utilisent peu le réseau ferroviaire camerounais, car les trajets sont très longs. Pourtant, le train est, avec l'avion, le moyen le plus rapide et le plus confortable pour rejoindre Ngaoundéré, car le trajet par la route, depuis Yaoundé, fait plus de 800 km.
Sur ce trajet, des couchettes sont disponibles, et la première classe possède un petit snack-bar pour se restaurer et passer le temps. Le service s'est en outre amélioré depuis la privatisation des chemins de fer, notamment à bord du train InterCity : voitures ventilées et climatisées (en 1re classe), sièges ajustables, écrans TV, prises électriques, service de restauration...

Voiture

Locations. Les agences de location sont toutes situées dans les grandes villes, en particulier à Douala et à Yaoundé. La location d'une voiture coûte très cher  : comptez environ 50 000 FCFA par jour, avec un kilométrage limité à 300 km en général (le kilomètre supplémentaire vous reviendra ensuite à 120 FCFA ou plus). À cela, il faut ajouter la caution (en fonction de la durée de la location), à régler en espèces, car de nombreuses agences de location ne prennent pas de cartes de crédit. Taxes, assurance et le carburant en sus.

Pour louer une voiture, vous devez avoir au moins 21 ans et être bien sûr en possession d'un permis de conduire. Les véhicules sont toujours livrés avec le plein de carburant et en bon état de marche, et doivent être restitués dans le même état (les moindres détériorations sont bien entendu à votre charge).
Vous devez également savoir que si vous louez un véhicule pour une longue durée, le loueur souhaitera certainement que vous lui présentiez le véhicule tous les huit jours pour une vérification de l'état de la location. Si vous prévoyez de partir loin, pensez donc à prendre en compte cette contrainte.
Enfin, sachez que conduire au Cameroun n'est pas de tout repos et nécessite d'être très prudent, particulièrement de nuit et lors de la traversée des villages. En outre, munissez-vous d'une carte routière (l'IGN en propose une, très bien faite), car les indications d'itinéraires et les panneaux de signalisation sont plus que rares.
La location de voiture est à prévoir, si vous êtes en groupe, si votre budget le permet et si vous souhaitez effectuer un petit trajet (un week-end à Kribi ou à Limbé depuis Douala par exemple). Et même dans ce cas de figure, mieux vaut louer un véhicule avec chauffeur  : ce sera en effet une solution aussi coûteuse, sinon moins, et surtout beaucoup plus prudente (le chauffeur connaîtra sans doute mieux la route que vous et vous évitera de sérieux ennuis, en tant que "  Blanc  ", en cas d'accrochage).
Dans la plupart des agences de tourisme, il est également possible de louer un véhicule à un tarif forfaitaire.

Les routes camerounaises. Au Cameroun, la circulation se fait à droite. Il faut se méfier des grumiers (gros camions transportant des grumes), car les chauffeurs comptent sur la taille de leurs engins pour s'imposer et ne tiennent pas toujours compte du code de la route. Ils n'ont a priori pas le droit de circuler la nuit... Le mauvais état général du réseau routier impose la plus grande prudence, surtout pendant la saison des pluies ou la nuit  : en effet, les routes, le plus souvent à deux voies, ne sont pas éclairées, elles sont parsemées de nids-de-poule, il n'y a pas de bandes d'arrêt d'urgence, d'aires de repos ou de garages pouvant vous dépanner  ; les panneaux de signalisation et les marquages au sol sont pratiquement absents, et les obstacles sont nombreux (troncs d'arbres, branches, animaux, enfants qui jouent au bord de la route, récoltes qui sèchent sur le bas-côté, etc.). Attention aux ralentisseurs qui sont mal indiqués, certains sont de véritables barres de 15 centimètres de haut où vous pouvez laisser vos amortisseurs !

Quand il y a un danger (remorquage, voiture accidentée ou en panne, charges trop volumineuses), les automobilistes utilisent un code particulier  : à la place des traditionnels triangles ou cônes en plastique, ils mettent des touffes d'herbe ou de feuilles (voire de petits tas de cailloux dans le nord du pays) à l'avant et à l'arrière de leur véhicule pour prévenir les autres usagers de la route. Méfiez-vous aussi de l'appréciation des bus ou des camions qui vous signalent, quand la visibilité est mauvaise (à cause de la fumée ou de la poussière qu'ils dégagent par exemple), en mettant leur clignotant à droite, que vous pouvez les dépasser, et prévoyez suffisamment d'essence pour votre trajet, les stations-service étant concentrées uniquement dans et à la périphérie des villes.
La nuit, redoublez d'attention et modérez encore plus votre vitesse, car de nombreux véhicules roulent tous phares éteints (ou au mieux avec les veilleuses) ou avec un seul phare allumé, ou bien encore avec leurs feux de route. Pendant la saison des pluies, de nombreuses pistes sont impraticables, car elles sont transformées en grandes mares de boue, où même les 4x4 ont du mal à s'engager. Enfin, arrêtez-vous lorsqu'il y a un contrôle de police et pensez à toujours garder avec vous vos papiers d'identité (permis de conduire, passeport et même certificat de vaccination obligatoire contre la fièvre jaune). Cela vous évitera d'être racketté par les policiers.
Au niveau du carburant, plus vous allez dans le nord, plus le prix est élevé (en raison des coûts de transport), excepté dans l'Extrême-Nord où le prix du carburant baisse subitement sur la route de Kousséri-Makari (car des bonbonnes d'essence en provenance du Nigeria ou du Tchad sont vendues illégalement).

Taxi

C'est de loin le moyen de transport le plus pratique en ville qui a en outre le mérite d'être très bon marché. Les taxis sont de couleur jaune pour la plupart, sauf quelques-uns qui travaillent avec les hôtels. Vous en trouverez à tous les coins de rues à Douala et Yaoundé. Moins nombreux dans les autres villes du pays, notamment à Kribi et à Maroua, ils peuvent être remplacés le cas échéant par la moto-taxi, tout aussi économique (comptez 100 FCFA la course) et pratique, à condition que le temps s'y prête, que vous ne soyez pas trop chargé et que vous fassiez un petit trajet.
Individuels ou collectifs, les taxis sont dans un état et un confort assez aléatoires. De plus, les chauffeurs pourront vous servir de guide si vous le souhaitez, ce qui est très utile pour découvrir une ville et ses proches environs. A bord, pas de compteur, vous vous entendez sur le prix de la course (qui varie logiquement en fonction de la distance et de la durée du trajet) avec le chauffeur avant le départ.
Le soir, il est plus prudent de prendre de préférence les taxis qui attendent devant les hôtels et d'éviter de voyager seul. Et n'oubliez pas de mettre votre ceinture... quand il y en a une. A titre indicatif, voici quelques tarifs de ramassages et courses.

Dépôt en centre-ville  : 2 000 FCFA le jour (de 5h à 22h), 2 500 FCFA la nuit (de 22h à 5h), 250 FCFA quand il s'agit d'un ramassage collectif (300 FCFA la nuit).

Location pour une heure : 2 000 FCFA.

Location pour la journée : compter de 15 000 à 20 000 FCFA, mais le prix est négociable.

Location pour la demi-journée : multiplier le prix de la location à l'heure par le nombre d'heures.

Tour de ville guidé (à Douala ou à Yaoundé par exemple) : 12 000 FCFA.

Excursions plus longues  : à négocier avec le chauffeur (prévoir environ 30 000 FCFA pour une excursion de Douala à Kribi par exemple, plein et péage inclus, mais repas et éventuellement nuit(s) d'hôtel du chauffeur en supplément). Cela peut être une bonne solution pour ceux qui voyagent à plusieurs, car c'est beaucoup moins cher que de louer une voiture et plus agréable et confortable que le taxi-brousse, qui en outre ne vous permet pas de vous arrêter quand vous le voulez ni où vous le voulez, pour visiter un endroit ou prendre une photo.

Deux-roues

Dans le Cameroun d'aujourd'hui, les deux-roues rivalisent de dynamisme avec les autres usagers de la route. Dans les grandes villes comme Douala, les motos sont partout et défient les voitures dans la circulation ; en effet, pas de voie réservée aux deux-roues, alors elles se faufilent à fleur de peau à travers le moindre petit passage libre, ou presque. Dans les villages ou dans les zones reculés, les motos représentent le moyen de transport le plus utilisé par la population. Le Cameroun figure en bonne position des États africains où la moto est un taxi au même titre que les officielles voitures jaunes. Les taximen-motos, appelés ici " benskineurs " car pilotant des " Benskins " ou " bend skin " (position penchée d'une danse), eux aussi, sont sur la voie d'être officiels.

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